William Shakespeare - Beaucoup De Bruit Pour Rien
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(Antonio rentre avec les dames masquées.)
CLAUDIO. – Je suis votre débiteur. – Mais voici d’autres comptes à régler. – Quelle est la dame dont je dois prendre possession?
ANTONIO. – La voici, et je vous la donne.
CLAUDIO. – Eh bien! alors elle est à moi. – Ma belle, laissez-moi voir votre visage.
LÉONATO. – Non, vous ne la verrez point que vous n’ayez accepté sa main en présence de ce religieux, et juré de l’épouser.
CLAUDIO. – Donnez-moi votre main devant ce saint moine. Je suis votre époux, si vous voulez bien de moi.
HÉRO, ôtant son masque. – Lorsque je vivais, je fus votre épouse; et lorsque vous m’aimiez, vous fûtes mon autre époux.
CLAUDIO. – Une autre Héro!
HÉRO. – Rien n’est plus vrai. Une Héro mourut déshonorée; mais je vis, et aussi sûr que je vis, je suis vierge.
DON PÈDRE. – Quoi, l’ancienne Héro! Héro qui est morte!
LÉONATO. – Elle mourut, seigneur, mais tant que vécut son déshonneur.
LE MOINE. – Je puis dissiper tout votre étonnement. Lorsque la sainte cérémonie sera finie, je vous raconterai en détail la mort de la belle Héro: en attendant, familiarisez-vous avec votre surprise, et allons de ce pas à la chapelle.
BÉNÉDICK. – Doucement, doucement, religieux. – Laquelle est Béatrice?
BÉATRICE. – Je réponds à ce nom. Que désirez-vous?
BÉNÉDICK. – Ne m’aimez-vous pas?
BÉATRICE. – Moi! non, pas plus que de raison.
BÉNÉDICK. – En ce cas, votre oncle, et le prince et Claudio ont été bien trompés: ils m’ont juré que vous m’aimiez.
BÉATRICE. – Et vous, est-ce que vous ne m’aimez pas?
BÉNÉDICK. – En vérité, non; pas plus que de raison.
BÉATRICE. – En ce cas, ma cousine, Marguerite et Ursule se sont bien trompées: car elles ont juré que vous m’aimiez.
BÉNÉDICK. – Ils ont juré que vous étiez presque malade d’amour pour moi.
BÉATRICE. – Elles ont juré que vous étiez presque mort d’amour pour moi.
BÉNÉDICK. – Il ne s’agit pas de cela. – Ainsi, vous ne m’aimez donc pas?
BÉATRICE. – Non vraiment; seulement je voudrais récompenser l’amitié.
LÉONATO. – Allons, ma nièce; je suis sûr, moi, que vous aimez ce gentilhomme.
CLAUDIO. – Et moi, je ferai serment qu’il est amoureux d’elle: car voici un écrit tracé de sa main, un sonnet imparfait sorti de son propre cerveau, et qui s’adresse à Béatrice.
HÉRO. – Et en voici un autre, écrit de la main de ma cousine, que j’ai volé dans sa poche et qui renferme l’expression de sa tendresse pour Bénédick.
BÉNÉDICK. – Miracle! voici nos mains qui déposent contre nos cœurs! – Allons, je veux bien de vous: mais, par cette lumière, je ne vous prends que par pitié.
BÉATRICE. – Je ne veux pas vous refuser. – Mais, j’en atteste ce beau jour, je ne cède que vaincue par les importunités; et aussi pour vous sauver la vie: car on m’a dit que vous étiez en consomption.
BÉNÉDICK. – Silence: je veux vous fermez la bouche.
(Il lui donne un baiser.)
DON PÈDRE. – Eh bien! comment te portes-tu, Bénédick, l’homme marié?
BÉNÉDICK. – Je suis bien aise de vous le dire, prince: un collège entier de beaux esprits ne me ferait pas changer d’idées par ses railleries. Pensez-vous que je m’embarrasse beaucoup d’une satire ou d’une épigramme? Non; si un homme se laisse battre par des bons mots [57], il n’aura rien de beau sur lui. Bref, puisque j’ai tentation de me marier, je ne fais plus aucun cas de tout ce que le monde voudra en dire: ainsi ne me raillez jamais de tout ce que j’ai pu dire contre le mariage, car l’homme est un être changeant, et c’est là ma conclusion. – Quant à vous, Claudio, je m’attendais à vous rosser: mais en considération de ce que vous avez bien l’air de devenir mon parent, vivez sans blessure; et aimez ma cousine.
CLAUDIO. – J’espérais que vous auriez refusé Béatrice; et que j’aurais pu vous faire finir sous le bâton votre existence solitaire, pour vous apprendre à être un homme à deux faces; ce que vous serez, sans contredit, si ma cousine ne veille pas sur vous de bien près.
BÉNÉDICK. – Allons, allons, nous sommes amis. – Un tour de danse avant d’être mariés, afin que nous puissions alléger nos cœurs et les talons de nos femmes.
LÉONATO. – La danse viendra après.
BÉNÉDICK. – Nous commencerons par là, sur ma parole. – Allons, musique, jouez. – Prince, vous êtes mélancolique: prenez-moi une femme. Il n’est point de bâton plus vénérable que celui dont la pomme est garnie de corne.
(Entre un messager.)
LE MESSAGER. – Seigneur, votre frère don Juan a été pris dans sa fuite, et une escorte de gens armés l’a ramené à Messine.
BÉNÉDICK. – Ne songez pas à lui jusqu’à demain: je vous donnerai l’idée d’une bonne punition pour lui. – Allons, flûtes, partez.
(On danse, ensuite tous sortent.)
Fin du cinquième et dernier acte.
(1598)
[1] Montanto est un des anciens termes de l’escrime et s’appliquait à un fier-à-bras, à un bravache.
[2]Il était d’usage parmi les gladiateurs d’écrire des billets portant des défis. Flight et bird bolt étaient différentes sortes de flèches.
[3] A stuffed man.
[4] Fair , beau et blond.
[5]Dans quelques provinces d’Angleterre, on enfermait autrefois un chat avec de la suie dans une bouteille de bois (semblable à la gourde des bergers), et on la suspendait à une corde. Celui qui pouvait en briser le fond en courant, et être assez adroit pour échapper à la suie et au chat qui tombait alors, était le héros de ce divertissement cruel.
[6]Adam Bell, fameux archer.
[7] Heart-burn .
[8] Dat Deus inutili cornua curta bovi .
[9]Un vieux proverbe disait: Les vieilles pucelles conduisent les singes en enfer .
[10] Friend , un ami; nous disons encore un bon ami , dans le même sens.
[11]Tout ce dialogue de Marguerite avec Bénédick est attribué, par d’autres, à Balthazar.
[12]Comme signe d’un tempérament froid. Nous disons encore: Vous avez les mains fraîches, vous devez être fidèle .
[13] The hundred merry tales , collection populaire d’anecdotes licencieuses et de facéties sans finesse, publiée par John Rastell, au commencement du XVIe siècle, et réimprimée, il y a quelques années, par M. Singer, sous le titre: Shakspeare’s Jest Book .
[14]Allusion aux figures de cire des sorcières. Une ancienne superstition leur attribuait aussi le pouvoir de changer l’eau et le vin en sang.
[15]Parure des citoyens opulents du temps de Shakspeare.
[16]Allusion à l’aveugle de Lazarille de Tormes.
[17]«Ce qui reste de la fille de Sion est comme une cabane dans un vignoble, comme une loge nocturne dans un jardin de concombres.» ( Isaïe , chap. 1.)
[18]Déesse de la vengeance ou de la discorde.
[19]Souverain de l’Abyssinie, ou de la Haute-Asie.
[20]J’ai perdu ma beauté, les maris seront rares.
[21] What life is in that to be the death of this marriage?
[22] Stalk on , terme de chasse.
[23] Antick , bouffon des anciennes farces anglaises. Le nom d’ antick indique, selon Warburton, l’idée traditionnelle des anciens mimes dont Apulée nous dit: mimi centunculo fuligine faciem obducti .
[24]Quelques commentateurs veulent lire anglet , une tête d’épingle à cheveux qui représentait autrefois des figures taillées, et le plus souvent une tête bizarre.
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