Sigmund Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne

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V. Un de mes collègues, possédant une vaste culture philosophique, auquel j'ai eu récemment l'occasion d'exposer quelques exemples d'oubli de noms accompagnés de leur analyse, s'est empressé de me répondre: «C'est très beau; mais chez moi l'oubli de noms se produit autrement.» La réponse est trop facile; je ne crois pas que mon collègue ait jamais songé à faire J'analyse d'un oubli de nom; il ne put d'ailleurs pas me dire comment se produisaient chez lui ces oublis. Mais sa remarque touche à un problème que beaucoup de personnes sont tentées de considérer comme ayant une importance capitale. L'explication des actes manqués et accidentels que nous proposons a-t-elle une portée générale ou ne vaut-elle que pour des cas isolés? Et, dans ce dernier cas, dans quelles conditions peut-elle être étendue aux phénomènes ayant un mode de production différent? Mon expérience et mes observations personnelles ne me permettent pas de répondre à cette question. Je puis seulement affirmer que les rapports que j'ai établis dans cet ouvrage sont loin d'être rares, car toutes les fois que je les ai recherchés, soit dans des cas me concernant personnellement, soit dans des exemples se rapportant à mes malades, j'ai pu en constater la réalité ou, dans les cas les moins favorables, trouver de bonnes raisons d'admettre cette réalité. Il n'est pas étonnant que l'on ne trouve pas toujours et dans tous les cas le sens caché d'un acte symptomatique, car il faut se rappeler le rôle décisif que jouent souvent les résistances intérieures qui, selon la force et l'intensité qu'elles possèdent, s'opposent plus ou moins à la solution du problème recherchée par l'analyse. Il n'est pas davantage possible d'interpréter chaque rêve, sans exception, qu'on fait soi-même ou que fait un malade; il suffit, pour que la portée générale de la théorie se trouve confirmée, de pouvoir pénétrer un peu plus loin, aussi loin que possible, dans l'ensemble caché. Tel rêve qui se montre réfractaire à l'analyse, lorsqu'on veut la tenter dès le lendemain, laisse souvent révéler son mystère une semaine ou un mois après, lorsqu'un changement réel survenu dans l'intervalle, a diminué les forces des facteurs psychiques en lutte entre eux. On peut en dire autant de l'explication dos actes accidentels et symptomatiques; l'exemple de l'erreur citée plus haut: «en tonneau à travers l'Europe», m'a fourni l'occasion de montrer comment un symptôme d'abord inexplicable devient accessible à l'analyse, lorsque l'intérêt réel pour les idées refoulées subit une réduction. Tant qu'il était possible que mon frère reçoive avant moi le titre tant convoité, cette erreur de lecture a résisté à toutes les tentatives d'analyse; mais le jour où j'eus la certitude que ce fait ne se produirait pas, j'ai trouvé le chemin qui devait me conduire à la solution de l'énigme. Il serait donc inexact d'affirmer que tous les cas qui résistent à l'analyse sont produits à la faveur de mécanismes autres que ceux que nous indiquons; pour que cette affirmation soit vraie, elle devrait pouvoir s'appuyer sur d'autres arguments que les arguments purement négatifs. Il est probable que, même chez les hommes normaux, la tendance à croire à la possibilité d'une autre explication des actes symptomatiques et accidentels ne repose sur aucune base réelle; cette tendance n'est, à son tour, qu'une manifestation de ces mêmes forces psychiques qui ont produit le mystère et qui, pour cette raison, s'efforcent de le maintenir et s'opposent à son éclaircissement.

Nous ne devons pas oublier, d'autre part, que les idées et tendances refoulées ne trouvent pas dans les actes symptomatiques et accidentels une expression complète. Les conditions techniques qui rendent possible ce glissement, cette dérivation des innervations doivent exister indépendamment de ces actes; mais ces conditions sont utilisées volontiers par l'intention de l'idée refoulée d'acquérir une expression consciente. Quelles sont les relations structurelles et fonctionnelles qui se prêtent à cette intention des idées refoulées? Philosophes et philologues se sont efforcés de les rechercher et de les établir pour les cas de lapsus linguae . Si nous distinguons ici, parmi les conditions des actes symptomatiques et accidentels, entre le motif inconscient et les relations physiologiques et psychologiques qui viennent lui prêter leur appui, il reste encore à résoudre la question de savoir si, dans les limites de la santé, il existe encore d'autres facteurs qui, à l'instar du motif inconscient et à sa place, sont capables d'utiliser les mêmes relations pour produire des actes symptomatiques et accidentels. La discussion de cette question dépasse le cadre que nous nous sommes assigné.

Il n'entre d'ailleurs pas dans mes intentions d'aggraver les différences, déjà assez grandes, qui existent entre la conception psychanalytique et la conception courante des actes manqués. Je préfère attirer l'attention sur des cas où ces différences se trouvent plutôt atténuées. Dans les cas les plus simples et les moins accentués de lapsus de la parole et de l'écriture, où il s'agit d'une simple fusion de mots où d'une omission de mot ou de lettres, les interprétations compliquées ne sont pas de mise. Du point de vue de la psychanalyse, il faut affirmer qu'il s'agit dans ces cas d'un trouble quelconque de l'intention, mais on se trouve dans l'impossibilité de dire quelle est l'origine du trouble et quel est le but auquel il vise. Il n'a d'ailleurs réussi qu'à manifester son existence. Dans ces mêmes cas, on constate l'intervention de facteurs dont nous n'avons jamais nié l'existence et qui, comme la ressemblance phonétique et certaines associations psychologiques, ne peuvent que favoriser la production du lapsus. Mais, du point de vue scientifique, il est raisonnable d'exiger que ces cas rudimentaires de lapsus de la parole, ici de l'écriture, soient jugés d'après des cas plus prononcés et mieux accentués, dont l'examen a fourni des indications d'une justesse incontestable sur le déterminisme des actes manqués.

VI. Depuis nos considérations sur les lapsus de la parole, nous nous sommes contentés de montrer que les actes manqués ont une motivation cachée, et nous nous sommes servis de la psychanalyse pour nous frayer une voie vers la connaissance de cette motivation. Quant à la nature générale et aux particularités des facteurs psychiques qui s'expriment dans les actes manqués, nous ne nous en sommes guère occupés jusqu'à présent ou, du moins, nous n'avons pas essayé de les définir de plus près de et rechercher les lois auxquelles elles obéissent. Nous ne nous proposons pas d'épuiser ici le sujet, car les premiers pas que nous ferions dans cette voie nous montreraient qu'il doit être abordé par un autre côté. On peut, à ce propos, formuler plusieurs questions que je me bornerai à citer en en montrant la portée:

1° Quel est le contenu et quelle est l'origine des idées ct tendances qui s'expriment dans les actes accidentels et symptomatiques?

2° Quelles sont les conditions nécessaires pour qu'une idée ou une tendance soit obligée de recourir, pour s'exprimer, à cet expédient?

3° Peut-on établir des rapports constants et univoques entre le genre de l'acte manqué et les qualités de l'idée ou de la tendance qui s'exprime dans cet acte?

Je commencerai par citer quelques matériaux susceptibles de fournir les éléments d'une réponse à la troisième de ces questions. En discutant les exemples de lapsus de la parole, nous avons jugé nécessaire de dépasser le contenu du discours intentionnel et de chercher la cause du trouble de la parole en dehors de l'intention. Dans un certain nombre de cas la personne ayant commis le lapsus était parfaitement consciente de sa cause. Dans les cas en apparence les plus simples et les plus manifestes, c'était un autre concept, mais à peu près semblable au point de vue phonétique, qui était venu troubler l'expression, sans qu'on puisse savoir pourquoi le concept avait réussi à supplanter le premier (les «contaminations» de Meringer et Mayer). Dans un autre groupe de cas, l'élimination d'un concept étai, motivée par une considération qui n'avait cependant pas été assez forte pour rendre J'élimination complète (voir le lapsus: z um Vorschwein gekommen): ici encore la personne ayant commis le lapsus a conscience du concept refoulé. C'est seulement à propos des cas faisant partie du troisième groupe qu'on peut dire sans restriction que l'idée perturbatrice ne se confond pas avec l'idée intentionnelle et qu'on peut établir, entre l'un et J'autre, une distinction essentielle. Ou l'idée perturbatrice se rattache à l'idée troublée en vertu d'une association (trouble par contradiction interne), ou bien il n'existe, entre les deux idées, aucune affinité interne, le mot «troublée» étant rattaché à l'idée perturbatrice, souvent inconsciente, en vertu d'un- association extérieure, le plus souvent bizarre. Dans les exemples que j'ai cités et qui sont empruntés à ma pratique psychanalytique, tout le discours se trouvait sous l'influence d'une idée, devenue active au moment où le discours était prononcé, mais complètement inconsciente, et qui trahissait son existence soit par le trouble même qu'elle provoquait (KLAPPERschlange (serpent à sonnettes) – KLEOPATRA), soit par une influence indirecte, en permettant aux différentes parties du discours conscient et intentionnel de se troubler réciproquement (durch die ASE NATMEN au lieu de durch die NASE ATMEN (respirer par le nez); lapsus né à propos du nom d'une rue, HASENAUERstrasse, et en association avec le souvenir relatif à une Française). Les idées réprimées ou inconscientes pouvant donner naissance à un lapsus ont les origines les plus diverses. Cette rapide revue ne nous permet de formuler aucune conclusion générale sur cette question.

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