Anne Golon - Angélique Marquise des anges Part 2
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Angélique crut voir se froncer légèrement les sourcils du souverain.
– C'est vrai. Je suis heureux de vous l'entendre dire, monsieur de Peyrac, fit-il un peu sèchement.
*****
En regagnant l'hôtel à une heure fort avancée de la nuit, Angélique arracha ses vêtements sans attendre le secours d'une servante et se jeta sur le lit en poussant un soupir.
– Je suis brisée, Joffrey. Je crois que je ne suis pas encore dressée à la vie de cour. Comment font ces gens-là pour absorber autant de plaisirs et trouver encore le moyen de se tromper mutuellement la nuit ?
Le comte s'étendit près d'elle sans répondre. Il faisait si chaud que le seul contact d'un drap était pénible. Par la fenêtre ouverte le passage des torches jetait parfois une lueur rougeâtre jusqu'au fond du lit, dont ils avaient gardé relevées les courtines. Saint-Jean-de-Luz continuait à s'affairer dans les préparatifs du lendemain.
– Si je ne dors pas un peu, je m'écroulerai pendant la cérémonie, fit encore Angélique en bâillant.
Elle s'étira, puis se blottit contre le corps brun et sec de son mari. Il avança la main, caressa la hanche ronde qui luisait comme de l'albâtre dans la pénombre, suivit la courbe flexible de la taille, trouva le petit sein ferme et haut placé. Ses doigts frémirent, se firent plus pressants, revinrent vers le ventre souple. Comme il risquait une caresse plus audacieuse, Angélique protesta, à demi endormie :
– Oh ! Joffrey, j'ai tellement sommeil !
Il n'insista pas et elle lui jeta un regard entre ses cils, pour voir s'il n'était pas fâché. Appuyé sur un coude, il la regardait avec un demi-sourire.
– Dors, mon amour, chuchota-t-il.
*****
Lorsqu'elle se réveilla, elle eût pu croire qu'il n'avait pas bougé, car il continuait à la regarder. Elle lui sourit.
Il faisait frais. La nuit n'était pas encore dissipée, mais le ciel prenait une teinte verdâtre, avant l'éblouissement de l'aurore. Une torpeur fugitive apaisait la petite ville.
Encore engourdie, Angélique se tendit vers lui et leurs bras se saisirent, attentifs à bien se nouer.
Il lui avait appris le long plaisir, la joute habile, avec ses feintes, ses reculs, ses audaces, l'œuvre patiente où les deux corps généreux se mènent mutuellement au paroxysme de la jouissance. Lorsque enfin ils se séparèrent, rompus, assouvis, le soleil était déjà haut dans le ciel.
– Dirait-on que nous avons une journée fatigante en perspective ? fit Angélique en riant.
Margot frappait à la porte.
– Madame, Madame, il est temps. Les carrosses se rendent déjà à la cathédrale, et vous n'aurez plus de place pour voir le cortège.
*****
Le cortège était petit. Six personnages allant à pied par le chemin couvert de tapis. En tête venait le cardinal-prince de Conti, brillant et fougueux, ancien héros de la Fronde, dont la présence en ce beau jour confirmait de part et d'autre la volonté d'oublier ces tristes souvenirs.
Puis M. le cardinal Mazarin, dans son fleuve de pourpre.
À distance, le roi s'avançait en habit de brocart d'or assombri d'une ample dentelle noire. À ses côtés les marquis d'Humières et Péguilin de Lauzun, capitaines des deux compagnies de gentilshommes en bec-de-corbin, tenaient chacun le bâton bleu, insigne de leur charge.
Dans le sillage de leurs pas, l'infante, la nouvelle reine, menée à droite par Monsieur, frère du roi, et, à gauche, par son chevalier d'honneur, M. de Bernonville. Sa robe était de brocart d'argent et son manteau de velours violet semé de lis d'or. Ce manteau, très court sur les côtés, avait dix aunes de long à la pointe. Il était soutenu par les jeunes cousines du roi, Mlles de Valois et d'Alençon et la princesse de Carignan. De plus, deux dames maintenaient au-dessus de la tête de la souveraine une couronne fermée. Le groupe étincelant n'avançait qu'avec peine dans la rue étroite le long de laquelle s'échelonnaient Suisses, gardes françaises et mousquetaires.
La reine mère, drapée dans ses voiles noirs brodés d'argent, suivait le couple, entourée de ses dames et de ses gardes.
En queue, venait Mlle de Montpensier, la « grande étourdie du règne », l'objet encombrant de la cour, vêtue de noir, mais avec vingt rangs de perles. Le chemin était court des maisons royales à l'église. Il y eut cependant quelques embarras. On vit fort bien que d'Humières se querellait avec Péguilin. Les deux capitaines prirent place à l'église aux côtés du roi. Avec le comte de Charost, capitaine d'une compagnie des gardes du corps, et le marquis de Vardes, capitaine-colonel des cent-suisses ils accompagnèrent le roi à l'offrande. En l'occurrence Louis XIV prit des mains de Monsieur, qui l'avait reçu du grand maître des cérémonies, un cierge chargé de vingt louis d'or et le remit à Jean d'Olce, évêque de Bayonne.
Mademoiselle remplissait auprès de la jeune reine Marie-Thérèse le même office que Monsieur près du roi.
– N'ai-je pas porté mon offrande et fait mes révérences aussi bien que n'importe qui ? demanda-t-elle plus tard à Angélique.
– Certes, Votre Altesse avait beaucoup de majesté.
Mademoiselle se rengorgea.
– Je suis propre aux cérémonies et je crois que ma personne tient aussi bien sa place en ces occasions que mon nom dans le cérémonial.
Grâce à sa protection, Angélique put assister de près à toutes les festivités qui suivirent : les repas, le bal. Le soir elle fut du long défilé des courtisans et des nobles qui vinrent s'incliner l'un après l'autre devant le grand lit où se trouvèrent étendus côte à côte le roi et sa jeune épouse.
Angélique vit ces deux jeunes gens immobiles comme de raides poupées, couchés entre des draps de dentelle sous le regard de la foule.
Tant d'étiquette ôtait vie et chaleur à l'acte qui allait s'accomplir. Comment ces époux, qui hier encore ne se connaissaient pas, et qui maintenant se tenaient guindés dans leur magnificence, empesés dans leur dignité, pourraient-ils se tourner l'un vers l'autre pour s'étreindre lorsque la reine mère aurait, selon l'usage, laissé retomber sur eux les rideaux du lit somptueux ? Elle eut pitié de l'infante impassible, qui sous les regards devait dissimuler son trouble de jeune fille. À moins qu'elle n'éprouvât nulle émotion, figurante accoutumée depuis l'enfance à la servitude des représentations. Il ne s'agissait que d'un rite de plus. On pouvait, faire confiance au sang bourbon de Louis XIV pour ne pas faillir.
En redescendant l'escalier, les seigneurs et les daines échangeaient des plaisanteries osées. Angélique pensait à Joffrey, qui avait été si doux et si patient pour elle. Où était-il, Joffrey ? De la journée, elle ne l'avait vu...
Dans le hall de la maison royale, Péguilin de Lauzun l'aborda. Il était un peu essoufflé.
– Où est le comte votre mari ?
– Ma foi, je le cherche aussi.
– Quand lavez-vous vu pour la dernière fois ?
– Je l'ai quitté ce matin pour me rendre à la cathédrale avec Mademoiselle. Lui-même accompagnait M. de Gramont.
– Vous ne l'avez pas aperçu depuis ?
– Mais non, vous dis-je. Vous avez l'air bien agité. Que lui voulez-vous ?
Le petit homme lui prit la main et l'entraîna.
– Allons à la demeure du duc de Gramont.
– Que se passe-t-il ?
Il ne répondit pas. Il avait toujours son bel uniforme, mais, contrairement à son habitude, son visage avait perdu sa gaieté.
Chez le duc de Gramont, le grand seigneur, attablé au milieu d'un groupe d'amis, leur dit que le comte de Peyrac l'avait quitté ce matin après la messe.
– Était-il seul ? interrogea Lauzun.
– Seul ? Seul ? bougonna le duc, que voulez-vous dire, mon petit ? Est-ce qu'il y a une personne dans Saint-Jean-de-Luz qui puisse se vanter d'être seule aujourd'hui ? Peyrac ne m'a pas confié ses intentions, mais je puis vous dire que son Maure l'accompagnait.
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