Уолт Уитмен - Poèmes de Walt Whitman
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Sortie de la foule, océan qui roule, une goutte s’est doucement approchée de moi,
Et m’a murmuré: Je t’aime, je mourrai bientôt,
J’ai accompli un long voyage uniquement pour te contempler, te toucher,
Car je ne pourrais pas mourir avant de t’avoir une fois contemplé,
Et j’aurais eu peur de te perdre plus tard .
A présent que nous nous sommes rencontrés, que nous nous sommes regardés, nous pouvons être tranquilles,
Retourne en paix à l’océan, ma bien-aimée,
Moi aussi je fais partie de cet océan, ma bien-aimée, nous ne sommes pas tellement séparés,
Regarde le grand globe terrestre, la cohésion de tout, comme tout cela est parfait!
Quant à moi et à toi, si la mer irrésistible doit nous séparer,
Et pour une heure nous emporter vers des points contraires, elle ne peut cependant nous tenir à jamais éloignés l’un de l’autre;
Ne sois pas impatiente—un petit moment—sache-le, je salue l’air, l’océan et la terre,
Chaque jour au coucher du soleil, pour ta chère vie, mon aimée.
COMBIEN DE TEMPS FUMES-NOUS TROMPÉS NOUS DEUX
Combien de temps fûmes-nous trompés, nous deux!
Aujourd’hui métamorphosés, nous nous évadons promptement comme la Nature s’évade,
Nous sommes la Nature, longtemps nous avons été absents, mais à présent nous revenons,
Nous devenons plantes, troncs, feuillages, racines, écorce,
Nous sommes encastrés dans le sol, nous sommes rochers,
Nous sommes chênes, nous poussons côte à côte dans les clairières,
Nous broutons, nous sommes deux bêtes sauvages, mêlées aux troupeaux, primesautières à l’égal des autres,
Nous sommes deux poissons nageant de conserve dans la mer,
Nous sommes ce que sont les fleurs de l’acacia, nous laissons tomber des senteurs par les chemins, de l’aube au crépuscule,
Nous sommes également l’ordure grossière des bêtes, des plantes, des minéraux,
Nous sommes deux éperviers adonnés aux rapines, nous planons dans l’air et regardons en bas,
Nous sommes deux soleils resplendissants, c’est nous qui nous balançons arrondis et stellaires, nous sommes tels que deux comètes,
Nous rôdons dans les bois, quadrupèdes armés de griffes, nous bondissons sur notre proie,
Nous sommes deux nuages voyageant là-haut, les matins et les soirs,
Nous sommes des mers qui se mêlent, nous sommes deux de ces vagues joyeuses qui roulent l’une sur l’autre et s’entr’inondent,
Nous sommes neige, pluie, froid, ténèbres, nous sommes chaque produit et chaque influence du globe,
Nous avons fait des tours et des tours, tous les deux, avant de nous retrouver de nouveau chez nous,
Nous avons épuisé tout hormis la liberté, tout hormis notre propre joie.
JE VOUS AI ENTENDUS, DOUX ET SOLENNELSCHANTS DE L’ORGUE
Je vous ai entendus, doux et solennels chants de l’orgue, dimanche dernier comme je passais le matin devant l’église,
Vents d’automne, j’ai entendu en traversant les bois à la brune vos soupirs qui se prolongeaient là-haut si désolés,
J’ai entendu à l’opéra chanter l’absolu ténor italien, j’ai entendu chanter le soprano au milieu d’un quartette;
Cœur de mon aimée! Toi aussi je t’ai entendu murmurer tout bas à travers l’un de ses poignets passé autour de ma tête,
J’ai entendu cette nuit, lorsque tout était silencieux, ton battement faire tinter des clochettes à mon oreille.
POUR TOI, O DÉMOCRATIE
Oui, je ferai le continent indissoluble,
Je ferai la plus splendide race sur laquelle le soleil ait brillé,
Je ferai de divines terres magnétiques,
Avec l’affection des camarades,
Avec l’affection pour toute la vie des camarades.
Je planterai le compagnonnage aussi serré que des arbres le long de tous les fleuves d’Amérique et des rivages des grands lacs et sur la surface entière des prairies,
Je rendrai inséparables les cités, leurs bras passés autour du cou l’une de l’autre,
Par l’affection des camarades,
Par la mâle affection des camarades.
Pour toi ces poèmes sortis de moi, ô Démocratie, pour te servir, ma femme!
Oui, pour toi, c’est pour toi que je module ces chants.
CHRONIQUEURS DES ÂGES FUTURS
Chroniqueurs des âges futurs,
Tenez, je veux vous faire pénétrer sous cette enveloppe impassible, je veux vous apprendre ce que vous devrez dire de moi:
Publiez mon nom et accrochez mon portrait comme celui de l’ami le plus tendre,
Portrait de l’ami, du cher camarade dont son ami, son cher camarade était le plus épris,
Qui n’était pas orgueilleux de ses chants, mais de l’immesurable océan d’amour qui refluait en dedans de lui, et l’épanchait sans compter,
Qui souvent se promenait en des chemins solitaires en songeant à ses amis chers, à ses tendres compagnons,
Qui, tristement songeur loin de celui qu’il aimait, passa souvent des nuits sans sommeil et chagrines,
Qui connut trop bien la mortelle, mortelle crainte que celui qu’il aimait pût être secrètement indifférent envers lui,
Dont les jours les plus heureux se passèrent très loin à travers champs, dans les bois, sur les coteaux, à errer avec un autre la main dans la main, tous deux isolés des hommes,
Qui souvent flâna dans les rues, entourant de son bras l’épaule d’un ami, et le bras de son ami également appuyé sur la sienne.
VOUS NE TROUVEREZ ICI QUE DES RACINES
Vous ne trouverez ici que des racines et des feuilles mêmes,
Des senteurs rapportées des bois sauvages et des étangs aux hommes et aux femmes,
De la surelle excrue sur un sein et des œillets d’amour, des doigts qui s’enroulent plus étroitement que la vigne,
Des ramages jaillis de la gorge des oiseaux cachés dans le feuillage, à l’heure où le soleil est levé,
Des brises de la terre et de l’amour soufflées des rivages vivants vers vous portés sur la mer vivante, vers vous, ô marins!
Des baies amollies par le gel et des ramilles de Mars offertes toutes fraîches aux jeunes gens qui errent dans la campagne au temps où l’hiver s’adoucit,
Des bourgeons d’amour mis devant vous et en dedans de vous, qui que vous soyez,
Bourgeons qui s’ouvriront aux mêmes conditions que toujours:
Si vous leur versez la chaleur du soleil ils s’ouvriront pour vous verser forme, couleur et parfum,
Si vous devenez l’aliment et l’ondée, ils deviendront des fleurs, des fruits, de hautes branches et des arbres.
CITÉ D’ORGIES
Cité d’orgies, de balades et de joies,
Cité qui sera fameuse un jour parce qu’au cœur de toi j’ai vécu et chanté,
Ce ne sont pas tes pompes, tes tableaux mouvants ni tes spectacles qui me payent de retour,
Ni les rangées interminables de tes maisons, ni les navires aux quais,
Ni les défilés dans les rues, ni les vitrines brillantes remplies de marchandises,
Ni de converser avec des gens instruits, ni de prendre part aux soirées et aux fêtes,
Non, pas cela,—mais lorsque je passe, ô Manhattan, le fréquent et rapide éclair des yeux qui m’offrent l’affection,
Qui répondent aux miens,—voilà ce qui me paye de retour,
Seuls, des amis, un perpétuel cortège d’amis, me payent de retour.
A UN ÉTRANGER
Etranger qui passes! Tu ne sais pas avec quel désir ardent je te regarde,
Tu dois être sûrement celui que je cherchais ou celle que je cherchais (cela me revient comme le souvenir d’un rêve),
J’ai sûrement vécu une vie de joie quelque part avec toi,
Tout s’évoque au moment où nous passons rapidement l’un près de l’autre, fluides, affectueux, chastes, mûrs,
Tu as grandi avec moi, tu as été un garçon ou une fillette avec moi,
J’ai mangé et j’ai dormi avec toi, ton corps a cessé d’être uniquement ta chose et n’a pas permis au mien d’être uniquement ma chose,
Et tu me donnes le plaisir de tes yeux, de ton visage, de ta chair, lorsque nous nous croisons, et tu prends en échange celui de ma barbe, de ma poitrine, de mes mains,
Je ne te parlerai pas, je penserai à toi quand je serai seul ou quand je m’éveillerai seul la nuit,
J’attendrai, je ne doute pas que nous nous rencontrerons une autre fois,
Je prendrai garde à ne pas te perdre.
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