Bernard Gausseron - La Vie en Famille - Comment Vivre à Deux?
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Que la bru fasse preuve de ces sentiments, et, si la belle-mère lui refuse une part dans son affection, – que voulez-vous? – la belle-mère méritera tous les sarcasmes et toutes les malédictions que la satire populaire lui a toujours si libéralement octroyés.
C'est bien à regret que nous avons dû commencer par les parents cette revue des ennemis que doit redouter le jeune ménage. Mais quand on a à dire une vérité désagréable, mieux vaut la dire du premier coup. C'est à eux, d'un côté, et aux nouveaux mariés de l'autre, de ne pas changer en un fléau, également funeste au bonheur de tous, l'affection profonde par laquelle le père, la mère et les enfants se sentent liés les uns aux autres. Il suffit de s'imposer, d'une part, des ménagements et des respects dont les fils et les filles ne se doivent départir jamais, et, de l'autre, un peu de désintéressement, disons même, si vous voulez, d'abnégation. Le problème n'est insoluble pour personne, et on le voit bien, après tout, au grand nombre de ceux qui le résolvent.
Une autre catégorie d'ennemis, moins intéressants et plus perfides, est celle des amies d'enfance. Il faut lire, dans le Code conjugal d'Horace Raisson, les pages de fine physiologie qu'il leur consacre. «Dès qu'il est question dans le monde du mariage d'une jeune personne, les amies de pension accourent: à leurs questions volubiles, on juge que c'est la curiosité bien plus qu'un tendre intérêt qui les excite… «Tu te maries? ton prétendu est-il aimable, beau?.. l'aimes-tu?.. voyons la corbeille?» Puis viennent les commentaires, les projets. On se quitte: celles qui sont filles lèvent au ciel un regard d'envie; celles qui sont mariées poussent un soupir de regret ou de souvenance.
«Après la noce, où les amies de pension se sont fait remarquer par leur petit air important, les visites deviennent plus fréquentes; chaque jour on propose, on engage quelque partie nouvelle. La promenade, les marchands, la campagne, le spectacle s'emparent si bien de tous les moments de la jeune femme, que son mari trouve à peine le temps de l'entrevoir dans le cours de la journée.
«C'est là le moindre inconvénient de ce redoublement de tendresse renouvelée du pensionnat.
«Mais le mari hasarde un léger reproche; sa femme reconnaît son tort involontaire, et promet sincèrement de ne plus se laisser ainsi ravir le temps qu'elle peut passer si heureuse près de l'époux qu'elle aime. Elle refuse donc les invitations que ses amies viennent lui faire. Celles-ci s'étonnent, se piquent, la pressent de questions; la jeune femme avoue enfin que son mari paraît désirer la voir plus souvent près de lui. – Ah! Monsieur est jaloux! – Non, il m'aime. – Le despote! laisse-le faire, ce sera bientôt une tyrannie; que tu seras heureuse, ainsi claquemurée! Mon mari a voulu me mener ainsi; j'ai bien souffert à le contrarier; maintenant il en passe par où je veux. – Mais, mes amies, vous vous méprenez; mon mari n'exige rien, ne se plaint de rien; je pense seulement que, sans fuir le plaisir, je puis lui consacrer plus d'instants. – Pauvre petite! si douce, si résignée… Puis arrive le chapitre des conseils. «Leur instance est d'abord bien faible; mais, à force de revenir à la charge, de répéter des plaintes, de faire des comparaisons, de saisir de fausses apparences, elles tournent bientôt la tête de la jeune épouse, qui troque enfin le bonheur contre la dissipation.»
Le tableau qui précède, et qui n'est point chargé, explique et justifie cet autre passage qui pourrait sembler, au premier abord, dépasser la vérité.
«Beaucoup de maris redoutent pour leurs femmes la société des jeunes gens, et préfèrent les voir entourées de femmes; ils ont tort. On pourrait dire avec justesse: «Les amies de pension ont plus désuni de ménages que les galants.»
Il est clair que ces remarques sont applicables à tous les degrés de l'échelle sociale. Il n'est pas nécessaire d'avoir été «en pension» pour avoir des dangers analogues à redouter et à fuir. Les amies d'atelier, les voisines, les habituées de la loge de la concierge opèrent, dans un milieu différent, de la même manière pour amener les mêmes résultats.
L'homme, de son côté, n'a pas à veiller avec moins de soin à ne pas se laisser circonvenir par ses amis de la veille qui, s'ils ne l'entraînent pas à conserver en dehors de chez lui les habitudes de la vie de garçon, ont vite fait de les apporter avec eux dans son intérieur, qu'ils envahissent et où ils s'installent avec le sans-façon et l'empressement de célibataires convaincus qu'on ne se marie qu'à leur bénéfice.
«Les nouveaux mariés doivent apporter un soin sévère dans le choix des personnes qui, reçues habituellement chez eux, passeront dans le monde pour les amis de la maison. On juge de la portée, des opinions, du caractère des gens, par les liaisons qu'ils forment; et souvent les amitiés d'un mari compromettent la réputation et le bonheur de sa femme.»
Sans prendre à la lettre l'exclamation d'un misanthrope: «O mes amis, n'ayez jamais d'amis!» on peut dire que les jeunes époux ne sauraient, chacun pour leur part, être trop réservés dans le choix des amis qu'ils admettent dans leur intimité, et qu'il doit suffire qu'une personne ne plaise pas à l'un d'eux pour que la maison lui soit irrévocablement fermée.
Depuis qu'il y a des gens qui commandent et des gens qui obéissent – bien ou mal, – on répète sur tous les tons et avec toutes les variantes: Notre ennemi, c'est notre maître . Il serait tout aussi exact de renverser la proposition et de dire: Notre ennemi, c'est qui nous sert .
«Il n'est point de métier plus mal fait, ni plus chèrement payé que celui de domestique», dit l'auteur des Doutes sur différentes opinions reçues dans la Société .
Il en était ainsi bien avant lui, et je crois que, depuis la fin de l'époque patriarcale, le bon serviteur a toujours été une perle rare et de grand prix. On a pu dire avec raison qu'au dix-huitième siècle le métier de valet menait à tout, même aux plus grands honneurs et aux plus hautes charges de l'État. Aujourd'hui les avenues sont encombrées par d'autres professions, chacun le sait; mais les exigences des domestiques n'en vont pas moins croissant. Une chronique signée Alfred Baude, que je lisais naguère dans le journal l'Estafette , m'en fournit deux exemples amusants. Je ne saurais en garantir l'authenticité, mais ils n'ont, par le temps qui court, rien d'invraisemblable.
«Le duc de B… avait besoin d'un valet de chambre. Un monsieur se présente avec la physionomie et la tenue d'un notaire.
» – Monsieur le duc, je souffre d'une dyspepsie, je ne puis manger de bœuf et ne peux boire que du bordeaux.
» – Soit!
» – Monsieur le duc, mon médecin me défend de veiller le soir et exige que je sois toujours couché à dix heures.
» – Soit!
» – Monsieur le duc, j'ai quelques amis que je reçois une fois par semaine, et une fois par semaine aussi j'ai l'habitude d'aller au spectacle; j'espère que vous voudrez bien me donner ces deux soirées.
» – Mon cher, reprit froidement le duc de B… ma maison ne saurait vous convenir, cherchez-en une autre, et si par hasard vous trouviez une seconde place comme celle-là, dites-le-moi, j'y mettrai mon fils.»
Lord Henry Seymour racontait qu'il avait trouvé une fois un valet de chambre qui lui plaisait beaucoup. Au moment de l'arrêter, le valet s'inclina et dit: «Je ne peux entrer au service de Votre Seigneurie.
» – Pourquoi donc? fit lord Henry, fort intrigué.
»Votre Seigneurie a le pied trop petit, je ne pourrais jamais entrer dans ses bottes».
Leurs investigations vont au delà de la chaussure, au delà même de la garde-robe et de l'office. Le caractère, la nature morale de leurs maîtres et de leurs maîtresses est scrutée et analysée par eux, non sans perspicacité, en ce qui se rapporte à leurs intérêts immédiats. Voici un document précieux, trouvé providentiellement dans un livre de cuisine:
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