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Juliette Benzoni: Le vol du Sancy

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Juliette Benzoni Le vol du Sancy

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Accusé d'avoir volé le Sancy, célèbre diamant des joyaux de la Couronne de France, Aldo Morosini va vivre la plus dangereuse aventure de sa vie.. Parce qu'elle l'a tiré d'un mauvais pas, sans même s'en rendre compte, Morosini, ravi, a promis à l'insupportable Ava Astor qu'il lui trouverait un diamant " dut-il le voler à la Tour de Londres " ! Il plaisantait naturellement, mais c'était sans compter qu'Ava est aussi sotte que méchante... Peu de temps après, il voit débarquer Ava à Venise : elle vient lui réclamer le célèbre Sancy qui vient d'être volé chez Lord Astor. Comme, naturellement, il ne l'a pas, elle l'accuse de vouloir le garder pour lui et le dénonce... Plus incroyable encore, Lord Astor prétend avoir reçu cette même nuit Aldo, qu'il n'a jamais vu, et qu'il lui a volé le Sancy... Incapable d'accepter pareille situation, et le scandale grandissant, Aldo flanqué d'Adalbert part pour Londres pour rétablir la vérité. Ils vont y vivre l'aventure la plus dangereuse de leur vie...

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— Vous en avez encore envie après une telle histoire ? demanda Lisa qui se mit à compter sur ses doigts : le séjour dans l’estomac du domestique, l’exécution de Charles Ier d’Angleterre, celle de Marie-Antoinette, celle aussi des voleurs du Garde-Meuble, la fin du prince Demidoff peu après l’avoir acheté...

— ... et mon cousin William qui se porte comme un charme depuis toutes ces années. Combien pèse-t-il, m’aviez-vous dit ?

— Cinquante-cinq carats !

— Merveille ! Il n’en sera que plus beau quand il brillera sur ma tête !

Aldo ne put retenir un soupir excédé :

— Puis-je vous rappeler que je ne l’ai pas ! Je suis un commerçant honnête et non un voleur...

— L’idée ne vous effrayait pas quand, à Pont... machin, vous avez promis de réaliser mon rêve ? Je vous cite : « Dussé-je voler une pierre dans la Tour de Londres ! » L’avez-vous dit, ou non ?

— J’étais tellement heureux ! J’aurais dit n’importe quoi. Je vous ai juré que vous auriez un diamant célèbre et vous l’aurez ! J’ai toujours respecté mes engagements... mais jamais au prix de mon honneur ! Je ne suis pas et ne serai jamais un voleur !

— Alors débrouillez-vous pour retrouver le Sancy ! Tout bien réfléchi, c’est le seul qui m’intéresse !

— Vous n’imaginez pas que je vais me déclarer d’accord ? Me mettre les polices du monde entier sur le dos et peut-être finir derrière des barreaux pour que vous n’osiez pas le porter ? N’y comptez pas ! Je vous ai promis un diamant célèbre, un autre des Mazarins sans doute, et je ne crois pas que vous le regretterez, mais rien d’autre ! Le Sancy retournera sur la tête de lady Astor et sur aucune autre !

— C’est ce que nous verrons !

Soudain dressée comme une poule sur ses ergots, Ava but tranquillement les trois quarts de son verre de champagne et envoya le reste à la figure d’Aldo qui blêmit, prêt à se jeter sur elle, mais Lisa le retint fermement :

— On ne fait pas cela quand on est une « lady » !

— Si ! Quand on est une Astor ! Quand vous aurez le diamant, prévenez-moi. Réfléchissez !

Et le menton pointé vers le plafond, elle sortit du salon des Laques, escortée – en silence d’ailleurs ! – par un Guy Buteau nettement réprobateur. Ava Ribblesdale quitta – dans l’ordre ! – le salon des Laques, le palais Morosini et, le soir même, Venise par le Simplon-Orient-Express – c’était l’un des trois jours de la semaine où la branche vénitienne rejoignait l’embranchement principal d’Istanbul. Ainsi que s’en assura Angelo Pisani qui avait reçu pour tâche de la surveiller.

— On dirait que j’ai bien fait de prendre la voiture ! fit remarquer Adalbert qui, lui, avait dormi tout l’après-midi. On lui serait tombé droit dans les bras !

— Cela n’aurait peut-être pas été si désastreux ? commenta Lisa, rêveuse. Au moins on en serait débarrassé ! Vous auriez eu des dizaines d’occasions de l’expédier par la portière !

— Elle aurait été capable d’en réchapper ! grogna Aldo. C’est particulièrement tenace, ces bestioles-là !

2

Où l’on décide de s’en mêler...

— Les voilà !

Jetant les cartes avec lesquelles elle faisait une réussite, Marie-Angéline du Plan-Crépin sauta sur ses pieds et faillit renverser la table de bridge où elle s’était installée, réveillant du même coup la marquise de Sommières qui somnolait doucement dans son grand fauteuil de rotin blanc auquel le haut dossier en éventail donnait l’apparence d’un trône :

— Je n’ai rien entendu ?

— Parce que nous n’écoutions pas et que notre pensée était ailleurs, flûta gracieusement l’interpellée sans oublier le pluriel de majesté dont elle décorait depuis des années ses relations avec sa cousine auprès de qui elle occupait des fonctions variées de secrétaire, lectrice, complice, agence de renseignements, le centre en étant la messe de 6 heures à l’église Saint-Augustin où se rencontrait la partie la plus curieuse des gens de maison, dont Plan-Crépin – ses ancêtres avaient fait les Croisades – était en quelque sorte le chef occulte.

— Oh, ils sont là ! J’en suis sûre !

Et, sans plus attendre, elle s’élança à travers l’enfilade de salons reliant le jardin d’hiver au vestibule où, en effet, Cyprien, le vieux majordome, était en train d’ouvrir la porte aux deux compères transis de froid :

— Quand donc les constructeurs d’automobiles se décideront-ils à prévoir une sorte de chauffage dans leurs voitures ! grogna Adalbert qui hésitait à enlever sa pelisse en dépit des sollicitations de Cyprien.

— Oh ! Il ne fait pas si froid et le moteur chauffe tout de même un peu, mais rien ne vaut un bon fauteuil au coin du feu ! soupira Aldo qui, dans la douce tiédeur du jardin d’hiver, se sentait proche de la plénitude.

Malgré quelques heures dans un bon hôtel sitôt franchie la frontière suisse, les deux hommes étaient à peu près dans le même état. La bronchite d’Aldo allait vers son épanouissement au contact de l’air froid et humide. Quant à Adalbert, affaibli par la longueur du trajet, il pouvait à présent éternuer à l’unisson avec son « plus que frère », comme disait Lisa. Et tel un fait exprès, le temps qui aurait pu se montrer plus clément jugea utile de devenir franchement désagréable. S’ils parvinrent à destination encore vivants, ce fut grâce aux deux Thermos – l’une contenant du café « arrosé ».

La seule différence avec leurs habituelles arrivées, triomphales tant ils étaient contents de se retrouver, fut qu’ils se refusèrent à embrasser qui que ce soit, et qu’au lieu de réclamer quelque boisson festive ils demandèrent les derniers journaux parus. Ils en avaient bien acheté deux en cours de route, mais aucun ne faisait la moindre allusion à ce qu’ils redoutaient.

— Allez téléphoner au commissaire principal Langlois, Plan-Crépin ! ordonna la marquise. Il a bien spécifié qu’il fallait l’appeler à n’importe quelle heure dès que les « garçons » seraient là !

— Cela ne pourrait pas attendre demain matin ? plaida Adalbert qui, ayant conduit presque tout le temps, ne souhaitait rien de plus excitant qu’un dîner un peu copieux et son lit !

— Désolée, fit Marie-Angéline, mais il a beaucoup insisté là-dessus ! Il veut vous voir tout de suite ! L’affaire est trop grave !

— N’exagérons rien ! ronchonna Aldo, le nez dans son verre de vin chaud additionné de cannelle et d’un zeste d’orange.

— Tu pourrais avoir une surprise ! émit Mme de Sommières.

— Vous m’inquiétez, Tante Amélie !

— Ce n’est qu’une plaisanterie ! Je voulais seulement dire que ce genre d’affaire peut réserver des surprises. D’ailleurs, ce serait bien étonnant que Langlois se fasse attendre !

À peine un quart d’heure après, il était là, sans même avoir fait appel à la sirène qui lui libérait le passage quand le besoin s’en faisait sentir. Sans trop savoir pourquoi, tout le monde se sentit mieux.

La cinquantaine, le commissaire principal Pierre Langlois, grand patron de la Police judiciaire, était sans doute l’un des hommes les plus élégants de Paris. Il le devait à sa haute taille mince, à ses costumes toujours admirablement coupés, habillant une silhouette qu’il entretenait en jouant au golf ou au tennis quand il en trouvait le temps. Jusqu’à peu, il avait l’habitude de fleurir sa boutonnière d’un bleuet ou autre fleur discrète, mais, nommé depuis peu commandeur de la Légion d’honneur par le président de la République en personne, un petit canapé d’or et de pourpre remplaçait l’ornement champêtre. Il n’en tirait pas gloriole, infiniment plus touché par l’ovation enthousiaste de ses « hommes » que par les louanges présidentielles au lendemain de la remise.

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