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Juliette Benzoni: L’Intrus

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Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l’échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l’agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n’iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu’un En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l’aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C’est alors qu’arrive Lorna, demi-sœur d’Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l’amour de sa fille à l’honneur ?...

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— Où voulez-vous en venir ?

— A ceci : que se passerait-il si l’un de vous deux s’éprenait de quelqu’un d’autre ? Si c’est toi, il sera normal que tu suives ton cœur là où il te mènera, mais si c’est lui ? Crois-tu qu’il te sera possible de continuer à demeurer ici ?

Élisabeth devint très rouge et détourna la tête pour cacher cette émotion.

— Je n’ai jamais envisagé cela, fit-elle d’une voix assourdie. Entre Alexandre et moi les liens sont tellement solides ! Mais il est vrai que nous n’avons jamais parlé d’amour.

Comment imaginer, en effet, que les plans affectueux établis depuis si longtemps pussent s’effacer soudain ? Elle était sûre d’Alexandre comme il était sûr d’elle pourtant.. Pourtant il y avait eu un moment dans sa vie de petite fille où l’image d’un jeune garçon blond s’était imposée à la place de celle d’Alexandre. Une image qu’Élisabeth n’avait jamais réussi à gommer tout à fait, qui, parfois, la troublait encore... Sans doute possédait-elle trop d’orgueil pour imaginer que pareille aventure puisse arriver à son ami d’enfance, son chevalier de toujours. Et cependant...

— Vous avez sans doute raison, fit-elle enfin. Tout cela est possible ! Seulement, vous oubliez qu’il n’y a pas au monde que les Treize Vents et Varanville et qu’il peut exister, pour une fille comme moi, une autre solution...

— Laquelle ?

— Le couvent ! La Révolution est loin, maintenant. Il s’en rouvre dans toute la Normandie, dans toute la France...

Soudain, une boule se noua dans sa gorge. Elle leva sur Annebrun des yeux pleins de flammes et de désespoir.

— Après tout, s’écria-t-elle, c’est peut-être le seul endroit au monde où j’aurai enfin la paix ?...

Les sanglots éclatèrent comme crève un nuage d’orage. Si brutalement même que le médecin ne réagit pas tout de suite quand la jeune fille s’enfuit en courant, plongeant à travers les massifs du jardin de la même façon qu’elle se fût jetée à la mer. Le docteur Annebrun n’essaya même pas de la suivre mais il cria :

— Oublie ça ! Ce n’est pas une vie pour toi, Élisabeth ! Tu ne pourrais pas la supporter ! Reviens, je t’en prie ! Reviens !...

Mais seul l’écho lui répondit. Alors, il retourna vers le château afin de mettre Mme de Varanville au courant de ce qui venait de se passer.

— Vous avez bien fait de ne pas courir après elle, approuva celle-ci. Elle se calmera d’elle-même. Et puis je lui parlerai mais pas ce soir. Elle doit être trop malheureuse.

— Vous pensez que j’ai eu tort ?

— Non. Les torts sont peut-être de mon côté. Voilà plusieurs jours que je m’interroge...

— Des torts, vous ? Où allez-vous les chercher ?

— Auprès de Guillaume. Je... Je lui ai défendu de venir ici pour éviter de blesser davantage Élisabeth. A présent, je me demande si je ne pensais pas surtout à moi alors qu’il est peut-être le seul capable de reconquérir ce cœur en train de se fermer ?

— C’est possible mais, de toute façon, il est encore trop tôt. Attendez de voir comment vont évoluer les choses aux Treize Vents. Je vous tiendrai au courant. Dites-le à Élisabeth...

Lorsque celle-ci rentra, la nuit tombait et Rose était morte d’inquiétude, mais elle n’eut pas le courage d’un reproche quand la jeune fille, échevelée et défigurée par les larmes, vint se jeter dans ses bras en demandant pardon puis monta se coucher sans vouloir souper.

— J’espère que cela passera, dit-elle avec un pauvre sourire, mais j’ai vraiment besoin d’être seule. Il ne faut pas m’en vouloir...

— Fais à ta guise, ma chérie ! Sans oublier toutefois qu’il peut être bon de parler, de se confier.

Le lendemain, Élisabeth changea sa façon de vivre : entre les repas où elle se contraignit à une scrupuleuse exactitude, on ne la vit plus qu’à cheval. Elle monta matin et soir, seule la plupart du temps malgré les ronchonnements d’Honoré, le palefrenier des Treize Vents qui n’aimait pas beaucoup ce goût soudain des grandes courses. Il alla dire ce qu’il en pensait à Mme de Varanville, escorté d’ailleurs de Béline qui se souciait presque autant que lui, mais Rose voulait que la jeune fille se sentît tout à fait libre.

— Laissez-la tranquille ! dit-elle. Tout ce que j’espère est que ses promenades la ramèneront vers une demeure qui, certainement, lui manque de plus en plus...

En fait, c’était vers la mer qu’Élisabeth se dirigeait toujours. L’immense paysage marin que l’on découvrait des Treize Vents lui manquait et aussi l’animation de Saint-Vaast au marché du vendredi, lorsque revenaient les barques de pêche, ou même les allées et venues des soldats entre les deux forts. Varanville était un nid de verdure enfoncé dans les terres, enfermé dans les arbres, avec un horizon clos animé seulement par le friselis cristallin de la Saire. L’idée d’y vivre à jamais lui semblait chaque jour un peu plus difficile. Alors, pour se donner l’illusion de l’évasion, elle menait son cheval jusqu’au bord des rochers ou encore sur les grèves dont tous deux suivaient le dessin dans le clapotis des vagues dont l’écume mouillait les jambes fines de l’animal. Parfois, la jeune cavalière mettait pied à terre et barbotait avec lui allègrement.

Comme ils n’allaient pas toujours au même endroit, ils firent des découvertes, rencontrèrent des pêcheuses de coques, des ramasseurs de moules ou ceux qui récoltaient le varech, les algues, le goémon, le fucus dont on faisait le meilleur engrais. Élisabeth leur disait quelques mots et presque tous souriaient à cette belle enfant dont la chevelure flamboyante dansait sur l’amazone de velours vert.

Un jour, au gré de sa capricieuse errance, Élisabeth aperçut sa maison et en ressentit un choc si douloureux qu’elle n’en dormit pas de la nuit, torturée par la pensée d’en être privée pour toujours et reprise par les démons de la haine et de la rancune. Ceux de là-haut vivaient leur quotidien sans se soucier vraiment de celle que peut-être ils commençaient à oublier. Oh, l’envie de galoper jusque-là pour en arracher, comme une dent cariée, celle qui s’y tapissait afin d’y couver impunément son œuf pourri d’avance ! Dans sa fureur désespérée, l’exilée volontaire en venait même à regretter que le feu n’eût pas dévoré les Treize Vents jusqu’à la dernière poutre...

Ce fut le lendemain qu’elle retrouva la crique.

Depuis la nuit de mai où, avec son père, elle avait escorté le bailli de Saint-Sauveur et son jeune compagnon jusqu’au bateau qui les emporterait vers l’inconnu, Élisabeth n’était jamais revenue là. Guillaume, d’ailleurs, dès le retour à la maison, exigea de sa fille qu’elle n’y retournât pas. D’abord parce que c’était assez loin et ensuite afin de ne pas entretenir chez elle une illusion que le temps pouvait rendre dangereuse.

Cette fois, le hasard était seul coupable mais, à revoir le lieu où elle et Louis-Charles s’étaient dit adieu, son cœur plein d’amertume éprouva une joie si douce qu’il ne trouva plus le courage de s’éloigner. D’ailleurs, il n’y avait plus aucune raison. Alors, chaque jour, elle retourna sur la petite plage au bord de la lande.

Armée d’un carnet et d’un crayon, elle s’asseyait sur un rocher pour dessiner ou pour jeter sur le papier ce que l’instant lui inspirait, mais, le plus souvent, elle ne faisait rien, contemplant seulement le paysage, les moirures de la mer, les reflets de la lumière, la mousse légère que soufflaient les vagues quand le vent se levait. C’était la saison des nids, alors elle évitait d’escalader les rochers afin de ne pas déranger les mouettes qui l’eussent accueillie de cris furieux, mais elle s’étendait volontiers dans l’herbe, un brin entre les dents, suivant des yeux la fuite des nuages. Ce fut bientôt le seul endroit où elle se trouvât bien parce qu’elle y rejoignait ses rêves, surtout quand, d’aventure, une voile passait au large. Et comme il n’y avait jamais personne, elle pouvait imaginer que ce bout de côte lui appartenait. Il devenait le royaume où elle pouvait rejoindre celui qui l’y avait quittée...

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