William Shakespeare - Beaucoup De Bruit Pour Rien
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BÉATRICE. – Toutes ensemble qui constituent un état de mal si politique qu’il n’est pas possible à une seule vertu de s’y glisser. – Mais vous, quelle est de mes bonnes qualités celle qui vous a fait endurer l’amour pour moi?
BÉNÉDICK. – Endurer l’amour: bonne épithète! Oui, en effet, j’endure l’amour, car je vous aime malgré moi.
BÉATRICE. – En dépit de votre cœur, je le crois aisément. Hélas! le pauvre cœur! si vous lui faites de la peine pour l’amour de moi, je lui ferai de la peine pour l’amour de vous, car jamais je n’aimerai ce que hait mon ami.
BÉNÉDICK. – Vous et moi, nous avons trop de bon sens pour nous faire l’amour tranquillement.
BÉATRICE. – Cet aveu n’en est pas la preuve: il n’y a pas un homme sage sur vingt qui se loue lui-même.
BÉNÉDICK. – Vieille coutume, vieille coutume, Béatrice; bonne dans le temps des bons vieillards. Mais dans ce siècle, si un homme n’a pas le soin d’élever lui-même sa tombe avant de mourir, il ne vivra pas dans son monument plus longtemps que ne dureront le son de la cloche funèbre et les larmes de sa veuve.
BÉATRICE. – Et combien croyez-vous qu’elles durent?
BÉNÉDICK. – Quelle question! Eh! mais, une heure de cris et un quart d’heure de pleurs: en conséquence, il est fort à propos pour le sage, si Don Ver [55](sa conscience) n’y trouve pas d’empêchement contraire, d’être le trompette de ses propres vertus, comme je le suis pour moi-même: en voilà assez sur l’article de mon panégyrique, à moi, qui me rendrai témoignage que j’en suis digne. – À présent, dites-moi, comment va votre cousine?
BÉATRICE. – Fort mal.
BÉNÉDICK. – Et vous-même?
BÉATRICE. – Fort mal aussi.
BÉNÉDICK. – Servez Dieu, aimez-moi, et, corrigez-vous. Je vais vous quitter là-dessus, car voici quelqu’un de fort pressé qui accourt.
(Entre Ursule.)
URSULE. – Madame, il faut venir auprès de votre oncle: il y a bien du tumulte au logis, vraiment. Il est prouvé que ma maîtresse Héro a été faussement accusée; que le prince et Claudio ont été grossièrement trompés, et que c’est don Juan qui est l’auteur de tout; il s’est enfui; il est parti: voulez-vous venir sur-le-champ?
BÉATRICE. – Voulez-vous, seigneur, venir entendre ces nouvelles?
BÉNÉDICK. – Je veux vivre dans votre cœur, mourir sur vos genoux, être enseveli dans vos yeux; et en outre je veux aller avec vous chez votre oncle.
(Ils sortent.)
SCÈNE III
L’intérieur d’une église.
Don Pèdre, Claudio, précédés de musiciens et de flambeaux.
CLAUDIO. – Est-ce là le monument de Léonato?
UN SERVITEUR. – Oui, seigneur.
CLAUDIO lisant l’épitaphe.
Victime de langues calomnieuses
Héro mourut, et gît ici.
La mort, pour réparer son injure,
Lui donne un renom qui ne mourra jamais.
Celle qui mourut avec honte
Vit, dans la mort, d’une gloire pure.
(Il fixe l’épitaphe.)
Et toi que je suspends sur son tombeau, parle encore à sa louange quand ma voix sera muette. – Vous, musiciens, commencez et chantez votre hymne solennel.
(Il chante.)
Pardonne, ô déesse de la nuit,
À ceux qui ont tué ta jeune vierge [56]
C’est pour expier leur erreur,
Qu’ils viennent avec des hymnes de douleur,
Autour de sa tombe.
Ô nuit, seconde nos gémissements!
Aide-nous à soupirer et à gémir,
Profondément! profondément!
Tombeaux, ouvrez-vous, rendez vos morts,
Jusqu’à ce que sa mort soit pleurée,
Tristement, tristement.
CLAUDIO. – Maintenant, bonne nuit à tes os! tous les ans je viendrai te rendre tribut.
DON PÈDRE. – Adieu, messieurs. Éteignez vos flambeaux; les loups ont dévoré leur proie; et voyez, la douce Aurore, précédant le char du Soleil, parsème de taches grisâtres l’Orient assoupi. Recevez tous nos remerciements, et laissez-nous: adieu.
CLAUDIO. – Adieu, mes amis: et que chacun reprenne son chemin.
DON PÈDRE. – Sortons de ces lieux: allons revêtir d’autres habits, et aussitôt nous nous rendrons chez Léonato.
CLAUDIO. – Que l’hymen qui se prépare ait pour nous une issue plus heureuse que celui qui vient de nous obliger à ce tribut de douleur!
(Ils sortent tous.)
SCÈNE IV
Appartement dans la maison de Léonato.
Léonato, Bénédick, Marguerite, Ursule, Antonio, le moine et Héro.
LE MOINE. – Ne vous l’avais-je pas dit, qu’elle était innocente?
LÉONATO. – Le prince et Claudio le sont aussi: ils ne l’ont accusée que déçus par l’erreur que vous avez entendu raconter. Mais Marguerite est un peu coupable dans ceci, quoique involontairement, comme il le paraît par l’examen approfondi de cette affaire.
ANTONIO. – Allons, je suis bien aise que tout ait tourné si heureusement.
BÉNÉDICK. – Et moi aussi, étant autrement engagé par ma parole à forcer le jeune Claudio à me faire raison là-dessus.
LÉONATO. – Allons, ma fille, retirez-vous avec vos femmes dans une chambre écartée; et lorsque je vous enverrai chercher, venez ici masquée. Le prince et Claudio m’ont promis de venir me voir, à cette heure même. – (À Antonio.) Vous savez votre rôle, mon frère. Il faut que vous serviez de père à la fille de votre frère, et que vous la donniez au jeune Claudio.
(Héro sort suivie de ses femmes.)
ANTONIO. – Je le ferai, d’un visage assuré.
BÉNÉDICK. – Mon père, je crois que j’aurai besoin d’implorer votre ministère.
LE MOINE. – Pour quel service, seigneur?
BÉNÉDICK. – Pour m’enchaîner ou me perdre, l’un ou l’autre. – Seigneur Léonato, c’est la vérité, digne seigneur, que votre nièce me regarde d’un œil favorable.
LÉONATO. – C’est ma fille qui lui a prêté ces yeux-là, rien n’est plus vrai.
BÉNÉDICK. – Et moi, en retour, je la vois des yeux de l’amour.
LÉONATO. – Vous tenez, je crois, ces yeux de moi, de Claudio et du prince: mais quelle est votre volonté?
BÉNÉDICK. – Votre réponse, seigneur, est énigmatique; mais pour ma volonté, – ma volonté est que votre bonne volonté daigne s’accorder avec la nôtre, – pour nous unir aujourd’hui dans le saint état du mariage… Voilà pourquoi, bon religieux, je réclame votre secours.
LÉONATO. – Mon cœur est d’accord avec votre désir.
LE MOINE. – Et je suis prêt à vous accorder mon secours. – Voici le prince et Claudio.
(Entrent don Pèdre et Claudio avec leur suite.)
DON PÈDRE. – Salut à cette belle assemblée!
LÉONATO. – Salut, prince; salut, Claudio. Nous vous attendons ici. (À Claudio.) Êtes-vous toujours déterminé à épouser aujourd’hui la fille de mon frère?
CLAUDIO. – Je persévère dans mon engagement, fût-elle une Éthiopienne.
LÉONATO, à son frère. – Appelez-la, mon frère: voici le religieux tout prêt.
(Antonio sort.)
DON PÈDRE. – Ah! bonjour, Bénédick. Quoi! qu’y a-t-il donc pour que vous ayez aussi un visage du mois de février si glacé, si nébuleux, si sombre?
CLAUDIO. – Je crois qu’il rêve au buffle sauvage. Allons, rassurez-vous, mon garçon, nous dorerons vos cornes, et toute l’Europe sera enchantée de vous voir, comme jadis Europe fut enchantée du puissant Jupiter, quand il voulut faire en amour le rôle du noble animal.
BÉNÉDICK. – Le taureau Jupiter, comte, avait un mugissement agréable; apparemment que quelque taureau étranger de cette espèce fit sa cour à la vache de votre père, et que de cette belle union il sortit un jeune veau qui vous ressemblait beaucoup, car vous avez précisément son mugissement.
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