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William Shakespeare: Roméo Et Juliette

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William Shakespeare Roméo Et Juliette

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Troisième Valet. – Voilà, mon garçon! présent!

Premier Valet. – On vous attend, On vous appelle, On vous demande, on vous cherche dans la grande chambre.

Troisième Valet. – Nous ne pouvons pas être ici et là… Vivement, mes enfants; mettez-y un peu d'entrain, et que le dernier restant emporte tout. (Ils se retirent.)

Entrent le vieux Capulet, puis, parmi la foule des convives, Tybalt, Juliette et la nourrice; enfin Roméo, accompagné de ses amis, tous masqués. Les valets vont et viennent

Capulet. – Messieurs, soyez les bienvenus! Celles de ces dames qui ne sont pas affligées de cors aux pieds vont vous donner de l'exercice!… Ah! ah! mes donzelles! qui de vous toutes refusera de danser à présent? Celle qui fera la mijaurée, celle-là, je jurerai qu'elle a des cors! Eh! je vous prends par l'endroit sensible, n'est-ce pas? (À de nouveaux arrivants.) Vous êtes les bienvenus, messieurs… J'ai vu le temps où, moi aussi, je portais un masque et où je savais chuchoter à l'oreille des belles dames de ces mots qui les charment: ce temps-là n'est plus, il n'est plus, il n'est plus! (À de nouveaux arrivants.) Vous êtes les bienvenus, messieurs… Allons, musiciens, jouez! Salle nette pour le bal! Qu'on fasse place! et en avant, jeunes filles! (La musique joue. les danses commencent. Aux valets.) Encore des lumières, marauds. Redressez ces tables, et éteignez le feu; il fait trop chaud ici. (À son cousin Capulet, qui arrive.) Ah! mon cher ce plaisir inespéré est d'autant mieux venu… Asseyez-vous, asseyez-vous, bon cousin Capulet; car vous et moi, nous avons passé nos jours de danse. Combien de temps y a-t-il depuis le dernier bal où vous et moi nous étions masqués?

Deuxième Capulet. – Trente ans, par Notre-Dame!

Premier Capulet. – Bah! mon cher! pas tant que ça! pas tant que ça! C'était à la noce de Lucentio. Vienne la Pentecôte aussi vite qu'elle voudra, il y aura de cela quelque vingt-cinq ans; et cette fois nous étions masqués.

Deuxième Capulet. – Il y a plus longtemps, il y a plus longtemps: son fils est plus âgé, messire; son fils a trente ans.

Premier Capulet. – Pouvez-vous dire ça! Son fils était encore mineur il y a deux ans.

Roméo, à un valet, montrant Juliette . – Quelle est cette dame qui enrichit la main de ce cavalier, là-bas?

Le Valet. – Je ne sais pas, monsieur.

Roméo. – Oh! elle apprend aux flambeaux à illuminer! Sa beauté est suspendue à la face de la nuit comme un riche joyau à l'oreille d'une Éthiopienne! Beauté trop précieuse pour la possession, trop exquise pour la terre! Telle la colombe de neige dans une troupe de corneilles, telle apparaît cette jeune dame au milieu de ses compagnes. Cette danse finie, j'épierai la place où elle se tient, et je donnerai à ma main grossière le bonheur de toucher la sienne. Mon cœur a-t-il aimé jusqu'ici? Non; jurez-le, mes yeux! Car jusqu'à ce soir, je n'avais pas vu la vraie beauté.

Tybalt, désignant Roméo . – Je reconnais cette voix; ce doit être un Montague… (À un page.) Va me chercher ma rapière, page! Quoi! le misérable ose venir ici, couvert d'un masque grotesque, pour insulter et narguer notre solennité? Ah! par l'antique honneur de ma race, je ne crois pas qu'il y ait péché à l'étendre mort!

Premier Capulet, s'approchant de Tybalt . – Eh bien! qu'as-tu donc, mon neveu? Pourquoi cette tempête?

Tybalt. – Mon oncle, voici un Montague, un de nos ennemis, un misérable qui est venu ici par bravade insulter à notre soirée solennelle.

Premier Capulet. – N'est-ce pas le jeune Roméo?

Tybalt. – C'est lui, ce misérable Roméo!

Premier Capulet. – Du Calme, gentil cousin! laisse-le tranquille; il a les manières du plus courtois gentilhomme; et, à dire vrai, Vérone est fière de lui, comme d'un jouvenceau vertueux et bien élevé. Je ne voudrais pas, pour toutes les richesses de cette ville, qu'ici, dans ma maison, il lui fût fait une avanie. Aie donc patience, ne fais pas attention à lui, c'est ma volonté; si tu la respectes, prends un air gracieux et laisse là cette mine farouche qui sied mal dans une fête.

Tybalt. – Elle sied bien dès qu'on a pour hôte un tel misérable; je ne le tolérerai pas!

Premier Capulet. – Vous le tolérerez! qu'est-ce à dire, monsieur le freluquet! J'entends que vous le tolériez… Allons donc! Qui est le maître ici, vous ou moi? Allons donc! Vous ne le tolérerez pas! Dieu me pardonne! Vous voulez soulever une émeute au milieu de mes hôtes! Vous voulez mettre le vin en perce! Vous voulez faire l'homme!

Tybalt. – Mais, mon oncle, c'est une honte.

Premier Capulet. – Allons, allons, vous êtes un insolent garçon. En vérité, cette incartade pourrait vous coûter cher: Je sais ce que je dis… Il faut que vous me contrariiez!… Morbleu! c'est le moment!… (Aux danseurs.) À merveille, mes chers cœurs!… (À Tybalt.) Vous êtes un faquin… Restez tranquille, sinon… (Aux valets.) Des lumières! encore des lumières! par décence! (À Tybalt.) Je vous ferai rester tranquille, allez! (Aux danseurs.) De l'entrain, mes petits cœurs!

Tybalt. – La patience qu'on m'impose lutte en moi avec une colère obstinée, et leur choc fait trembler tous mes membres… Je vais me retirer; mais cette fureur rentrée, qu'en ce moment on croit adoucie, se convertira en fiel amer (Il sort.)

Roméo, prenant la main de Juliette . – Si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à une douce pénitence: permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.

Juliette. – Bon pèlerin, vous êtes trop sévère pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dévotion. Les saintes mêmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pèlerins; et cette étreinte est un pieux baiser

Roméo. – Les saintes n'ont-elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi?

Juliette. – Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.

Roméo. – Oh! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.

Juliette. – Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.

Roméo. – Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière. (Il l'embrasse sur la bouche.) Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.

Juliette. – Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vôtres.

Roméo. – Vous avez pris le péché de mes lèvres? ô reproche charmant! Alors rendez-moi mon péché. (Il l'embrasse encore.)

Juliette. – Vous avez l'art des baisers.

La Nourrice, à Juliette . – Madame, votre mère voudrait vous dire un mot. (Juliette se dirige vers lady Capulet.)

Roméo, à la nourrice . – Qui donc est sa mère?

La Nourrice. – Eh bien, bachelier sa mère est la maîtresse de la maison, une bonne dame, et sage et vertueuse; j'ai nourri sa fille, celle avec qui vous causiez; je vais vous dire: celui qui parviendra à mettre la main sur elle pourra faire sonner les écus.

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