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Juliette Benzoni: L’Intrus

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Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l’échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l’agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n’iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu’un En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l’aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C’est alors qu’arrive Lorna, demi-sœur d’Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l’amour de sa fille à l’honneur ?...

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— Je vous en prie, dit sir Christopher. Tirez ce fauteuil auprès de moi et venez vous y asseoir. J’ai à vous dire des choses pénibles pour mon orgueil national et je préfère les murmurer.

— Je vous écoute avec beaucoup d’attention.

— Voilà ! Outre le fait que servir dans la Marine anglaise où règne une discipline souvent inhumaine n’est pas le meilleur moyen d’apaiser un chagrin, outre que le caractère ombrageux d’Arthur lui vaudrait sans doute de pénibles expériences, il serait aussi dangereux de l’embarquer que de le laisser à terre et ma chère épouse le savait fort bien. Un bateau, sauf accident, revient toujours au port et Arthur, en débarquant, se retrouverait en terrain miné.

— Pouvez-vous m’expliquer ? Je comprends mal.

— C’est pourtant d’une affreuse banalité : Arthur n’a pas d’autre foyer que ce domaine. Lorsque mon neveu en aura pris possession, il n’en aura plus du tout. Par contre, il aura, en Angleterre, un ennemi implacable qui n’aura de cesse de le détruire.

— Qui ?... ou quoi ?

— Édouard. Jamais ma pauvre Marie n’a pu faire admettre par son fils aîné celui qu’il appelle « le vilain bâtard ». Et pas davantage à sa mère...

La surprise remonta les sourcils de Guillaume jusqu’au milieu du front :

— Ne me dites pas qu’elle est toujours vivante ? La dernière fois que l’on m’en a parlé, elle était de santé fort chancelante et il y a maintenant plus de dix ans.

— Et pourtant elle me survivra ! soupira sir Christopher avec une grimace qui donnait l’exacte mesure de son affection pour sa belle-mère. Cette chère Mme du Chambon — qui doit avoir environ soixante-quinze ans — est impotente : elle ne quitte plus sa maison de Kensington où elle mène toujours son monde d’une main de fer. Je ne sais pas combien elle pèse mais, croyez-moi, c’est de la méchanceté à l’état pur. Naturellement, Édouard est sa seule faiblesse parce qu’il lui ressemble : ni l’un ni l’autre ne tolère l’idée qu’Arthur puisse hériter quoi que ce soit de sa mère...

— Pensez-vous qu’ils iraient jusqu’à...

— Le supprimer ? Sans l’ombre d’une hésitation. D’autant qu’Édouard récupérerait ainsi l’argent que j’ai placé sur la tête de l’enfant pour lui assurer tout de même une vie décente. Vous êtes sa seule chance...

— Vous m’avez parlé d’Édouard et de la vieille Vergor. Et cette Lorna ?

— Un personnage, j’en conviens. Elle éprouve une certaine affection pour son demi-frère qui lui voue une sorte d’adoration. Quant à la grand-mère, si mauvaise qu’elle soit, elle traite avec sa petite-fille de puissance à puissance : je crois même qu’elle en a un peu peur mais, surtout, elle en est extrêmement fière. Songez que Lorna s’apprête à coiffer une couronne de pairesse...

— En ce cas, je ne vois pas où est le problème. Devenue si grande dame, elle pourra protéger son frère ?...

— Je ne crois pas qu’elle l’aime assez pour s’en charger. D’ailleurs, elle n’était pas hostile, loin de là, à ce qu’on vous le confie. La solution lui paraît même parfaite...

— Vous sembliez tous absolument sûrs que je viendrais ? Et si j’étais resté chez moi ?

— Marie ne l’imaginait même pas. Elle vous connaissait bien... Mais je me demande à présent si elle n’entretenait pas trop d’illusions à votre égard.

— Que voulez-vous dire ?

— Tout à l’heure, vous auriez juré n’importe quoi ! fit sir Christopher avec une soudaine rudesse, mais à présent, vous faites tous vos efforts pour éviter de vous encombrer d’Arthur. Que vous ne l’aimiez pas peut se concevoir, puisque vous ne le connaissez pas, mais vous avez aimé sa mère et, après tout, il est votre fils !

— Pas après tout ! C’est justement parce que je suis son père que je redoute des relations où nous pourrions nous blesser l’un et l’autre. Comment contraindre un garçon qui voit dans la fuite le seul moyen de m’échapper et qui est entièrement intégré à l’Angleterre ? Comment le forcer à vivre à mes côtés... en terre ennemie ?

— Peut-être suffirait-il que vous vous rencontriez ? Vous êtes le genre d’homme qui pourrait lui plaire...

L’entrée du majordome coupa court au dialogue. Au soulagement provisoire de Guillaume, qui éprouvait le besoin d’un peu de solitude pour tenter de faire face à cette situation tellement inattendue :

— Qu’y a-t-il, Sedgwick ?

— Sir Édouard vient d’arriver, mylord.

— Vous l’avez conduit auprès de lady Marie ?

— Il n’en a pas exprimé le désir mais plutôt celui de se rendre dans sa chambre afin d’y faire quelque toilette. Nous savons tous combien la poussière des grands chemins est insupportable à sir Édouard... D’autre part, Mrs Howell et Kitty ont fini de donner leurs soins à milady.

Lord Astwell tendit la main pour empoigner sa canne et se hissa péniblement hors de son fauteuil, refusant d’un geste vif l’aide que Guillaume s’apprêtait à lui offrir. Puis il tira sa montre.

— Nous y allons ! Venez, monsieur Tremaine... Quant à vous, Sedgwick, veuillez monter chez sir Edouard et lui dire qu’il a dix minutes, pas une de plus, pour venir saluer sa mère. Sinon j’aurai le regret de le chasser de cette maison qui est encore la mienne...

Côte à côte, les deux hommes reprirent le chemin de la chambre mortuaire. Guillaume ne pouvait pas ne pas remarquer le tremblement léger de son compagnon agité par une indignation qu’il avait peine à maîtriser. De toute évidence, l’époux de Marie-Douce détestait son beau-fils et c’était amplement suffisant pour que Guillaume n’éprouvât aucune joie à l’idée de le rencontrer.

Mrs Howell, la housekeeper d’Astwell, et Kitty avaient fait merveille : la jeune morte — comment croire, en la voyant, qu’elle venait d’atteindre la cinquantaine ? — reposait dans un océan de blancheurs neigeuses. Son corps amenuisé par la souffrance disparaissait sous une marée de dentelles d’où émergeaient seulement ses mains diaphanes et la délicatesse de son visage aux traits reposés. Les cils encore foncés mettaient une ombre légère sur les joues pâles et, sous l’auréole formée par un bonnet de précieux point d’Angleterre traversé de rubans de satin, la masse soigneusement brossée des cheveux argentés brillait avec des reflets roses sous la lumière des candélabres disposés à la place des chevets. Un doux sourire flottait sur ses lèvres et Guillaume, le cœur crucifié, renonça à retenir ses larmes. Par-delà cette gisante idéale, il revoyait la petite fille de la rue Sainte-Anne émergeant d’un tas de neige pour lui offrir le rayonnement de sa frimousse rose ou pétillaient des prunelles couleur de mer au solei. Depuis ce jour, il était prisonnier de ce regard et de l’âme qui l’habitait. Penser qu’il était à jamais éteint lui inspirait la plus douloureuse des révoltes :

« Pourquoi toi et pas moi, Marie ? » songeait-il avec l’impression que sa vie s’achevait la, qu’il n’avait plus rien à en attendre puisqu’il n’était plus possible d’espérer voir celle qu’il aimait tant revenir vers lui.

Le poids de la douleur l’accabla soudain. Il se laissa lourdement tomber à genoux et, enfouissant sa figure dans ses mains, pleura sans honte l’unique amour de sa vie...

Une main fermement posée sur son épaule le ramena à la réalité.

Lord Astwell murmurait :

— Relevez-vous, je vous en prie ! Voilà Édouard !

La porte de la chambre venait, en effet, d’émettre un léger grincement. Vivement remis sur pied, Guillaume se contraignait à ne pas se retourner vers l’arrivant. Tirant de sa poche un mouchoir, il fit toute une affaire de s’y moucher, ce qui lui permit d’essuyer ses larmes.

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