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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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— Non. Je sais ! Prêtez-moi tout de même votre briquet... et attendez-moi ! Je n'en ai pas pour longtemps, mais... Si d'ici une demi-heure je n'étais pas là, partez sans moi.

— Jason ! s'exclama Marianne en essayant d'étouffer sa voix. Où veux-tu aller ? Je vais avec toi.

Il se retourna, lui prit la main qu'il serra très fort avant de la mettre dans celle de Jolival.

— Non ! Je te l'interdis. Ce que je vais faire ne regarde que moi ! C'est « mon » bateau...

L'Irlandais, lui, avait déjà compris :

— Moi, je vais avec toi, s'écria-t-il. Attendez-nous, vous autres ! Réveillez Gracchus et essayez de trouver un véhicule quelconque pour le voyage. On ne va tout de même pas aller à Saint-Pétersbourg à pied !

Il courait déjà pour rejoindre la silhouette noire de Beaufort qui s'éloignait vers la petite grève où reposaient des barques tirées au sec.

— C'est insensé ! s'écria Jolival sans plus se soucier de faire du bruit. Nous n'en trouverons qu'à la maison de poste qui est près de la porte de Kiev. Il faut remonter la falaise et traverser toute la ville. Encore aurons-nous peut-être des difficultés...

Craig s'arrêta un instant et ils l'entendirent rire :

— Justement ! Si nous réussissons, vous en aurez peut-être moins. Les gens d'ici auront beaucoup à faire au port d'ici quelques instants. Ils ne s'occuperont pas de nous. Dépêchez-vous...

Un instant plus tard, Marianne et Jolival, soudain glacés, virent une petite barque se détacher du bord et glisser lentement, silencieusement sur l'eau noire.

— Que vont-ils faire ? chuchota Marianne terrifiée. Ils ne veulent tout de même pas...

— Si ! Ils vont mettre le feu à la Sorcière... Je m'attendais à quelque chose comme cela. Un marin comme Beaufort ne peut accepter de laisser son bateau derrière lui... Venez ! Nous avons à faire, nous aussi. Vous prierez plus tard, ajouta-t-il avec un peu d'agacement, constatant que la jeune femme avait joint les mains et murmurait une prière.

La maison dont le cabaret du Grec occupait le rez-de-chaussée était petite, carrée, et ne comportait qu'un seul étage. Une grande fenêtre armée d'un moucharabieh y voisinait avec une autre, beaucoup plus étroite, fermée par un simple volet de bois. Jugeant que ce volet avait une chance de donner accès au logis du jeune Parisien, Jolival ramassa une pierre et l'envoya, de toutes ses forces, frapper le volet.

Il avait deviné juste, car, un instant plus tard, une main poussait le battant qui grinça légèrement et une tête embroussaillée surgit de l'ouverture. Jolival ne lui laissa pas le temps de parler :

— Gracchus ! appela-t-il doucement. C'est toi ?

— Oui. Mais qui...

— C'est nous, Gracchus, reprit Marianne, Monsieur de Jolival et...

— Mademoiselle Marianne ! Doux Jésus !... J'arrive.

Quelques secondes plus tard, Gracchus-Hannibal

Pioche tombait littéralement dans les bras de ses patrons qu'il embrassait comme du bon pain, ne voyant plus en eux, à cette minute, que des amis retrouvés miraculeusement. Ils lui rendirent d'ailleurs ses effusions, mais Jolival veilla néanmoins à ce qu'elles ne durent pas trop longtemps.

— Ecoute, mon garçon !... coupa-t-il fermement, tandis que le jeune homme se répandait en un délire de joie qui, pour être chuchoté, n'en était pas moins bruyant..., nous ne sommes pas là pour nous congratuler. Il faut que tu nous aides...

Laissant Jolival expliquer hâtivement au jeune homme ce qui se passait, Marianne revint vers le bord de l'eau. La nuit commençait à céder. La forêt de mâts se distinguait plus nettement ainsi que la crête blanchissante des courtes vagues. Une brusque rafale de vent l'enveloppa, s'engouffrant dans l'ample cape dont elle était drapée qui claqua comme un étendard. Tous ses sens tendus, l'oreille aux aguets, s'efforçant de démêler un bruit de rame dans le vacarme soudain de morceaux de bois qui s'abattaient, emportés par la bourrasque, elle s'efforçait de percer l'obscurité du port.

Elle avait l'impression que Jason et Craig étaient partis depuis des siècles et les derniers mots que son ami avait lancés la hantaient : « Si je ne suis pas là dans une demi-heure.... » Il faisait trop sombre pour qu'elle pût consulter sa montre, mais, à la pendule de son cœur, la demi-heure en question devait être passée depuis deux ou trois semaines...

Soudain, au moment où, n'y tenant plus, elle allait s'engager sur le môle dont la longue allée de pierre se perdait dans l'ombre, elle vit une langue de feu surgir de la nuit, éclairant une épaisse fumée qu'elle teinta de rouge. Aussitôt, comme des rats fuyant un navire en perdition, elle vit deux mendiants surgir de derrière une pile de tonneaux où ils avaient dû chercher refuge pour la nuit et filer vers les maisons en criant d'une voix éraillée quelque chose qu'elle ne comprit pas, mais qui devait être « Au feu !... ».

Instantanément, le port s'éveilla. Des lumières parurent, des volets s'ouvrirent. Il y eut des cris, des appels, des aboiements de chien... Comprenant qu'elle allait être coupée de ses amis, Marianne recula pour retrouver Jolival et Gracchus. Elle rejoignit Jolival à mi-chemin du cabaret et s'aperçut qu'il était seul.

— Où est encore passé Gracchus ?

— Il s'occupe du départ. Je lui ai donné de l'argent et nous le retrouverons, dans un moment, dans la ville haute. Il nous attendra au bout de la rue principale, la Deribasovskaia, près de la maison de poste... Espérons que Jason et Craig ne vont pas trop tarder...

— Il y a déjà si longtemps qu'ils sont partis. Vous ne croyez pas...

Il prit son bras et le glissa sous le sien en le serrant à sa manière rassurante.

— Mais non ! Le temps vous dure et c'est naturel. Il n'y a guère qu'un quart d'heure qu'ils nous ont quittés et, si vous voulez mon avis, ils ont assez bien employé leur temps...

L'incendie, en effet, semblait prendre de l'ampleur. De longues flammes léchaient la nuit et le vent rabattait vers la terre d'épaisses vagues d'une fumée noire et suffocante. Maintenant, des gens armés de seaux couraient sur le môle et, à la lumière de l'incendie, les quais apparaissaient, de plus en plus, envahis. Quelque part une cloche carillonna un tocsin frénétique...

— Heureusement que le brick était amarré au bout du môle ! Sans cela, ces deux fous risquaient de mettre le feu au port avec ce vent... grogna Jolival.

Un vacarme assourdissant, accompagné d'une énorme gerbe de feu, lui coupa la parole. Vivement, il grimpa sur un banc de pierre adossé à la maison, hissant Marianne avec lui. Le spectacle qu'ils découvrirent leur arracha un cri. C'était la Sorcière, selon toute évidence, qui venait d'exploser et le feu maintenant se communiquait aux vaisseaux voisins. Toute la mer paraissait en flammes et les hurlements de la foule se mêlaient au rugissement de l'incendie activé par le vent.

— Jason connaissait bien son bateau, murmura Jolival. Il a dû mettre le feu à la Sainte-Barbe ! Un tonneau de poudre a explosé.

En effet, là-bas, l'arrière du brick, éventré, crachait du feu comme un volcan. Le mât d'artimon, qui flambait comme une allumette, s'abattit dans une gerbe d'étincelles sur le beaupré d'une frégate voisine qui, d'ailleurs, brûlait déjà. Une brusque émotion serra la gorge de Marianne et des larmes montèrent à ses yeux... Elle avait jalousé ce navire qui, pour elle, était un rival dans l'amour de Jason. Mais le voir périr ainsi, de la main même de son maître, la bouleversait. C'était comme si elle assistait à la mort d'un ami... ou même à sa propre mort. Elle songea à la figure de proue, à cette sirène aux yeux verts qui lui ressemblait et qui, dans un instant, ne serait plus que cendres...

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