William Shakespeare - Roméo Et Juliette
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Lady Capulet. – Voici votre père qui vient; faites-lui vous même votre réponse, et nous verrons comment il la prendra.
Entrent Capulet et la nourrice.
Capulet, regardant Juliette qui sanglote . – Quand le soleil disparaît, la terre distille la rosée, mais, après la disparition du radieux fils de mon frère, il pleut tout de bon. Eh bien! es tu devenue gouttière, fillette? Quoi, toujours des larmes! toujours des averses! Dans ta petite personne tu figures à la fois la barque, la mer et le vent: tes yeux, que je puis comparer à la mer ont sans cesse un flux et un reflux de larmes; ton corps est la barque qui flotte au gré de cette onde salée, et tes soupirs sont les vents qui, luttant de furie avec tes larmes, finiront, si un calme subit ne survient, par faire sombrer ton corps dans la tempête… Eh bien, femme, lui avez-vous signifié notre décision?
Lady Capulet. – Oui, messire; mais elle refuse; elle vous remercie. La folle! je voudrais qu'elle fût mariée à son linceul!…
Capulet. – Doucement, je n'y suis pas, je n'y suis pas, femme. Comment! elle refuse! elle nous remercie et elle n'est pas fière, elle ne s'estime pas bien heureuse, tout indigne qu'elle est, d'avoir, par notre entremise, obtenu pour mari un si digne gentilhomme!
Juliette. – Je ne suis pas fière, mais reconnaissante; fière, je ne puis l'être de ce que je hais comme un mal. Mais je suis reconnaissante du mal même qui m'est fait par amour.
Capulet. – Eh bien, eh bien, raisonneuse, qu'est-ce que cela signifie? Je vous remercie et je ne vous remercie pas… Je suis fière et je ne suis pas fière!… Mignonne donzelle, dispensez-moi de vos remerciements et de vos fiertés, et préparez vos fines jambes pour vous rendre jeudi prochain à l'église Saint Pierre en compagnie de Pâris; ou je t'y traînerai sur la claie, moi! Ah! livide charogne! ah! bagasse! Ah! face de suif!
Lady Capulet. – Fi, fi! perdez-vous le sens?
Juliette, s'agenouillant . – Cher père, je vous en supplie à genoux, ayez la patience de m'écouter! Rien qu'un mot!
Capulet. – Au diable, petite bagasse! misérable révoltée! Tu m'entends, rends-toi à l'église jeudi, ou évite de me rencontrer jamais face à face: ne parle pas, ne réplique pas, ne me réponds pas; mes doigts me démangent… Femme, nous croyions notre union pauvrement bénie, parce que Dieu ne nous avait prêté que cette unique enfant; mais, je le vois maintenant, cette enfant unique était déjà de trop, et nous avons été maudits en l'ayant. Arrière, éhontée!
La Nourrice. – Que le Dieu du ciel la bénisse! Vous avez tort, monseigneur, de la traiter ainsi.
Capulet. – Et pourquoi donc, dame Sagesse?… Retenez votre langue, maîtresse Prudence, et allez bavarder avec vos commères.
La Nourrice. – Ce que je dis n'est pas un crime.
Capulet. – Au nom du ciel, bonsoir!
La Nourrice. – Peut-on pas dire un mot?
Capulet. – Paix, stupide radoteuse! Allez émettre vos sentences en buvant un bol chez une commère, car ici nous n'en avons pas besoin.
Lady Capulet. – Vous êtes trop brusque.
Capulet. – Jour de Dieu! j'en deviendrai fou. Le jour, la nuit, à toute heure, à toute minute, à tout moment, que je fusse occupé ou non, seul ou en compagnie, mon unique souci a été de la marier; enfin je trouve un gentilhomme de noble lignée, ayant de beaux domaines, jeune, d'une noble éducation, pétri, comme on dit, d'honorables qualités, un homme aussi accompli qu'un cœur peut le souhaiter, et il faut qu'une petite sotte pleurnicheuse, une poupée gémissante, quand on lui offre sa fortune, réponde: Je ne veux pas me marier je ne puis aimer je suis trop jeune, je vous prie de me pardonner! Ah! si vous ne vous mariez pas, vous verrez comme je vous pardonne; allez paître où vous voudrez, vous ne logerez plus avec moi. Faites-y attention, songez-y, je n'ai pas coutume de plaisanter. Jeudi approche; mettez la main sur votre cœur, et réfléchissez. Si vous êtes ma fille, je vous donnerai à mon ami; si tu ne l'es plus, va au diable, mendie, meurs de faim dans les rues. Car, sur mon âme, jamais je ne te reconnaîtrai, et jamais rien de ce qui est à moi ne sera ton bien. Compte là-dessus, réfléchis, je tiendrai parole. (Il sort.)
Juliette. – N'y a-t-il pas de pitié, planant dans les nuages, qui voie au fond de ma douleur? Ô ma mère bien-aimée, ne me rejetez pas, ajournez ce mariage d'un mois, d'une semaine! Sinon, dressez le lit nuptial dans le sombre monument où Tybalt repose!
Lady Capulet. – Ne me parle plus, car je n'ai rien à te dire; fais ce que tu voudras, car entre toi et moi tout est fini. (Elle sort.)
Juliette. – Ô mon Dieu!… Nourrice, comment empêcher cela? Mon mari est encore sur la terre, et ma foi est au ciel; comment donc ma foi peut-elle redescendre ici-bas, tant que mon mari ne l'aura pas renvoyée du ciel en quittant la terre?… Console-moi, conseille-moi! Hélas! hélas! se peut-il que le ciel tende de pareils pièges à une créature aussi frêle que moi! Que dis-tu? n'as-tu pas un mot qui me soulage? Console-moi, nourrice.
La Nourrice. – Ma foi, écoutez: Roméo est banni; je gage le monde entier contre néant qu'il n'osera jamais venir vous réclamer; s'il le fait, il faudra que ce soit à la dérobée. Donc, puisque tel est le cas, mon avis, c'est que vous épousiez le comte. Oh! c'est un si aimable gentilhomme! Roméo n'est qu'un torchon près de lui!… Un aigle, madame, n'a pas l'œil aussi vert, aussi vif, aussi brillant que Pâris. Maudit soit mon cœur si je ne vous trouve pas bien heureuse de ce second mariage! Il vaut mieux que votre premier Au surplus, votre premier est mort, ou autant vaudrait qu'il le fût, que de vivre sans vous être bon à rien.
Juliette. – Parles-tu du fond du cœur?
La Nourrice. – Et du fond de mon âme; sinon, malédiction à tous deux!
Juliette. – Amen!
La Nourrice. – Quoi?
Juliette. – Oh! tu m'as merveilleusement consolée. Va dire à madame qu'ayant déplu à mon père, je suis allée à la cellule de Laurence, pour me confesser et recevoir l'absolution.
La Nourrice. – Oui, certes, j'y vais. Vous faites sagement. (Elle sort.)
Juliette, regardant s'éloigner la nourrice . – Ô Vieille damnée! abominable démon! Je ne sais quel est ton plus grand crime, ou de souhaiter que je me parjure, ou de ravaler mon seigneur de cette même bouche qui l'a exalté au-dessus de toute comparaison tant de milliers de fois… Va-t'en, conseillère; entre toi et mon cœur il y a désormais rupture. Je vais trouver le religieux pour lui demander un remède; à défaut de tout autre, j'ai la ressource de mourir. (Elle sort.)
ACTE IV
SCÈNE PREMIÈRE
Laurence. – Jeudi, seigneur! le terme est bien court.
Pâris. – Mon père, Capulet le veut ainsi, et je ne retarderai son empressement par aucun obstacle.
Laurence. – Vous ignorez encore, dites-vous, les sentiments de la dame. Voilà une marche peu régulière; et qui ne me plaît pas.
Pâris. – Elle ne cesse de pleurer la mort de Tybalt, et c'est pourquoi je lui ai peu parlé d'amour; car Vénus ne sourit guère dans une maison de larmes. Or son père voit un danger à ce qu'elle se laisse ainsi dominer par la douleur; et, dans sa sagesse, il hâte notre mariage pour arrêter cette inondation de larmes. Le chagrin qui l'absorbe dans la solitude pourra se dissiper dans la société. Maintenant vous connaissez les raisons de cet empressement.
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