William Shakespeare - Beaucoup De Bruit Pour Rien
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VERGES. – Voyez, voici venir le seigneur Léonato, et le sacristain aussi.
(Léonato revient avec Antonio et le sacristain.)
LÉONATO. – Quel est le misérable?… Faites-moi voir ses yeux, afin que, lorsque j’apercevrai un homme qui lui ressemble, je puisse l’éviter; lequel est-ce d’entre eux?
BORACHIO. – Si vous voulez connaître l’auteur de vos maux, regardez-moi.
LÉONATO. – Es-tu le vil esclave dont le souffle a tué mon innocente enfant?
BORACHIO. – Oui; c’est moi seul.
LÉONATO. – Seul? Non, non, misérable, tu te calomnies toi-même. Voilà un couple d’illustres personnages (le troisième s’est enfui) qui y ont mis la main. Je vous rends grâces, princes, de la mort de ma fille. Inscrivez-la parmi vos nobles et beaux exploits. Si vous voulez y réfléchir, c’est une glorieuse action.
CLAUDIO. – Je ne sais comment implorer votre patience; cependant il faut que je parle. Choisissez vous-même votre vengeance; imposez-moi la pénitence que vous pourrez inventer pour punir mon crime; et cependant je n’ai péché que par méprise.
DON PÈDRE. – Et moi de même, sur mon âme; et cependant, pour donner satisfaction à ce digne vieillard, je me courberais sous n’importe quel poids pesant il voudrait m’imposer.
LÉONATO. – Je ne puis vous ordonner de commander à ma fille de vivre; cela est impossible. Mais je vous prie tous deux de proclamer ici, devant tout le peuple de Messine, qu’elle est morte innocente; et si votre amour peut trouver quelques vers touchants, suspendez-les en épitaphe, sur sa tombe et chantez-les sur ses restes. Chantez-les ce soir. – Demain matin, rendez-vous à ma maison, et puisque vous ne pouvez pas être mon gendre, devenez du moins mon neveu. Mon frère a une fille qui est presque trait pour trait le portrait de ma fille qui est morte, et elle est l’unique héritière de nous deux; donnez-lui le titre que vous auriez donné à sa cousine; là expire ma vengeance.
CLAUDIO. – Ô noble seigneur, votre excès de bonté m’arrache des larmes. J’embrasse votre offre, et désormais disposez du pauvre Claudio.
LÉONATO. – Ainsi, demain matin je vous attendrai chez moi; je prends ce soir congé de vous. – Ce misérable sera confronté avec Marguerite qui, je le crois, est complice de cette mauvaise action, et gagnée par votre frère.
BORACHIO. – Non, sur mon âme, elle n’y eut aucune part; et elle ne savait pas ce qu’elle faisait, lorsqu’elle me parlait: au contraire, elle a toujours été juste et vertueuse dans tout ce que j’ai connu d’elle.
DOGBERRY. – En outre, seigneur (ce qui, en vérité, n’a pas été mis en blanc et en noir), ce plaignant que voilà, le criminel, m’a appelé âne. Je vous en conjure, souvenez-vous-en dans sa punition; et encore la garde les a entendus parler d’un certain La Mode: ils disent qu’il porte une clef à son oreille, avec une boucle de cheveux qui y est suspendue, et qu’il emprunte de l’argent au nom de Dieu; ce qu’il a fait si souvent et depuis si longtemps, sans jamais le rendre, qu’aujourd’hui les hommes ont le cœur endurci, et ne veulent rien prêter pour l’amour de Dieu: je vous en prie, examinez-le sur ce chef.
LÉONATO. – Je te remercie de tes peines et de tes bons offices.
DOGBERRY. – Votre Seigneurie parle comme un jeune homme bien reconnaissant et bien vénérable; et je rends grâces à Dieu pour vous.
LÉONATO. – Voilà pour tes peines.
DOGBERRY. – Dieu garde la fondation!
LÉONATO. – Va, je te décharge de ton prisonnier, et je te remercie.
DOGBERRY. – Je laisse un franc vaurien entre les mains de votre Seigneurie, et je conjure votre Seigneurie de le bien châtier vous-même pour l’exemple des autres. Dieu conserve votre Seigneurie! Je fais des vœux pour le bonheur de votre Seigneurie: Dieu vous rende la santé. – Je vous donne humblement la liberté de vous en aller; et si l’on peut vous souhaiter une heureuse rencontre, Dieu nous en préserve! (À Verges.) Allons-nous-en, voisin.
(Dogberry et Verges sortent.)
LÉONATO. – Adieu, seigneurs; jusqu’à demain matin.
ANTONIO. – Adieu, seigneurs, nous vous attendons demain matin.
DON PÈDRE. – Nous n’y manquerons pas.
CLAUDIO. – Cette nuit je pleurerai Héro.
LÉONATO, à la garde. – Emmenez ces hommes avec nous: nous voulons causer avec Marguerite, et savoir comment est venue sa connaissance avec ce mauvais sujet.
SCÈNE II
Le jardin de Léonato.
Bénédick et Marguerite se rencontrent et s’abordent.
BÉNÉDICK. – Ah! je vous en prie, chère Marguerite, obligez-moi en me faisant parler à Béatrice.
MARGUERITE. – Voyons, voulez-vous me composer un sonnet à la louange de ma beauté?
BÉNÉDICK. – Oui, et en style si pompeux, que nul homme vivant n’en approchera jamais; car, dans l’honnête vérité, vous le méritez bien.
MARGUERITE. – Aucun homme n’approchera de moi? Quoi donc! resterai-je toujours en bas de l’escalier?
BÉNÉDICK. – Votre esprit est aussi vif qu’un lévrier: il atteint d’un saut sa proie.
MARGUERITE. – Et le vôtre émoussé comme un fleuret d’escrime, qui touche mais ne blesse pas.
BÉNÉDICK. – C’est l’esprit d’un homme de cœur, Marguerite, qui ne voudrait pas blesser une femme. – Je vous prie, appelez Béatrice, je vous rends les armes, et jette mon bouclier à vos pieds [54].
MARGUERITE. – C’est votre épée qu’il faut nous rendre: nous avons les bouchers à nous.
BÉNÉDICK. – Si vous vous en servez, Marguerite, il vous faut mettre la pointe dans l’étau; les épées sont des armes dangereuses pour les filles.
MARGUERITE. – Allons, je vais vous appeler Béatrice, qui, je crois, a des jambes.
BÉNÉDICK. – Et qui par conséquent viendra.
(Marguerite sort.)
(Il chante.)
Le dieu d’amour
Qui est assis là-haut,
Me connaît, me connaît
Il sait combien je mérite…
Comme chanteur, veux-je dire; mais comme amant?… Léandre, le bon nageur; Troïlus, qui employa le premier Pandare; et un volume entier de ces marchands de tapis dont les noms coulent encore avec tant de douceur sur la ligne unie d’un vers blanc, non, jamais aucun d’eux ne fut si absolument bouleversé par l’amour, que l’est aujourd’hui mon pauvre individu. Diantre! je ne saurai le prouver en vers: j’ai essayé; mais je ne peux trouver d’autre rime à tendron que poupon : rime innocente! À mariage, cocuage ; rime sinistre, école, folle , rime bavarde. Toutes ces rimes sont de mauvais présage: non, je ne suis point né sous une étoile poétique, et je ne puis faire ma cour en termes pompeux.
(Entre Béatrice.)
BÉNÉDICK. – Chère Béatrice, vous voulez donc bien venir quand je vous appelle?
BÉATRICE. – Oui, seigneur, et vous quitter dès que vous me l’ordonnerez.
BÉNÉDICK. – Oh! restez seulement avec moi jusqu’alors.
BÉATRICE. – Alors est dit: adieu donc. – Et pourtant, avant de m’en aller que j’emporte ce pourquoi je suis venue, c’est de savoir ce qui s’est passé entre vous et Claudio.
BÉNÉDICK. – Seulement des paroles aigres; et là-dessus je veux vous donner un baiser.
BÉATRICE. – Des paroles aigres, ce n’est qu’un souffle aigre, et un souffle aigre n’est qu’une haleine aigre, une haleine aigre est dégoûtante; je m’en irai sans votre baiser.
BÉNÉDICK. – Vous avez détourné le mot de son sens naturel, tant votre esprit est effrayant! Mais, pour vous dire les choses sans détour, Claudio a reçu mon défi; et, ou j’apprendrai bientôt de ses nouvelles, ou je le dénonce pour un lâche. – Et vous, maintenant, dites-moi, je vous prie, à votre tour, laquelle de mes mauvaises qualités vous a rendue amoureuse de moi?
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