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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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Auprès d'elle, Jolival renifla et elle comprit que lui aussi luttait contre l'émotion :

— Un si beau navire... murmura-t-il.

Une voix âpre lui répondit, celle, haletante de Jason :

— Oui ! Il était beau... et je l'aimais comme mon enfant. Mais j'aime mieux le voir flamber que le savoir aux mains d'un autre.

A la lumière de l'incendie, Marianne vit que lui et Craig étaient blêmes et dégouttants d'eau de mer. Mais ils ne paraissaient pas s'en soucier. Tous deux regardaient brûler la Sorcière avec, au fond des yeux, la même fureur et le même chagrin.

— L'explosion a renversé notre barque, expliqua l'Irlandais. Nous sommes revenus à la nage...

D'un élan, Marianne, secouée de sanglots convulsifs, se jeta au cou de Jason. Tendrement, il referma un bras sur elle, appuyant sa tête contre son épaule et caressant doucement ses cheveux.

— Ne pleure pas ! fit-il calmement. Nous en aurons un autre, plus grand, plus beau encore. C'est ma faute, aussi. Je n'aurais jamais dû l'appeler la Sorcière des Mers... C'était le condamner au bûcher... comme une vraie sorcière !

Elle eut un petit hoquet triste :

— Toi, Jason ? Tu es... superstitieux ?

— Non... pas en temps normal. Mais j'ai de la peine. C'est peut-être pour ça que je déraisonne. Partons, maintenant ! Toute la ville a l'air de se ruer sur le port. On ne fera même pas attention à nous...

— Mais tu es trempé, en loques... Tu ne peux pas partir comme ça !

— Et pourquoi pas ? Je suis tout ce que tu dis, mais, aussi, je suis libre, grâce à toi, et ça, c'est merveilleux...

Avec une ardeur presque joyeuse, il enleva la jeune femme de son banc de pierre, la reposa à terre puis, sans lâcher sa main, l'entraîna dans la rue qui escaladait la falaise, remontant vers la ville haute. Jolival et Craig se hâtèrent de les suivre, rasant les murs pour éviter le flot toujours plus dense de la foule qui se déversait vers le port.

Vu de haut, l'incendie avait pris de telles proportions que toute la rade paraissait brûler. En fait, trois navires seulement, les plus proches voisins du brick, avaient été atteints par les flammes. Un instant, essoufflés par la montée assez rude, les quatre fugitifs s'arrêtèrent sous les branches d'un gigantesque sycomore débordant d'un grand jardin et jetèrent un regard derrière eux.

La Sorcière achevait de mourir. L'arrière avait disparu et l'avant, entraîné par le poids de l'eau, se relevait tragiquement. Un instant la fine étrave, encore intacte, se redressa, offrant au ciel, comme une dernière prière, sa figure de proue, son emblème qu'elle allait entraîner sous les flots. Puis, lentement, presque solennellement, elle s'enfonça et disparut dans la mer...

Autour de sa main, Marianne sentit se crisper le poing de Jason. La voix enrouée, il jura entre ses dents serrées. Puis, comme s'il lançait un défi, il cria vers le ciel à chaque seconde plus clair :

— J'en aurai un autre. Je jure qu'avant peu un autre navire, mon navire remplacera celui-là. Et qu'il lui ressemblera.

Doucement, presque timidement, Marianne caressa sa joue dont les muscles tétanisés étaient durs comme pierre.

— Mais tu ne lui donneras pas mon image, car elle ne t'a pas porté chance.

Il tourna vers elle un regard brillant de larmes retenues puis, brusquement, rapidement, à la manière du cavalier qui, avant l'effort, avale la rasade de l'étrier, il se pencha sur elle, baisa sa bouche sans douceur...

— Si ! répondit-il gravement. (Puis, avec une tendresse qui fit fondre le cœur de la jeune femme, il ajouta :) Il aura ton visage... et je l'appellerai Bel-Espoir !

Un moment plus tard, ils retrouvaient Gracchus auprès de la maison de poste. Il y avait eu un instant d'angoisse pour Marianne quand on était passés devant la résidence du gouverneur, mais le petit palais, ainsi que toute le ville haute, était calme, silencieux comme un tombeau. Marianne envoya une pensée à l'homme qui devait y poursuivre le sommeil lourd qu'elle lui avait procuré. Certainement, personne n'avait dû réussir à le réveiller. Elle connaissait la puissance de la drogue qu'elle lui avait administrée et le soleil serait haut lorsqu'enfin le duc de Richelieu ouvrirait les yeux. Il apprendrait alors le désastre du petit matin, les navires en feu, mais peut-être ne découvrirait-il pas tout de suite le vol dont il avait été victime, car il lui faudrait d'abord courir au port, constater les dégâts, prendre des mesures... Cela laisserait aux fugitifs encore un peu de temps s'il décidait de les poursuivre sur terre. Mais, plus que certainement, il choisirait d'orienter ses recherches vers la mer, cet élément naturel des marins... et de leurs amies !

Et s'il décidait, tout de même, de lancer ses sbires à la poursuite de sa voleuse, celle-ci aurait vraisemblablement réussi à prendre une assez belle avance, en admettant que la chance consentît à lui demeurer fidèle.

En découvrant Gracchus tranquillement appuyé, bras croisés, aux montants d'une imposante voiture attelée de trois chevaux, tenus en main par un gros cocher barbu et surmonté d'un bonnet rouge à fond carré, Marianne fut à peu près sûre que la chance était toujours avec elle en la personne même de ce gamin de Paris débrouillard qui semblait doué d'un double pouvoir : s'adapter instantanément aux circonstances, même les plus invraisemblables, sans jamais s'en étonner outre mesure et susciter des miracles. La voiture qu'il avait retenue en était un à sa manière...

C'était une kibitka, l'un de ces gros chariots bâchés à quatre roues, assez semblables à ceux des colons américains, dont se servaient habituellement les marchands russes pour transporter leurs personnes et leurs marchandises de ville en ville et de foire en foire.

Plus lourde, sans doute, et moins rapide que les autres voitures utilisées au long des chemins russes, la kibitka offrait l'avantage certain d'être plus solide, moins voyante, et de contenir plus de passagers, sans préjudice de nombreux bagages impossibles à caser dans une téléga ou dans une troïka. Les fugitifs y tiendraient tous, alors qu'il eût fallu normalement au moins deux voitures pour emmener tout le monde. Enfin, Richelieu chercherait moins une princesse Sant'Anna sous la bâche d'un chariot rustique que sur les coussins d'une voiture plus élégante.

Mais la magie personnelle de Gracchus ne s'arrêtait pas au choix du véhicule. En passant la tête à l'intérieur, Marianne s'aperçut qu'il contenait plusieurs matelas roulés qui, d'ailleurs, allaient servir de sièges, une pile de couvertures neuves, des ustensiles de cuisine et des provisions. Il y avait aussi des pelles et quelques armes. Enfin, des habits qui, pour n'avoir pas été coupés à Londres ou à Paris, n'en paraissaient pas moins convenables, attendaient visiblement Jason et Craig. De toute évidence, Gracchus avait employé l'argent de Jolival au mieux et dans un laps de temps qui défiait toute concurrence.

— Cela tient de la magie, apprécia Marianne en ressortant pour permettre aux deux hommes de se changer. Comment avez-vous fait, Gracchus ? Aucun magasin ne peut être ouvert à cette heure.

Le jeune homme vira à 1'écarlate comme cela lui arrivait chaque fois que sa patronne lui faisait un compliment et se mit à rire :

— C'est pourtant pas bien malin, Mademoiselle Marianne. Ici avec de l'argent, on peut avoir n'importe quoi à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Suffit de savoir seulement à quelle porte frapper...

La tête rousse de Craig O'Flaherty apparut sous la bâche.

— Et toi, apparemment, tu connais les bonnes portes, mon garçon ! Seulement, j'ai peur qu'il ne nous manque tout de même quelque chose. Tu ignores peut-être ce que nous autres, prisonniers du gouvernement, avons appris d'un confrère italien amené ici par sa mauvaise chance : pour pouvoir voyager sur les routes de cet empire et surtout pour obtenir des chevaux aux relais de poste, il faut une espèce de passeport...

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