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Juliette Benzoni: Les reines du faubourg

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Juliette Benzoni Les reines du faubourg

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Nées dans le faubourg, voire la rue, le pavé ou le ruisseau, ces femmes d'exception ont eu la force, la persévérance et la chance de s'élever jusqu'aux sommets. A leur manière et grâce à leur beauté, elles sont parvenues à incarner leur temps et à susciter auprès des générations suivantes un véritable mythe. Comme toujours avec Juliette Benzoni, on reste dans l'histoire, mais cette fois au cœur de nouveaux univers : les arts, les spectacles, les salons et les boudoirs. Avec un immense plaisir défilent plusieurs visages fort célèbres : Catherine Ire de Russie, la Goulue, Casque d'or, Edith Piaf, Rachel, Blanche d'Antigny (qui inspira à Zola le personnage de Nana), la Du Barry, la Guimard, la Dame aux camélias, mais aussi d'autres courtisanes à qui la fortune a souri : mademoiselle George, Cora Pearl, Lucrezia Cognati, Rose Bertin, Jeanne de Tourbey... Toutes ces femmes ont enchanté leur époque et laissé un souvenir impérissable dans la mémoire collective.

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Les séances de pose se succèdent alors sans que le portrait avance et cela pour la meilleure des raisons : le peintre et la danseuse sont tombés amoureux l’un de l’autre et pensent à tout autre chose qu’à la peinture… Ce seront les amours les plus folles, les plus tumultueuses du monde. Malgré son tempérament volage « Frago » s’est pris de passion pour son modèle et la Guimard a trouvé en lui l’amant idéal : il dévore la vie à belles dents et ne cesse de crayonner de petits dessins de sa maîtresse. Il ne voit qu’elle. Il en est fou.

Néanmoins, comme ils se ressemblent trop, les scènes sont fréquentes. Fragonard compte autant de succès féminins que la Guimard moissonne de cœur. Parfois, celle-ci, par-dessus les quinquets de la rampe, croise le regard de Despréaux devenu maître de ballet mais elle n’imagine pas qu’il pût y subsister la moindre trace de l’ancienne flamme.

Quand vient le printemps de 1772, le fameux hôtel est enfin achevé et livré aux décorateurs, Fragonard y met ses meilleurs élèves. Or, parmi eux, la danseuse remarque un jeune homme mince et brun au regard tragique, à la mine sombre, chargé d’un travail plutôt obscur : peindre une infinité de rinceaux et d’arabesques sur les murs de la maison. Alors, un matin où la danseuse fait le tour du chantier, elle s’approche de ce garçon qui, la mine plus lugubre que jamais, exécute de charmantes volutes vertes. Croyant lui faire plaisir, elle le complimente et voilà que, jetant ses pinceaux à terre, il se met à les piétiner avec fureur : ce travail est indigne de lui, Louis David, qui a tellement plus de talent que Fragonard ! Seulement celui-ci le tient dans des ouvrages subalternes par peur d’être éclipsé par un trop grand génie !

Cette sortie amuse la Guimard. Elle invite le révolté à souper et s’offre même le plaisir de lui démontrer qu’il peut plaire à une femme raffinée. Ils s’entendent si bien qu’elle accorde une pension mensuelle de deux cents livres au jeune David ce qui lui permet de quitter l’atelier de Fragonard et de préparer le prix de Rome qu’il obtiendra d’ailleurs deux ans plus tard.

Hélas, le malheur veut que « Frago » apprenne son infortune la veille même du jour où la danseuse doit faire visiter sa maison au prince de Soubise et à ses amis. Avec quelque vanité, elle l’a baptisée « Le Temple de Terpsichore »… Or, si le prince est assez grand seigneur pour ignorer les nombreuses infidélités de sa maîtresse, Fragonard n’en est pas encore là et, décidant de donner à celle-ci la leçon qu’elle mérite, il revient, à la nuit close dans l’hôtel encore désert. Le concierge, bien sûr, le laisse passer : il le connaît si bien.

Le lendemain, entourés d’une foule élégante et joyeuse, le prince et la danseuse franchissent le seuil de la nouvelle demeure. Des exclamations admiratives, un peu envieuses, les portent en avant. Et l’on arrive au grand salon que domine le portrait de la Guimard. Et là, c’est le silence, un silence que trouble soudain un cri d’horreur : là, dans le grand cadre doré, à la place de l’adorable déesse de la danse, une Gorgone couronnée de serpents grimace, brandissant d’une main un flambeau et de l’autre un poignard ensanglanté. Le tout dans un style qui rappelle assez celui de David…

Une pulsion de colère emporte la danseuse. Saisissant une statuette sur un meuble elle va la jeter contre la toile quand une main qu’elle n’avait pas vue retient son bras : celle de Despréaux. Et le langage qu’il tient est celui de la sagesse. Qu’a-t-elle pu faire au peintre pour qu’il se venge de si horrible façon ? Et comme elle ne répond pas, il ajoute que la seule attitude convenable est le rire. Et la Guimard écoute son conseil : elle rit plus fort que tout le monde… Fragonard, un peu penaud devant la colère de Soubise, remettra le tableau en l’état mais le temps des amours est terminé.

Pendant dix ans encore, la Guimard va régner sur Paris et, pendant dix ans, Jean-Etienne Despréaux va veiller discrètement sur elle sans jamais lui parler d’amour mais il sera là quand, en 1779, elle perd son unique enfant, quand en 1782, la fortune du prince de Soubise est engloutie en grande partie dans la banqueroute de son gendre le prince de Guéménée. Grand seigneur, Soubise rend sa liberté à la danseuse en lui laissant tout ce qu’il lui a donné et elle ne le remplacera pas. Un an après, c’est pire encore car la Guimard pense mourir de la variole. Elle n’en sera pas marquée mais son moral est atteint. De plus, elle a des dettes : il faut réduire le train de vie mais, au lieu de vendre le fabuleux hôtel, la Guimard a un dernier geste de reine : elle l’offre en loterie à l’issue de la dernière fête qu’elle y donne, le 22 mai 1785. C’est la comtesse du Lau, la bien-nommée qui gagne.

Aussitôt après, la danseuse part pour Londres, y connaît encore quelques triomphes mais elle regrette Paris qu’elle a toujours tant aimé et elle y revient, un peu triste, un peu inquiète de la solitude qui s’annonce. C’est alors que le destin lui offre son plus précieux cadeau : Despréaux est toujours là. Il l’aime. Il veut l’épouser si elle accepte un inspecteur des théâtres de la Cour doublé d’un professeur au Conservatoire… Mais ce qu’il offre c’est surtout un grand, un pur amour et, un mois après la prise de la Bastille, le curé de Sainte-Marie-du-Temple bénit une union qui ne cessera jamais d’être heureuse.

— La Guimard est morte. Vive M me Despréaux ! dit tendrement la danseuse en embrassant son époux à la sortie de l’église…

Ce fut le début d’une nouvelle vie. La Révolution était là. Le faste n’était plus. Le couple s’installa dans un petit appartement de la rue Menars pour y vivre une existence souvent difficile mais pleine d’amour grâce à laquelle on traversa la tourmente mais aussi l’Empire. On vieillissait doucement en recevant seulement quelques vieux amis pour lesquels on organisait des spectacles touchants : dans un coin de l’appartement, il y avait une petite scène dont le rideau se relevait juste assez pour laisser voir les jambes, toujours alertes, exécutant les pas gracieux des anciens ballets.

Et puis un matin, la Guimard ne se leva pas. La fin était là. Trois jours de maladie et l’ancienne étoile s’éteignait dans les bras de son mari : c’était le 4 mars 1816, elle avait soixante-treize ans…

Despréaux ne lui survécut que quelques mois, incapable de vivre sans celle qui, jusqu’au bout, avait illuminé sa vie.

Une reine de la mode

ROSE BERTIN

La passion des chiffons

Cet hiver 1759 était affreux et la vie de bohème en souffrait visiblement. Il y avait plus d’un mois que les rues d’Abbeville gardaient un tapis de neige sous lequel se cachaient de sournoises et meurtrières plaques de verglas. Les gouttières prolongées de stalactites ressemblaient à des loques brillantes et chaque matin, dans les quartiers misérables, on ramassait des corps gelés.

Bien sûr, chez les Bertin on n’était pas riche, loin de là : le père n’était qu’un modeste cavalier de la maréchaussée et la mère était garde-malade. Néanmoins, avec leurs trois enfants, ils arrivaient à manger à leur faim. Aussi la détresse de cette vieille femme aux doigts bleuis, rencontrée dans la rue, émut-elle la jeune Marie-Jeanne et, en revenant de chercher le pain de la famille, elle lui en tendit spontanément un morceau.

Surprise, la femme la regarda et vit qu’elle était charmante : quinze ans peut-être ; un visage rond, rose et frais de fille du Nord, d’épais cheveux blond cendré et de jolis yeux bleus. Elle était mise bien simplement pourtant mais sa robe de laine bleue n’en était pas moins pleine de goût et d’élégance naturelle. La vieille prit le pain encore chaud et la main de Marie-Jeanne en même temps en lui disant qu’elle pouvait lui prédire son avenir. C’était un remerciement naturel pour une femme de sa sorte néanmoins ce qu’elle vit lui inspira autre chose que les habituelles promesses de bonheur, d’amour et d’enfants aussi nombreux que bien faits :

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