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Juliette Benzoni: Dans l'ombre de Mayerling

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Juliette Benzoni Dans l'ombre de Mayerling

Dans l'ombre de Mayerling: краткое содержание, описание и аннотация

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1875. La mort dans l'âme, la jeune Louise de Belgique, âgée de 17 ans, s'apprête à partir pour Vienne, au lendemain de ses noces sans amour avec Philippe de Saxe-Cobourg. Mais entre Louise et Geza Mattachich, un bel officier croate, une passion naît, violente et immédiate, et ne tarde pas à éclater au grand jour. La princesse doit alors renoncer à son rang, ses enfants et sa fortune. Sur les routes de l'exil, les amants se retrouvent seuls au coeur d'un immense empire dont toutes les forces sont tournées contre eux. Sur cette passion scandaleuse plane désormais l'ombre de Mayerling.

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Cinq ans après son mariage, Louise avait eu la joie de voir sa sœur cadette, Stéphanie, épouser l’archiduc Rodolphe devenu un véritable ami. C’était merveilleux de se retrouver ensemble à Vienne, bien que l’impitoyable étiquette de la Hofburg eût tendance à cloîtrer la princesse héritière dans la meilleure tradition espagnole.

D’ailleurs, Louise s’entendait fort bien avec la famille impériale. François-Joseph, et même Elisabeth, trouvaient plaisir à rencontrer cette grande jeune femme blonde dont la beauté claire et paisible évoquait celle des belles Flamandes jadis peintes par les grands maîtres de son pays. Elle était élégante, spirituelle, foncièrement bonne et généreuse et, dans un salon, sa seule présence suffisait à éclairer la plus morne des réunions. Pour Rodolphe elle devint une sœur affectueuse. Enfin, elle avait su faire de sa dame d’honneur, la comtesse Marie Fugger, une amie à toute épreuve.

Tout compte fait, s’étant une bonne fois résignée à vivre sans amour, Louise de Cobourg réussit à se faire une existence assez agréable.

Au milieu de ce ciel clément, le drame de Mayerling éclata comme un coup de tonnerre et frappa la princesse Louise au plus profond. Depuis longtemps, déjà, la conduite de l’archiduc Rodolphe l’inquiétait. Comme tous ses intimes, elle savait son idylle avec la jeune baronne Vetsera et, si elle était assez large d’esprit pour comprendre l’attrait exercé par la jeune fille, elle ne s’en inquiétait pas moins pour sa sœur Stéphanie qui n’ignorait rien elle non plus et souffrait de cette histoire trop tapageuse. Mais elle ne s’attendait pas au dénouement brutal du 30 janvier 1889 et elle pleura sincèrement son beau-frère.

L’énigme de cette double mort allait, curieusement, relâcher encore les liens conjugaux entre Louise et son mari. Philippe de Cobourg se trouvait à Mayerling avec le comte Hoyos, la fameuse nuit où les deux amants trouvèrent la mort. Il savait la vérité mais refusa toujours farouchement de la révéler à sa femme. Ni les larmes, ni les supplications ne purent parvenir à bout de cette détermination.

— L’Empereur m’a fait jurer de ne jamais rien divulguer de ce que je sais, disait-il. Je ne dirai jamais rien…

Pour Louise, ce silence était un crève-cœur. Ayant aimé beaucoup Rodolphe, elle estimait avoir le droit de savoir, elle aussi, et se jugeait tout à fait capable de garder le secret aussi bien que Philippe. Mais rien n’y fit et ce silence-là, s’ajoutant à tous ceux qui s’installaient si souvent dans le ménage Cobourg, creusa davantage le fossé car Louise, puérilement, s’obstina à voir quelque chose de suspect dans le rôle joué par son époux à Mayerling, alors qu’en vérité il n’avait été qu’un simple témoin. Mais, aussi obstinée que lui, elle en vint à penser que le serment à l’Empereur avait bon dos…

Six années passèrent, mornes. Vienne était triste comme elle ne l’avait jamais été. La mort de Rodolphe avait porté un coup sensible à la vie mondaine et alourdi encore, si cela était possible, la pesante atmosphère de la Cour. L’héritier, à présent, c’était l’archiduc François-Ferdinand, un garçon renfermé, timide et taciturne, que l’on connaissait mal et que l’on avait surnommé de ce fait le Sphinx du Belvédère (le Belvédère étant le nom de son palais viennois).

Quant à l’Impératrice, elle n’était plus qu’une mère douloureuse fuyant incessamment comme un oiseau affolé, d’un bout à l’autre de l’Europe.

La Cour était sinistre et Vienne le devenait. Louise s’ennuya…

C’est alors que le Destin glissa son grain de sel dans ces lugubres nuages.

II Le cavalier du Prater

La vie, pour la jeune femme, devenait affreusement quotidienne quand, un après-midi de 1895, alors qu’en calèche découverte elle effectuait sa promenade habituelle en compagnie de la comtesse de Sermage, l’une des dames attachées à sa maison, elle aperçut un cavalier qui semblait en difficulté avec son cheval, un superbe étalon noir.

Le cavalier était jeune, séduisant et, bien qu’il portât un costume civil, on devinait en lui l’officier de cavalerie rien qu’à sa manière de monter. Quant au cheval, il était si beau qu’il pouvait retenir l’attention des amateurs les plus difficiles.

La princesse, comme l’Impératrice elle-même, adorait les chevaux. Elle donna l’ordre d’arrêter sa voiture pour mieux observer la scène.

— L’animal est ombrageux, confia-t-elle à sa voisine, mais le cavalier semble de taille à en venir à bout. Je parie pour un hussard !…

— Moi pour un Hongrois, dit la comtesse. Il a le type du pays. Et puis ces gens-là naissent à cheval.

En fait, le comte Geza Mattachich était croate, ainsi que devait l’apprendre peu après la princesse, mais il était bien réellement lieutenant des hussards. Son cheval dûment ramené au calme, il s’avança vers la voiture où se tenait cette femme belle, blonde et si merveilleusement élégante, qui l’avait observé avec tant d’attention. Il salua profondément ; non sans avoir laissé peser sur Louise un regard d’une troublante insistance, un regard comme personne, encore, n’avait osé lui en adresser.

Le lendemain, à la même heure, voiture et cavalier se rencontrèrent de nouveau, et le jour d’après, et le jour suivant et, chaque fois, le même cérémonial se répétait : le cavalier s’avançait vers la voiture, saluait, recueillait en échange de son salut un sourire un peu triste puis s’éloignait. Aucune parole ne s’échangeait. Et cela dura jusqu’à ce que l’hiver eût rendu les allées du Prater moins agréables.

Naturellement, Mattachich avait très vite su qui était la dame à la calèche et, le sachant, il ne pouvait se permettre de l’aborder. Quant à Louise, timide tout à coup devant le premier émoi d’un amour silencieux depuis si longtemps, épouvantée d’ailleurs devant l’impétuosité des sentiments qu’elle se découvrait, elle hésitait devant un premier geste qui pouvait être lourd de conséquences. Le hasard allait se charger d’engager le fer plus avant. Un hasard auquel, il est vrai, le beau Croate avait apporté une aide certaine.

Lorsque, le printemps revenu, il apprit que la princesse de Cobourg venait de partir rejoindre sa sœur Stéphanie, la veuve de l’archiduc Rodolphe, à Abbazia, sur l’Adriatique où celle-ci aimait se retirer, Geza Mattachich se souvint tout à coup de l’existence d’amis installés dans cette agréable station balnéaire. Il demanda donc une permission, boucla ses bagages et partit, à son tour, pour les rives de l’Adriatique.

Un bal chez un châtelain des environs fit le reste : officiellement présenté à Louise, le lieutenant valsa avec elle une partie de la nuit et osa, peut-être, laisser entrevoir les sentiments profonds qui l’agitaient depuis la première rencontre sous les arbres du Prater.

Les mots qu’ils échangèrent sont demeurés le secret de Louise et de Geza mais ils étaient, à n’en pas douter, de ceux qui enchaînent deux êtres l’un à l’autre sans possibilité de retour en arrière.

La princesse et le lieutenant se revirent les jours suivants, dans cette liberté exceptionnelle des jours de vacances et des pays de soleil. Tant et si bien qu’en regagnant Vienne chacun de son côté ils ne pouvaient même plus envisager une seule journée sans se voir.

Alors, avec l’habileté manœuvrière d’une femme amoureuse, Louise trouva un moyen : le comte Mattachich deviendrait maître des écuries des Saxe-Cobourg et, comme tel, lui donnerait des leçons d’équitation, exercice auquel, chose étrange étant donné son amour des chevaux, elle s’était toujours refusée. Peut-être, tout simplement, pour avoir quelque chose à refuser à son époux.

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