Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome IV

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Tortillard, tenant un flambeau, reparut à la porte du cabaret.

La Chouette le suivit dans la salle basse, où s’ouvrit la large trappe à deux vantaux que l’on connaît déjà.

Le fils de Bras-Rouge, abritant sa lumière dans le creux de sa main, et précédant la vieille, descendit lentement un escalier de pierre conduisant à une pente rapide au bout de laquelle se trouvait la porte épaisse du caveau qui avait failli devenir le tombeau de Rodolphe.

Arrivé au bas de l’escalier, Tortillard parut hésiter à suivre la Chouette.

– Eh bien!… méchant lambin… avance donc, lui dit-elle en se retournant.

– Dame! il fait si noir… et puis vous allez si vite, la Chouette. Mais au fait, tenez… j’aime mieux m’en retourner… et vous laisser la chandelle.

– Et la porte du caveau, imbécile?… Est-ce que je peux l’ouvrir à moi toute seule? Avanceras-tu?

– Non… j’ai trop peur.

– Si je vais à toi… prends garde…

– Puisque vous me menacez, je remonte…

Et Tortillard recula de quelques pas.

– Eh bien! écoute… sois gentil, reprit la Chouette en contenant sa colère, je te donnerai quelque chose…

– À la bonne heure! dit Tortillard en se rapprochant, parlez-moi ainsi, et vous ferez de moi tout ce que vous voudrez, mère la Chouette.

– Avance, avance, je suis pressée…

– Oui; mais promettez-moi que vous me laisserez aguicher le Maître d’école?

– Une autre fois… aujourd’hui je n’ai pas le temps.

– Rien qu’un petit peu; laissez-moi seulement le faire écumer…

– Une autre fois… Je te dis qu’il faut que je remonte tout de suite.

– Pourquoi donc voulez-vous ouvrir la porte de son appartement?

– Ça ne te regarde pas. Voyons, en finiras-tu? Les Martial sont peut-être déjà en haut, il faut que je leur parle… Sois gentil et tu n’en seras pas fâché… arrive.

– Il faut que je vous aime bien, allez, la Chouette… vous me faites faire tout ce que vous voulez, dit Tortillard en s’avançant lentement.

La clarté blafarde, vacillante de la chandelle, éclairant vaguement ce sombre couloir, dessinait la noire silhouette du hideux enfant sur les murailles verdâtres, lézardées, ruisselantes d’humidité.

Au fond du passage, à travers une demi-obscurité, on voyait le cintre bas, écrasé, de l’entrée du caveau, sa porte épaisse, garnie de bandes de fer, et, se détachant dans l’ombre, le tartan rouge et le bonnet blanc de la Chouette.

Grâce à ses efforts et à ceux de Tortillard, la porte s’ouvrit, en grinçant, sur ses gonds rouillés.

Une bouffée de vapeur humide s’échappa de cet antre, obscur comme la nuit.

La lumière, posée à terre, jetait quelques lueurs sur les premières marches de l’escalier de pierre, dont les derniers degrés se perdaient complètement dans les ténèbres.

Un cri, ou plutôt un rugissement sauvage, sortit des profondeurs du caveau.

– Ah! voilà Fourline qui dit bonjour à sa maman, dit ironiquement la Chouette.

Et elle descendit quelques marches pour cacher son cabas dans quelque recoin.

– J’ai faim! cria le Maître d’école d’une voix frémissante de rage; on veut donc me faire mourir comme une bête enragée!

– Tu as faim, gros minet? dit la Chouette en éclatant de rire, eh bien!… suce mon pouce…

On entendit le bruit d’une chaîne qui se roidissait violemment…

Puis un soupir de rage muette, contenue.

– Prends garde! Prends garde! Tu vas te faire encore bobo à la jambe, comme à la ferme de Bouqueval. Pauvre bon papa! dit Tortillard.

– Il a raison, cet enfant; tiens-toi donc en repos, Fourline, reprit la vieille; l’anneau et la chaîne sont solides, vieux sans yeux, ça vient de chez le père Micou, qui ne vend que du bon. C’est ta faute aussi; pourquoi t’es-tu laissé ficeler pendant ton sommeil? On n’a eu ensuite qu’à te passer l’anneau et la chaîne à la gigue, et à te descendre ici… au frais… pour te conserver, vieux coquet.

– C’est dommage, il va moisir, dit Tortillard.

On entendit un nouveau bruit de chaîne.

– Eh! eh! Fourline qui sautille comme un hanneton attaché par la patte, dit la vieille. Il me semble le voir…

– Hanneton! vole! vole! vole!… Ton mari est le Maître d’école!… chantonna Tortillard.

Cette variante augmenta l’hilarité de la Chouette.

Ayant placé son cabas dans un trou formé par la dégradation de la muraille de l’escalier, elle dit en se relevant:

– Vois-tu, Fourline?…

– Il ne voit pas, dit Tortillard…

– Il a raison, cet enfant! Eh bien! entends-tu, Fourline, il ne fallait pas, en revenant de la ferme, être assez colas pour faire le bon chien… en m’empêchant de dévisager la Pégriotte avec mon vitriol. Par là-dessus, tu m’as parlé de ta muette [2] qui devenait bégueule. J’ai vu que ta pâte de franc gueux s’aigrissait, qu’elle tournait à l’honnête… comme qui dirait au mouchard… que d’un jour à l’autre tu pourrais manger sur nous [3] , vieux sans yeux… et alors…

– Alors le vieux sans yeux va manger sur toi, la Chouette, car il a faim! s’écria Tortillard en poussant brusquement et de toutes ses forces la vieille par le dos.

La Chouette tomba en avant, en poussant une imprécation terrible.

On l’entendit rouler au bas de l’escalier de pierre.

– Kis… kis… kis… à toi la Chouette, à toi… saute dessus… vieux, ajouta Tortillard.

Puis, saisissant le cabas sous la pierre où il avait vu la vieille le placer, il gravit précipitamment l’escalier en criant avec un éclat de rire féroce:

– Voilà une poussée qui vaut mieux que celle de tout à l’heure, hein, la Chouette? Cette fois tu ne me mordras pas jusqu’au sang. Ah! tu croyais que je n’avais pas de rancune… merci… je saigne encore.

– Je la tiens… oh!… je la tiens…, cria le Maître d’école du fond du caveau.

– Si tu la tiens, vieux, part à deux, dit Tortillard en ricanant.

Et il s’arrêta sur la dernière marche de l’escalier.

– Au secours! cria la Chouette d’une voix strangulée.

– Merci… Tortillard, reprit le Maître d’école, merci! Et on l’entendit pousser une aspiration de joie effrayante. Oh! je te pardonne le mal que tu m’as fait… et pour ta récompense… tu vas l’entendre chanter, la Chouette!!! écoute-la bien… l’oiseau de mort.

– Bravo!… me voilà aux premières loges, dit Tortillard en s’asseyant au haut de l’escalier.

VII Le caveau

Tortillard, assis sur la première marche de l’escalier, éleva sa lumière pour tâcher d’éclairer l’épouvantable scène qui allait se passer dans les profondeurs du caveau; mais les ténèbres étaient trop épaisses… une si faible clarté ne put les dissiper.

Le fils de Bras-Rouge ne distingua rien.

La lutte du Maître d’école et de la Chouette était sourde, acharnée, sans un mot, sans un cri.

Seulement de temps à autre on entendait l’aspiration bruyante ou le souffle étouffé qui accompagne toujours des efforts violents et contenus.

Tortillard, assis sur le degré de pierre, se mit alors à frapper des pieds avec cette cadence particulière aux spectateurs impatients de voir commencer le spectacle; puis il poussa ce cri familier aux habitués du paradis des théâtres du boulevard:

– Eh! la toile… la pièce… la musique!

– Oh! je te tiendrai comme je veux, murmura le Maître d’école au fond du caveau, et tu vas…

Un mouvement désespéré de la Chouette l’interrompit. Elle se débattait avec l’énergie que donne la crainte de la mort.

– Plus haut… on n’entend pas, cria Tortillard.

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