Описание Графской Славянки встречается и в письмах родителей Пушкина дочери Ольге. Жившие в это лето на даче в соседнем Павловске, они ездили осматривать имение гр. Самойловой и остались от него в восхищении. С.Л. Пушкин писал дочери 12 июля 1835 г.: «Несколько дней тому назад я ездил с Измайловыми осматривать в Славянке дворец графини Самойловой. Это — сокровище; невозможно представить себе ничего более элегантного в смысле мебелей и всевозможных украшений. Архитектором и декоратором является Брюлов. Все ходят смотреть это, точно в Эрмитаж. Ванная комната её вся розовая, и волшебством цветного стекла, заменяющего окно, все там кажутся светло-розовыми, и сад и Небо чрез это стекло приобретает бесподобную окраску, а воздух кажется воспламенённым. Говорят, это напоминает Небо Италии, — признаюсь, у меня от него заболели глаза, и когда я оттуда вышел, мне всё, в течение трёх или четырёх минут, представлялось зелёным». (См.: Письма С.Л. и Н.О. Пушкиных к их дочери О.С. Павлищевой. 1825—1835. СПб., 1993. С.290.)
В свою очередь Ольга Сергеевна, в Славянке не бывавшая, по петербургским толкам, как и Дантес, который счёл благоразумным не ездить к графине Самойловой, сообщала об этом празднике своему мужу в Варшаву. В описаниях Дантеса и О.С. Павлищевой можно отметить много общего. Ольга Сергеевна писала 12 сентября 1835 года: «Кстати, о новостях: Его Величество разрешил графине Самойловой удалиться при условии не появляться ни в Москве, ни в Петербурге. Недавно она вздумала устроить деревенский праздник в своей Славянке, наподобие праздника в Белом Доме Поль де Кока; поставили шест с призами — на нём висел сарафан и повойник: представьте себе, что приз получила баба 45 лет, толстая и некрасивая! Это очень развлекло графиню, как вы можете себе представить, и всё её общество, но муж героини поколотил её и всё побросал в костёр. Ты осрамила себя и меня на целый век, вот тебе и сарафан, и повойник! Тогда графиня велела дать ей другой и приказала носить его как награду за ловкость. Говорят, что офицеры, которые явились без позволения на этот праздник, назавтра были под арестом». (Письма О.С. Павлищевой к мужу и к отцу. 1831—1837. СПб., 1994. С. 107.)
Pétersbourg
Malgré votre défense, je commencerai cependant ma lettre par vous remercier de cette nouvelle marque de bonté de votre part; ne vouloir pas seulement que je pâtisse de mes sottises, c'est pousser l'indulgence à l'extrême. Mais mon cher ami, pourquoi vous gêner maintenant et payer au moment où vous avez besoin d'argent. Le billet a été fait pour 18 mois, Stéphany a dû vous le dire, de sorte que vous auriez tout le temps de terminer cette affaire. J'étais sûr que Stéphany vous plairait, c'est un homme tout à fait bien et votre idée de vouloir vous fixer aux environs de Fribourg est charmante. Car comme vous dites, nous serions pour ainsi dire en famille, car maintenant vous en êtes aussi. Puis c'est près de la France, un pays magnifique; vous devriez profiter de votre séjour à Soulz pour aller y faire une excursion, c'est un voyage de 10 heures. Et puis la vie y est excessivement bon marché, c'est presque pour rien, mais comme je vous ai dit plus haut il faut absolument que vous alliez voir si le pays est d'après votre goût, d'autant plus que je vous annonce que vous ne vous amuserez guère à Soulz qui est au fond un vilain trou. Et j'oubliais de vous dire aussi que mon père a un très grand bien à 3 heures de Fribourg. Sur les bords du Rhin, de sorte qu'il ne sera peut-être pas impossible de trouver une propriété qui toucherait à celle de mon père. Je vous assure que c'est une idée ravissante et puisque vous aimez maintenant aussi mon frère, nous pourrons nous marier et vivre presque tous ensemble et vous garder tout à notre aise. J'ai reçu une lettre d'Alphonse et je puis vous assurer que la conquête est tout à fait réciproque et si je ne le savais pas si bon frère je le croirais presque jaloux de mon sort.
Le comte Lerchenfeld est arrivé avec sa femme. Il fait une figure de l'autre monde, et parle plus doucement que jamais; quant à sa chaste moitié, elle est loin de mériter le ravissant portrait qu'en a fait Bray. C'est une petite femme assez brune, très insignifiante, se mettant fort mal et sans aucun goût, ce qui fait qu'elle ne brillera pas à Pétersbourg où les femmes se mettent si bien.
Vous serez bien étonné d'apprendre la mort de cette pauvre princesse Gagarine Bobonne. On l'a enterrée aujourd'hui. Cette pauvre femme a fini bien malheureusement et bien subitement, elle a été étouffée dans l'espace de quelques heures et quand on a ouvert son corps, il était tout à fait rongé par la gangrène.
En fait de nouvelles moins tristes, je vous dirai que Marchinko épouse la petite Oubry, et que tout le monde et surtout la maman commence à trouver que la demoiselle fait un très bon parti. Aujourd'hui a aussi été déclaré le mariage de Boutourline, l'officier de notre régiment, avec la petite comtesse Suctelen, demoiselle d'honneur. Enfin le sacrifice de la petite Lise Scherbatoff et de Boutourline le Roux s'est consommé dimanche dernier et les personnes présentes à la noce racontent que la jeune femme n'a fait que rire le jour et le lendemain des noces, et qu'elle n'avait l'air nullement touchée du grand pas qu'elle venait de faire dans le monde. Ceci promet pour la coiffure du mari.
Je vous félicite que le baron Muller ait quitté Baden Baden, je pensais bien qu'il finirait par vous devenir insupportable. Car à mon avis, et je n'ai pas voulu vous le dire dans ma dernière lettre, (pourquoi détruire une illusion naissante) c'est un homme dégoûtant par la platitude et quoi que dise mon père, si cet homme n'est pas resté maire de Colmar, ce n'est pas sa faute car il a fait assez de bassesses pour rester en place.
Vous ne me dites pas comment vous trouvez madame de Chanet. C'était une très aimable personne lorsqu'elle était demoiselle, je voudrais bien savoir si elle a changé maintenant. Quant à son mari, c'est un très brave garçon. Vraiment ça me paraît très drôle de vous entendre parler ainsi de toutes mes personnes de connaissance. Il me semble que c'est un rêve, Dieu! Comme nous commérerons quand vous serez de retour.
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