Edmond About - Le nez d’un notaire

Здесь есть возможность читать онлайн «Edmond About - Le nez d’un notaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le nez d’un notaire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le nez d’un notaire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

C’est une bien terrible aventure que va vivre Alfred L’Ambert: perdre son nez pour les beaux yeux d’une demoiselle. Ne pouvant se résoudre à voir Victorine Tompain, courtisée par Ayvaz-Bey, le jeune notaire frappe son rival au nez. Le Turc, atteint au plus profond de son amour propre, n’a plus désormais qu’une seule idée: couper le nez de maître L’Ambert durant le duel qui aura lieu le lendemain matin, à dix heures, au petit village de Parthenay… Et ce qui devait arriver arriva, Alfred L’Ambert perdit son nez et pour toujours. Il était prêt à tout pour retrouver un nez digne de ce nom, à tout sauf à souffrir. Aussi eut-il une idée lumineuse…

Le nez d’un notaire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le nez d’un notaire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

L’infortuné pleura de tous ses yeux et se répandit en actions de grâces. Je dois dire, à la décharge de Mr L’Ambert, qu’il fit les choses assez proprement. Il habilla Romagné tout à neuf, meubla pour lui une chambre au cinquième, dans une vieille maison de la rue du Cherche-Midi, et lui donna cinq cents francs pour vivre en attendant l’ouvrage. Et huit jours ne s’étaient pas écoulés, qu’il le fit entrer comme manœuvre chez un fort miroitier de la rue de Sèvres.

Il se passa longtemps, six mois peut-être, sans que le nez du notaire donnât aucune nouvelle de son fournisseur. Mais, un jour que l’officier ministériel, en compagnie de son maître clerc, déchiffrait les parchemins d’une noble et riche famille, ses lunettes d’or se brisèrent par le milieu et tombèrent sur la table.

Ce petit accident le dérangea fort peu. Il prit un pince-nez à ressort d’acier et fit changer les lunettes sur le quai des Orfèvres. Son opticien ordinaire, Mr Luna, s’empressa d’envoyer mille excuses, avec une paire de lunettes neuves qui se brisèrent au même endroit, dans les vingt-quatre heures.

Une troisième paire eut le même sort; une quatrième vint ensuite et se brisa pareillement. L’opticien ne savait plus quelle formule d’excuse il devait prendre. Dans le fond de son âme, il était persuadé que Mr L’Ambert avait tort. Il disait à sa femme, en lui montrant le dégât des quatre journées:

– Ce jeune homme n’est pas raisonnable; il porte des verres numéro 4, qui sont forcément très lourds; il veut, par coquetterie, une monture mince comme un fil, et je suis sûr qu’il brutalise ses lunettes comme si elles étaient de fer battu. Si je lui fais une observation, il se fâchera; mais je vais lui envoyer quelque chose de plus fort en monture.

Madame Luna trouva l’idée excellente; mais la cinquième paire de lunettes eut le sort des quatre premières. Cette fois, Mr L’Ambert se fâcha tout rouge, quoiqu’on ne lui eût fait aucune observation, et transporta sa clientèle à une maison rivale.

Mais on aurait dit que tous les opticiens de Paris s’étaient donnés le mot pour casser leurs lunettes sur le nez du pauvre millionnaire. Une douzaine de paires y passa. Et le plus merveilleux de l’affaire, c’est que le pince-nez à ressort d’acier qui remplissait les interrègnes se maintint ferme et vigoureux.

Vous savez que la patience n’était pas la vertu favorite de Mr Alfred L’Ambert. Il trépignait un jour sur une paire de lunettes, qu’il écrasait à coups de talon, quand le docteur Bernier se fit annoncer chez lui.

– Parbleu! s’écria le notaire, vous arrivez à point. Je suis ensorcelé, le diable m’emporte!

Les regards du docteur se portèrent naturellement sur le nez de son malade. L’objet lui parut sain, de bonne mine, et frais comme une rose.

– Il me semble, dit-il, que nous allons tout à fait bien.

– Moi? sans doute; mais ces maudites lunettes ne veulent pas aller!

Il conta son histoire, et Mr Bernier devint rêveur.

– Il y a de l’Auvergnat dans votre affaire. Avez-vous ici une monture brisée?

– En voici une sous mes pieds.

Mr Bernier la ramassa, l’examina à la loupe et crut voir que l’or était comme argenté aux environs de la cassure.

– Diable! dit-il. Est-ce que Romagné aurait fait des sottises?

– Quelles sottises voulez-vous qu’il fasse?

– Il est toujours chez vous?

– Non; le drôle m’a quitté. Il travaille en ville.

– J’espère que, cette fois, vous avez pris son adresse.

– Sans doute. Voulez-vous le voir?

– Le plus tôt sera le mieux.

– Il y a donc péril en la demeure? Cependant je me porte bien!

– Allons d’abord chez Romagné.

Un quart d’heure après, ces messieurs descendirent à la porte de MM. Taillade et Cie, rue de Sèvres. Une grande enseigne découpée dans des morceaux de glace indiquait le genre d’industrie pratiqué dans la maison.

– Nous y voici, dit le notaire.

– Quoi! votre homme est-il donc employé là-dedans?

– Sans doute. C’est moi qui l’y ai fait entrer.

– Allons, il y a moins de mal que je ne pensais. Mais, c’est égal, vous avez commis une fière imprudence!

– Que voulez-vous dire?

– Entrons d’abord.

Le premier individu qu’ils rencontrèrent dans l’atelier fut l’Auvergnat en bras de chemise, manches retroussées, étamant une glace.

– La! dit le docteur, je l’avais bien prévu.

– Mais quoi donc?

– On étame les glaces avec une couche de mercure emprisonnée sous une feuille d’étain. Comprenez-vous?

– Pas encore.

– Votre animal est fourré là-dedans jusqu’aux coudes. Que dis-je! Il en a bien jusqu’aux aisselles.

– Je ne vois pas la liaison…

– Vous ne voyez pas que votre nez étant une fraction de son bras, et l’or ayant une tendance déplorable à s’amalgamer avec le mercure, il vous sera toujours impossible de garder vos lunettes?

– Sapristi!

– Mais vous avez la ressource de porter des lunettes d’acier.

– Je n’y tiens pas.

– À ce prix, vous ne risquez rien, sauf peut-être quelques accidents mercuriels.

– Ah! mais non! J’aime mieux que Romagné fasse autre chose. Ici, Romagné! Laisse-moi ta besogne et viens-t’en vite avec nous! Mais veux-tu bien finir, animal! Tu ne sais pas à quoi tu m’exposes!

Le patron de l’atelier était accouru au bruit. Mr L’Ambert se nomma d’un ton d’importance et rappela qu’il avait recommandé cet homme par l’entremise de son tapissier. Mr Taillade répondit qu’il s’en souvenait parfaitement. C’était même pour se rendre agréable à Mr L’Ambert et mériter sa bienveillance, qu’il avait promu son manœuvre au grade d’étameur.

– Depuis quinze jours? s’écria L’Ambert.

– Oui, monsieur. Vous le saviez donc?

– Je ne le sais que trop! Ah! monsieur, comment peut-on jouer avec des choses si sacrées?

– J’ai…?

– Non, rien. Mais, dans mon intérêt, dans le vôtre, dans l’intérêt de la société tout entière, remettez-le où il était! Ou plutôt, non; rendez-le-moi, que je l’emmène. Je payerai ce qu’il faudra, mais le temps presse. Ordonnance du médecin!… Romagné, mon ami, il faut me suivre. Votre fortune est faite; tout ce que j’ai vous appartient!… non! Mais venez quand même; je vous jure que vous serez content de moi!

Il lui laissa à peine le temps de se vêtir et l’entraîna comme une proie. Mr Taillade et ses ouvriers le prirent pour un fou. Le bon Romagné levait les yeux au ciel et se demandait, tout en marchant, ce qu’on voulait encore de lui.

Son destin fut débattu dans la voiture, tandis qu’il gobait les mouches auprès du cocher.

– Mon cher malade, disait le docteur au millionnaire, il faut garder à vue ce garçon-là. Je comprends que vous l’ayez renvoyé de chez vous, car il n’est pas d’un commerce très agréable; mais il ne fallait pas le placer si loin, ni rester si longtemps sans faire prendre de ses nouvelles. Logez-le rue de Beaune ou rue de l’Université, à proximité de votre hôtel. Donnez-lui un état moins dangereux pour vous, ou plutôt, si vous voulez bien faire, servez-lui une petite pension sans lui donner aucun état: s’il travaille, il se fatigue, il s’expose; je ne connais pas de métier où l’homme ne risque sa peau; un accident est si vite arrivé! Donnez-lui de quoi vivre sans rien faire. Toutefois, gardez-vous bien de le mettre trop à l’aise! Il boirait encore, et vous savez ce qui vous en revient. Une centaine de francs par mois, le loyer payé, voilà ce qu’il lui faut.

– C’est peut-être beaucoup… non pour la somme; mais je voudrais lui donner de quoi manger sans lui donner de quoi boire.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le nez d’un notaire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le nez d’un notaire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le nez d’un notaire»

Обсуждение, отзывы о книге «Le nez d’un notaire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x