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Juliette Benzoni: Catherine des grands chemins

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Arnaud de Montsalvy a contracté la lèpre dans la geôle immonde où Georges de la Trémoille, le tout-puissant favori de Charles VII, l'avait fait jeter pour avoir tenté de délivrer Jeanne "la sorcière". Catherine, désespérée, se retranche du monde et s'enferme avec leur fils Michel dans sa forteresse auvergnate. Pourtant, le monde n'oublie pas Catherine. Tous ceux qui veulent que le sacrifice de Jeanne d'Arc n'ait pas été vain se liguent pour abattre Georges de la Trémoille. Et c'est pour se venger de cet homme que Catherine trouve enfin la force de quitter son refuge pour se lancer à nouveau dans les plus périlleuses aventures.

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— Quoi qu'il en soit, poursuivit-il les dents serrées, je suis venu mettre ces titres et ces biens à vos pieds, Dame Catherine. Les voiles de deuil ne siéent point à si grande beauté. Vous êtes veuve, je suis libre, riche, puissant... et je vous aime. Acceptez-vous de m'épouser ?

Si prévenue qu'elle fût contre toute surprise, Catherine eut un haut-le-corps. Son regard s'effara et ses mains se serrèrent nerveusement l'une contre l'autre.

— Vous me demandez...

— D'être ma femme ! Vous aurez en moi un époux, un esclave soumis, un bras vaillant pour défendre votre cause. Et votre fils aura un père...

Le rappel à son petit Michel souleva l'indignation de Catherine. Que cet homme osât prétendre remplacer Arnaud auprès de son enfant et que cet homme fût justement celui qui... Non ! Cela ne se pouvait tolérer ! Tremblante de colère, elle releva d'un geste brusque le voile sous lequel elle étouffait, offrant aux regards de Villa-Andrado son mince visage pâle où les grands yeux violets brillaient comme des améthystes au soleil. Elle agrippa solidement les deux bras de son fauteuil, cherchant instinctivement un soutien.

— Messire, il vous plaît à dire que je suis veuve. J'en porte les vêtements en effet, mais sachez que je ne me considérerai jamais comme telle. Pour moi, mon époux bien-aimé est vivant et vivra tant que moi-même je respirerai. Mais en allât-il autrement que vous seriez le dernier, oui, le dernier, que je lui donnerais comme successeur !

— Et pourquoi, je vous prie ?

— Allez demander la réponse aux ruines de Montsalvy, messire.

Pour moi je vous ai dit ce que j'avais à vous dire. Je vous souhaite le bonjour.

Elle se levait pour indiquer la fin de l'entretien, mais un sourire ambigu étira les lèvres rouges du Castillan.

— Il apparaît, Madame, que vous m'avez mal compris. Je vous ai demandé votre main... par courtoisie pure, mais, en fait, vous « devez» m'épouser. C'est un ordre...

— Un ordre ? Quel étrange mot ! De qui, s'il vous plaît ?

— De qui voulez-vous que ce soit ? Du roi Charles, Madame ! Sa Majesté, sur les représentations du Grand Chambellan Georges de La Trémoille, a bien voulu oublier les torts, dont vous vous êtes rendue coupable envers la couronne, conjointement à feu votre époux, à la condition qu'en devenant ma femme vous rejoigniez à l'avenir les rangs des épouses soumises... et de vie convenable !

De pâle, le visage de Catherine devint rose, puis rouge, puis écarlate sous la poussée d'une telle colère que Sara, effrayée, posa une main qui se voulait apaisante sur son bras. Mais Catherine, folle de rage, était au-delà de tout apaisement. Était-il donc écrit au grand livre de son destin que, toujours, un prince disposerait d'elle ? Après le duc de Bourgogne, le Roi de France !

Les poings crispés, faisant des efforts inouïs pour empêcher sa voix de trembler, elle s'écria :

— J'ai rarement entendu plus impudent coquin que vous, messire !

Quand je pense que, par reconnaissance pour quelques victuailles, je vous accordais un souvenir indulgent malgré vos méfaits, vous m'en faites aujourd'hui amèrement repentir. Ainsi, non content d'avoir réduit mon époux là où il en a été réduit, La Trémoille prétend disposer de moi ? J'aimerais savoir comment vous entendez me contraindre, seigneur ? Car, bien entendu, vous avez songé à cette éventualité ?

— L'armée que je mène, fit l'Espagnol avec une grâce insultante, vous montre clairement le prix que j'attache à votre main. J'ai deux mille hommes sous Carlat, Madame... et si vous refusez je mettrai le siège devant cette taupinière jusqu'à ce que vous en veniez à merci.

— Cela peut durer longtemps...

— J'ai tout mon temps... et je serais fort étonné que vous ayez du ravitaillement pour de longs mois. Vous vous rendrez, Madame, avant qu'il ne soit longtemps, ne fusse que pour ne pas voir votre fils mourir de faim.

Catherine retint un soupir de soulagement. Il ignorait le départ de Michel et mieux valait qu'il l'ignorât encore longtemps. Mais elle cacha ses sentiments sous un haussement d'épaules.

— Le château est fort, ses défenseurs sont valeureux. Vous perdrez votre temps, messire !

— Et vous, vous ferez tuer stupidement bien du monde. Vous feriez mieux d'accepter, Madame, puisque aussi bien il vous faudra en venir là. Songez que, pour vos beaux yeux, j'ai éludé une fort flatteuse proposition. La main même de Madame Marguerite, fille de Monseigneur le duc de Bourbon...

— Fille... de la main gauche ! insinua doucement Frère Étienne.

Le sang demeure princier ! D'autre part, votre gouverneur est Écossais, Dame Catherine. Les Écossais sont pauvres, besogneux, avares... et aiment l'or pardessus tout...

Il n'eut pas le temps d'achever. Pris par leur dispute, ni lui ni Catherine n'avaient vu Kennedy, suivi de Gauthier, pénétrer dans la salle. Ce fut quand l'Écossais fondit sur lui que l'Espagnol s'aperçut de sa présence. Avec un rugissement, Kennedy empoigna Villa-Andrado par le col de son armure et par le bas du dos puis, le soulevant à demi de terre, l'emporta ainsi, hurlant et vociférant, jusqu'à la porte.

— Il y a une chose que les Écossais aiment encore plus que l'or, maître larron, c'est leur honneur ! Va dire cela à ton maître ! hurla-t-il furieusement.

Ce que voyant, Gauthier, d'un air mécontent qu'on lui eût laissé si pauvre gibier, mit le page sous son bras et emboîta le pas à l'irascible gouverneur. Quand ils eurent disparu tous deux, Frère Étienne se tourna vers Catherine, encore tremblante, avec un bon sourire.

— Voilà, Madame, qui vous dispense de répondre. Qu'en pensez-vous ?

Elle ne répondit rien, se contenta de le regarder, honteuse de découvrir que, pour la première fois depuis longtemps, elle avait envie de rire. Le spectacle de Villa- Andrado gigotant au bout des bras du capitaine écossais comme une araignée rouge n'était pas près de s'effacer de sa mémoire.

CHAPITRE II

Les traces dans la neige

Quand vint le soir, ce bref instant de gaieté était bien oublié. Étaient réunis dans la chambre haute du donjon où Kennedy avait établi ses quartiers peu après la mort du vieux Jean de Cabanes, survenue trois mois plus tôt, Catherine, Sara, Gauthier, Frère Étienne, Hugh Kennedy et le sénéchal de Carlat, un Gascon nommé Cabriac, qui depuis dix ans occupait ce poste. C'était un homme tout rond, simple et bon enfant, qui n'aimait rien tant que sa tranquillité. Sans ambition, il n'avait jamais souhaité gouverner en personne la forteresse, trouvant infiniment plus confortable de voir les responsabilités reposer sur des épaules plus martiales que les siennes.

Mais il connaissait le fief et ses environs comme personne.

Tout à l'heure, quand le bref jour hivernal s'était éteint brutalement comme une chandelle que l'on souffle, tous étaient montés jusqu'à la loge du guetteur pour examiner les positions de l'ennemi. Celui-ci s'installait. Les tentes d'épaisses toiles poussaient comme autant de champignons vénéneux qui perçaient le manteau blanc de la neige. Quelques soldats occupaient les maisons du village. Les paysans épouvantés avaient fui et cherché refuge entre les murs cyclopéens de là forteresse. On les avait répartis un peu partout, là où il y avait de la place, dans la vieille commanderie, dans les granges vides et les étables. Dans l'enceinte du château cela faisait un tohu-bohu de jour de marché car les bêtes avaient suivi leurs propriétaires. Et, maintenant que la nuit était tombée, le camp des assaillants formait, autour du gigantesque rocher, une couronne où les feux tenaient lieu de fleurons étincelants. De rouges panaches de fumée ponctuaient la nuit d'un noir profond, éclairaient fugitivement ici ou là des faces grimaçantes, bleuies de froid, qui n'avaient pas grand-chose d'humain. Penchée au couronnement du donjon, Catherine avait l'impression de plonger ainsi sur quelque infernal abîme peuplé de démons. Mais cette nuit avait considérablement amoindri l'optimisme de Kennedy. Courbé sur l'immensité noire, il avait regardé ces menaçantes tenailles rouges se refermer autour de Carlat.

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