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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (2ième partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (2ième partie)

Les lauriers de flammes (2ième partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Les dés sont jetés. A la tête de la Grande Armée, inconscient des trahisons et des dangers qui menacent ses arrières, l'Empereur se dirige vers Moscou. Malgré ses rêves de bonheur et de liberté dans les bras de Jason retrouvé, Marianne ne peut rester inactive. Napoléon doit savoir ce qui l'attend à son retour. Pour Marianne aussi, la campagne de Russie a commencé. Devant elle, l'immensité de la steppe et des milliers de kilomètres à parcourir. Au bout de sa route, le Kremlin en flammes et son conquérant désemparé. Pour celle qui lui a toujours tout donné, est-ce le début d'une nouvelle vie ?

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— Mon Dieu ! s’écria Marianne épouvantée. Il va se faire écharper. Allez avec lui !...

C’était une prière inutile. Déjà Jason, Craig et Jolival étaient partis, entraînant avec eux le cocher plus mort que vif, qui gigotait grotesquement au bout du poing de l’Américain.

Il y eut un moment lourd de danger. Les femmes, furieuses de se voir arracher leur victime, tombaient déjà sur le Parisien avec griffes et ongles, hurlant comme des hyènes à la curée, et les hommes, devant cette intervention inattendue, allaient s’en mêler à leur tour, quand le pope, brandissant sa croix, se jeta au secours du jeune homme. Son geste immobilisa instantanément les cosaques. Les femmes, à regret, lâchèrent Gracchus autour duquel ses compagnons se groupèrent dans l’attitude de gens qui ne sont nullement décidés à se laisser intimider.

Arbitrées par le pope, les explications commencèrent et se révélèrent laborieuses. Il y eut des cris, des gestes de menace, surtout de la part du mari trompé, qui, visiblement entendait assister à la mort de celle qui l’avait trahi. Debout près de la voiture, à l’endroit où elle était restée, Marianne s’interrogeait sur ce qu’il convenait de faire. Si le danger se faisait plus pressant, le mieux serait peut-être de lancer la kibitka au milieu de cette foule excitée pour essayer, en jouant sur l’effet de surprise et sur le poids du véhicule, d’arracher les quatre hommes à un sort tragique... Aucun d’eux n’avait songé aux quelques armes qui se trouvaient à l’intérieur.

Grimpant sur la planche du cocher, elle avait déjà ramassé les rênes et s’apprêtait à faire tourner l’attelage, quand, brusquement, tout se calma. Les femmes, les vieillards et les enfants refluèrent vers les maisons. Les hommes revinrent à leurs chevaux. Seuls restèrent au milieu de la place la femme condamnée que Gracchus avait relevée, les étrangers et le pope. Celui-ci, une dernière fois, leva sa croix, indiquant le chemin qui descendait à la rivière... Gracchus, alors, prit la main de la femme et, suivi des trois autres et du cocher plus mort que vif, revint vers la voiture et la maison de poste.

La généreuse griserie qui avait emporté le jeune homme s’était calmée durant les palabres et ce fut d’un air assez penaud qu’il aborda Marianne.

— Le curé a dit qu’elle était ma femme, maintenant ! Elle s’appelle Shankala... murmura-t-il d’un ton si malheureux que Marianne, apitoyée, lui sourit.

— Pourquoi êtes-vous si triste, Gracchus ? Il n’était pas possible de laisser assassiner cette malheureuse en gardant les bras croisés, dit-elle doucement. Vous avez magnifiquement agi et, pour ma part, je suis fier de vous.

— Moi aussi ! Du point de vue humain tout au moins, approuva Jolival. Mais je me demande ce que nous allons en faire ?

— Je crois que la question ne se pose pas, fit l’Irlandais avec bonne humeur. La femme doit suivre son mari et puisque cette chatte sauvage est désormais Mme Gracchus...

— Oh ! bien sûr, je n’ai pas pris le bonhomme au sérieux, coupa le nouveau marié avec une feinte désinvolture. Je ne suis pas vraiment marié. D’ailleurs, je suis pour la liberté. Les curés, moi, je n’en raffole pas et, si vous voulez tout savoir, j’aimais bien mieux la déesse Raison que le père Bon Dieu. Faut dire que c’était une bien jolie femme...

— Eh bien, Gracchus, s’écria Marianne abasourdie. En voilà une profession de foi ! Je savais depuis longtemps que vous étiez un enfant de la Révolution, mais je me demande ce que penserait le cardinal s’il vous entendait...

Gracchus baissa le nez et se dandina d’un pied sur l’autre :

— Ma langue a été plus vite que ma pensée. Pardonnez-moi, mademoiselle Marianne. Cette histoire m’a complètement tourneboulé... Enfin, je pense que celle-ci pourra toujours faire une femme de chambre. Bien sûr, elle ne vaudra pas Agathe, mais ça sera toujours mieux que rien.

Jason n’avait encore rien dit. Il regardait la rescapée d’un air étrange, un peu comme si elle était un animal inconnu. Finalement, il haussa les épaules :

— Une femme de chambre, cette fille ? Tu rêves, Gracchus. J’ai l’impression qu’il y aura plus à faire pour la civiliser que pour apprivoiser une louve. Et je ne suis pas certain qu’elle nous soit reconnaissante de l’avoir sauvée.

C’était un peu l’avis de Marianne. Toute misérable qu’elle était, avec sa chemise déchirée, ses meurtrissures et la poussière qui la couvrait, la tzigane n’inspirait pas la pitié. Sous leurs épais sourcils, ses yeux noirs brillaient d’un feu sauvage, assez inquiétant. Vue de près, elle était belle, d’ailleurs, en dépit d’un nez assez plat et de pommettes trop hautes. Les yeux, un peu bridés, trahissaient les traces de sang mongol. Le teint était mat, les cheveux presque bleus à force de noirceur, mais la grande bouche, large, rouge et charnue trahissait une sensualité à fleur de peau.

Avec insolence, elle regarda l’un après l’autre ses sauveteurs et, comme Marianne, avec un sourire plein de bonne volonté lui tendait la main, elle fit comme si elle n’avait pas vu le geste et, se détournant prestement, arracha des mains du cocher un ballot enveloppé de rouge, ses vêtements sans doute, que la belle-mère, du seuil de sa porte, avait lancé au bonhomme.

— Eh bien ! fit Craig avec un petit rire. Le voyage va être agréable avec cette créature...

— Bah ! dit Jolival, cela m’étonnerait qu’elle reste longtemps avec nous. A la première occasion, dès qu’elle aura mis assez de distance entre elle et ses amis du village, elle nous faussera compagnie. Vous avez entendu ce qu’a dit Gracchus ? C’est une tzigane, une fille des grands chemins.

— Oh ! qu’elle fasse ce qu’elle veut, soupira Marianne, froissée par l’attitude méprisante de la jeune femme. Gracchus est le seul qui puisse parler avec elle. Qu’il voie ce qu’il peut en faire...

Elle en avait plus qu’assez de cette histoire et, si elle ne regrettait pas encore d’avoir sauvé la tzigane de la noyade, du moins souhaitait-elle l’oublier autant que faire se pourrait. Après tout, Gracchus était adulte et assez grand, donc, pour assumer ses propres responsabilités.

Elle se dirigea vers la porte du relais sur lequel se tenait, son bonnet à la main, l’habituel « maître de poste ». Jason la suivit mais, comme Gracchus prenait le bras de Shankala pour l’entraîner à l’intérieur, elle se tordit comme une couleuvre, lui échappa et, s’élançant vers Jason, elle prit sa main qu’elle porta à ses lèvres avec une ardeur farouche puis la laissa retomber en prononçant quelques mots d’une voix gutturale.

— Que dit-elle ? s’écria Marianne chez qui la nervosité grandissait.

Gracchus était devenu écarlate jusqu’à la racine de ses cheveux carotte et ses yeux bleus lançaient des éclairs.

— Elle dit que... si elle doit avoir un maître, elle veut le choisir. La garce !... J’ai bien envie de rappeler son mari et de la rendre aux vieilles...

— Il est trop tard ! fit Jolival.

En effet, après avoir reçu la dernière bénédiction de leur pope, les cosaques commençaient à passer la rivière. Sans souci de se mouiller, ils entraient dans l’eau, à un endroit connu d’eux et qui devait être un gué, car les chevaux qu’ils guidaient d’une main sûre, n’avaient de l’eau que jusqu’au poitrail. Les premiers remontaient déjà sur l’autre berge. Les autres prirent pied à leur tour et tous, bientôt, reformèrent, de l’autre côté de la rivière, leur escadron en un ordre parfait. Deux par deux, les cavaliers noirs s’éloignèrent dans le crépuscule...

Cette nuit-là, dans la petite chambre aux murs en planches, sous l’icône représentant la Vierge et l’Enfant, tous deux louchant à faire frémir, Marianne ne parvint pas à retrouver le bonheur absolu des autres soirs. Inquiète, nerveuse, elle répondait mal aux caresses de son amant. Son esprit s’attachait à cette femme qui dormait quelque part sous ce toit qui les abritait tous. Et elle avait beau se dire que ce n’était guère plus qu’un animal sauvage, que c’était une créature sans importance qui ne compterait jamais dans son existence, elle n’arrivait pas à s’arracher de l’esprit l’idée que la tzigane représentait un danger, une menace d’autant plus redoutable qu’elle ne parvenait pas à démêler sous quelle forme elle se manifesterait.

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