Louise Fusil - Souvenirs d'une actrice (1/3)
Здесь есть возможность читать онлайн «Louise Fusil - Souvenirs d'une actrice (1/3)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Иностранный паблик, Жанр: История, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Souvenirs d'une actrice (1/3)
- Автор:
- Издательство:Иностранный паблик
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Souvenirs d'une actrice (1/3): краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Souvenirs d'une actrice (1/3)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Souvenirs d'une actrice (1/3) — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Souvenirs d'une actrice (1/3)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
«Quelque temps après l'ovation de madame Saint-Huberty, que je vous ai racontée, on donnait la tragédie de Samson . Le dindon fort ennuyé d'être ainsi harcelé prend son vol et va se mettre sous la protection de messieurs les capitouls, en se perchant sur leur loge. Alors tout le parterre de chanter:
Où peut-on être mieux, qu'au sein de sa famille?
«LOUISE FLEURY.»
Notre correspondance fut interrompue pendant quelque temps. Voici la dernière lettre que je reçus de la jeune comtesse Darros; elle m'annonçait son mariage. Cette nouvelle qui aurait dû m'inspirer de la joie par la tendre amitié que j'avais pour la compagne de mon enfance me remplit de tristesse; cette lettre semblait être le chant du cygne par la teinte mélancolique dont son style était empreint. Elle, Fanny, toujours si folle! Je sentais mon coeur se serrer, et je ne pouvais me rendre compte du sentiment que j'éprouvais.
À mademoiselle Fleury, à Toulouse.
Metz, … novembre, 1789.
«Il me semble, ma chère amie, que la nouvelle liaison que vous avez contractée, vous éloigne de tous vos amis. Quoique depuis plus d'un an je n'ai point reçu de vos nouvelles, je me reprocherais cependant de ne pas confier à la compagne de mon enfance l'action la plus importante de ma vie. Je vais me marier. J'espère être heureuse; mais il me faudra quitter mon père, et cette idée empoisonne tout mon bonheur. J'épouse le fils de M. de Beaurepaire que vous avez vu si souvent à la maison. Son régiment est en Franche-Comté. Mon père m'a laissée entièrement maîtresse et n'a voulu influencer mon choix en aucune manière. Tous les préparatifs, les cadeaux, cette agitation qui précède toujours un pareil moment ne peuvent me distraire d'une mélancolie qui vient sans doute du changement qui va se faire dans ma vie et dans mes habitudes les plus chères. Hélas! Dieu veuille que ce ne soit pas un triste pressentiment.
«Adieu, ma chère Louise, combien je regrette de n'avoir pas près de moi l'amie de mon enfance. Vous trouveriez mon caractère bien changé, vous qui m'avez vue si gaie, si folle, mais vous pourriez peut-être me rappeler quelques-uns de nos bons rires. Je suis persuadée que vous ferez des voeux pour mon bonheur: puissent-ils s'accomplir!
«FANNY DARROS.»
La comtesse Fanny Darros était une fort belle personne. Son père avait un esprit et un caractère distingués. Il était grand partisan des encyclopédistes et nullement imbu des préjugés de la noblesse d'alors, ce qui choquait beaucoup celle de sa province qui l'appelait le philosophe ; cela n'empêchait pas cependant que l'on ne fût enchanté de venir à ses soirées. On y faisait d'assez bonne musique. On y lisait des poésies des meilleurs auteurs, puis on dansait: comment résister à tout cela? Le comte avait beaucoup voyagé, particulièrement dans les Indes. C'était là qu'il avait épousé une femme charmante qui mourut en donnant le jour à sa fille.
Ils étaient intimement liés avec une famille dont le chef, le général Beaurepaire, a fait une si belle défense à Verdun, à l'époque de nos premières guerres. La jeune Fanny avait été à peu près élevée avec son fils qui n'avait quitté Metz que pour entrer dans les pages. Les deux familles avaient projeté dès ce temps là même, cette union qui eut, hélas! de si tristes résultats. Ils se marièrent en 1789, et furent les derniers à émigrer, mais la force des choses les entraîna. Ils habitaient une petite ville d'Allemagne, peu distante de Metz. Ce jeune homme n'avait point voulu porter les armes contre son pays, mais il n'en était pas moins sur la liste des émigrés. Sa mère était mourante et sa soeur imprévoyante du danger que son frère pouvait courir, le sollicitait vivement d'entreprendre un voyage auquel il n'était que trop disposé.
«Rien qu'un jour, mon frère, lui écrivait-elle, un seul jour, une heure; ma mère sera si heureuse de te voir. Personne ne saura que tu es parmi nous: déguise-toi de manière à n'être pas reconnu.»
Il vint donc, malgré les tristes pressentiments de sa femme qui n'osait entièrement s'y opposer, connaissant sa tendresse pour sa mère. Hélas! il fut reconnu par un misérable qui avait été au service de sa famille. Dénoncé, arrêté, il fut condamné sur la simple identité de son nom[23]. Qui aurait pu croire que le fils du défenseur de Verdun périrait sur un échafaud? On voit, dans la lettre qu'elle m'écrivait à l'occasion de son mariage, qu'une idée vague de malheur la poursuivait comme une seconde vue.
Cet événement me causa un bien vif chagrin, mais je ne l'appris que long-temps après; car l'on n'osait pas écrire sur de semblables sujets. La jeune comtesse alla en Italie. Je n'ai pu savoir depuis ce qu'elle est devenue. L'on était tellement dispersé qu'on était souvent surpris de retrouver vivante une personne que l'on croyait morte.
VII
Un tour de M. de Cazalès. – Je lui rends la pareille. – Un prince de Rohan. – M. de Rolin, avocat-général au parlement de Grenoble. – Le comte de Lacase. – Son mariage avec une grisette. – M. de Catelan, avocat-général au parlement de Toulouse.
Madame Lemoine partit pour Paris et me fit promettre de la tenir au courant de toutes les petites anecdotes de la société que nous voyions habituellement; c'est à elle que mes lettres ont presque toujours été adressées jusqu'en 1795.
À madame Lemoine-Dubarry, à Paris,
Toulouse, … novembre 1780.
«Madame,
«Depuis que nous sommes revenus des eaux de Bagnères et que vous êtes retournée à votre Paris, nous sommes tristes et maussades. Nous n'avons plus ces aimables soirées à la campagne, où vous nous entreteniez des plaisirs de la capitale, que nous autres, pauvres provinciaux, n'avons qu'entrevue et que nous regardons comme la terre promise. Je désirais bien revoir Paris avant que vous y fussiez; mais jugez combien je le désire davantage à présent que vous pouvez me rendre ce séjour plus agréable encore, par l'amitié que vous voulez bien me témoigner et la réunion de votre société. Si je ne suis pas dans l'âge où l'on se fait écouter, je suis déjà dans celui où l'on peut apprécier les autres. Ce n'est qu'à Paris que l'on rencontre les artistes distingués, et tout cet appareil de fête et de cour. À propos de cour et de princes, puisque vous voulez que je vous entretienne de tout ce qui se passe dans notre cercle, il faut que je vous raconte le tour que m'a joué M. de Cazalès, que je commence à aimer un peu plus cependant, parce qu'il est fort aimable et fort gai; mais je dois dire en toute humilité que s'il me fait rire, il s'amuse souvent aussi à mes dépens, et je soupçonne qu'il me croit un peu niaise.
«Vous savez qu'on ne voit pas de prince en province, et quoique mon oncle en ait élevé deux, j'en ai peu rencontré sur mon chemin. Il me semblait donc qu'un prince devait être environné d'une suite nombreuse, tout chamarré d'or et de croix et qu'il ne pouvait marcher sans ce pompeux appareil. Il y a quelques jours M. de Cazalès vint me dire d'un air de confidence que l'on attendait un prince à Toulouse et qu'il viendrait chez M. de Grammont. Je voulus savoir s'il ne m'avait pas fait une mystification, et je fus aux informations. On m'assura que c'était la vérité.
Конец ознакомительного фрагмента.
Текст предоставлен ООО «ЛитРес».
Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.
Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.
Интервал:
Закладка:
Похожие книги на «Souvenirs d'une actrice (1/3)»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Souvenirs d'une actrice (1/3)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Souvenirs d'une actrice (1/3)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.