Sigmund Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne

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Psychopathologie de la vie quotidienne: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monsieur, ajoute M. Jung, s'est ainsi, sans s'en rendre compte, identifié avec le pin entouré d'un linceul blanc.

L'exemple suivant, dont je suis redevable à mon ami S. Ferenczi, de Budapest, se rapporte, non, comme les précédents, à des phrases empruntées à des poètes, mais au propre discours du sujet. Cet exemple nous met en présence d'un de ces cas, qui ne sont d'ailleurs pas très fréquents, où l'oubli se met au service de notre prudence, lorsque nous sommes sur le point de succomber à un désir impulsif. L'acte manqué acquiert alors la valeur d'une fonction utile. Une fois dégrisés, nous approuvons ce mouvement interne qui, pendant que nous étions sous l'empire du désir, ne pouvait se manifester que par un lapsus, un oubli, une impuissance psychique.

«Dans une réunion, quelqu'un prononce la phrase «tout comprendre, c'est tout pardonner.» Je remarque à ce propos que la première partie de la phrase suffit; vouloir «pardonner», c'est émettre une présomption, le pardon étant affaire de Dieu et de ses serviteurs. Un des assistants trouve mon observation très juste; je me sens encouragé et, voulant sans doute justifier la bonne opinion du critique indulgent, je déclare avoir eu récemment une idée encore plus intéressante. Je veux exposer cette idée, mais n'arrive pas à m'en souvenir. – Je me retire aussitôt et commence à écrire les associations libres qui me viennent à l'esprit. – Ce sont: d'abord le nom de l'ami qui a assisté à la naissance de l'idée en question et celui de la rue où elle est née; puis me vient à l'esprit le nom d'un autre ami, Max, que nous avons l'habitude d'appeler Maxi. Ceci me suggère le mot maxime et, à ce propos, je me souviens qu'il s'agissait alors, comme cette fois, de la modification d'une maxime connue. Mais, chose singulière, ce souvenir fait surgir dans mon esprit, non une maxime, mais ce qui suit: «Dieu a créé l'homme à son image» et la variante de cette phrase. «L'homme a créé Dieu à son image à lui.» À la suite de quoi, je retrouve aussitôt dans mes souvenirs ce que je cherchais:

«Mon ami me dit alors dans la rue Andrassy: «rien de ce qui est humain ne m'est étranger», à quoi je lui répondis, faisant allusion aux expériences psychanalytiques: «Tu devrais aller plus loin et avouer que rien de bestial ne t'est étranger.»

«Après avoir enfin retrouvé mon souvenir, je m'aperçus qu'il ne m'était guère possible d'en faire part à la société dans laquelle je me trouvais. La jeune femme de l'ami auquel j'ai rappelé la nature animale de notre inconscient se trouvait parmi les assistants, et je savais fort bien qu'elle n'était nullement préparée à entendre des choses aussi peu réjouissantes. L'oubli m'a épargné toute une série de questions désagréables de sa part et une discussion interminable. Telle fut sans doute la raison de mon «amnésie temporaire».

«Fait intéressant: l'idée de substitution s'est exprimée dans une proposition dans laquelle Dieu se trouvait descendu au niveau d'une invention humaine, tandis que la proposition que je cherchais insistait sur le rôle animal de l'homme. Donc, capitis diminutio dans les deux cas. Le tout n'est évidemment que la suite de l'enchaînement d'idées sur «comprendre et pardonner», provoqué par la conversation».

«À remarquer que si j'ai réussi à trouver rapidement la phrase cherchée, ce fut sans doute grâce à l'idée que j'ai eue de me retirer de la société qui infligeait à cette phrase une sorte de censure, pour m'isoler dans une pièce vide.»

J'ai, depuis, analysé de nombreux autres cas d'oubli ou de reproduction défectueuse de suites de mots et j'ai eu l'occasion de constater que le mécanisme de l'oubli, tel que nous l'avons dégagé dans les exemples aliquis et La fiancée de Corinthe, s'applique à la quasi généralité des cas. Il n'est pas toujours commode de communiquer ces analyses, car on est obligé le plus souvent, comme dans les précédentes, de toucher à des choses intimes et quelquefois pénibles pour le sujet de l'expérience; aussi m'abstiendrai-je de multiplier les exemples. Ce qui reste commun à tous les cas, en dépit des différences qui existent entre leurs contenus, c'est que les mots oubliés ou défigurés se trouvent mis en rapport, en vertu d'une association quelconque, avec une idée inconsciente, dont l'action visible se manifeste précisément par l'oubli.

Je reviens donc à l'oubli de noms dont nous n'avons encore épuisé ni la casuistique ni les mobiles. Comme je puis de temps à autre observer sur moi-même cette sorte d'acte manqué, les exemples qui s'y rapportent ne me manquent pas. Les légers accès de migraine dont je souffre encore aujourd'hui s'annoncent quelques heures auparavant par l'oubli de noms, et au plus fort de l'accès, alors que je reste parfaitement capable de continuer mon travail, je perds souvent le souvenir de tous les noms propres. Or, on pourrait précisément alléguer des cas comme le mien, pour opposer une objection de principe à tous nos efforts analytiques. Ne résulterait-il pas d'observations de ce genre que la cause de la tendance à l'oubli, et plus particulièrement à l'oubli de noms propres, réside dans des troubles de la circulation et dans des troubles fonctionnels généraux du cerveau et qu'on ferait bien de renoncer aux essais d'explication psychologique des phénomènes mécanisme d'un processus, uniforme dans tous les cas, avec les circonstances, variables et pas toujours nécessaires, susceptibles de le favoriser. Mais, au lieu de m'engager dans une discussion, je vais essayer de réfuter l'objection à l'aide d'une comparaison.

Supposons qu'ayant poussé l'imprudence jusqu'à m'aventurer, à une heure avancée de la nuit, dans un quartier désert de la ville, j'aie été assailli par des malfaiteurs et dépouillé de ma montre et de ma bourse. Je me rends alors au poste de police le plus proche et fais une déclaration ainsi conçue: pendant que je me trouvais dans telle ou telle rue, la solitude et l'obscurité m'ont dépouillé de ma montre et de ma bourse. Tout en ne disant ainsi rien qui ne fût exact, je ne m'en exposerais pas moins à être pris pour un homme qui n'est pas tout à fait sain d'esprit. Pour décrire correctement la situation, je dois dire que, favorisés par la solitude du lieu et protégés par l'obscurité, des malfaiteurs inconnus m'ont dépouillé de mes objets précieux. Or, la situation, telle qu'elle se présente dans l'oubli, est exactement la même: favorisée par mon état de fatigue, par des troubles de la circulation et par l'intoxication, une force inconnue m'ôte la faculté de disposer des noms propres déposés dans ma mémoire, et c'est la même force qui, dans d'autres cas, peut produire les mêmes troubles de la mémoire, en dépit d'un état de santé parfait et d'un fonctionnement normal.

Lorsque j'analyse les cas d'oubli de noms que j'ai observés sur moi-même, je constate presque régulièrement que le nom oublié se rapporte à un sujet qui touche ma personne de près et est capable de provoquer en moi des sentiments violents, souvent pénibles. Me conformant à l'usage commode et vraiment recommandable introduit par l'école suisse (Bleuler, Jung, Riklin), je puis exprimer ce que je viens de dire sous la forme suivante: le nom oublié frôle chez moi un «complexe personnel». Le rapport qui s'établit entre le nom et ma personne est un rapport inattendu, le plus souvent déterminé par une association superficielle (double sens du mot, même consonance); on peut le qualifier, d'une façon générale, de rapport latéral. Pour bien faire comprendre sa nature, je citerai quelques exemples très simples:

a) Un de mes patients me prie de lui indiquer une station thermale sur la Riviera. Je connais une station de ce genre tout près de Gênes, je me rappelle même le nom du collègue allemand qui y exerce, mais je suis incapable de nommer la station que je crois pourtant bien connaître. Il ne me reste qu'à prier le patient d'attendre quelques instants et à aller me renseigner auprès d'une personne de ma famille. – Comment donc s'appelle cet endroit près de Gênes, où le Dr N. possède un petit établissement dans lequel toi et telle autre dame avez été si longtemps en traitement? – «Et dire que c'est toi qui oublies son nom! Il s'appelle Nervi.» C'est que Nervi sonne comme Nerven (nerfs), et les nerfs constituent l'objet de mes occupations et préoccupations constantes.

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