Juliette Benzoni - La chambre de la Reine

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Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n'ait un destin hors du commun...
Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d'Anet, pieds nus, vêtue d'une chemise ensanglantée, ne sera pas l'exception qui confirme la règle. Elle vient d'échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille...
Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d'honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…

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En fait, il resta sur sa faim. Aussi, quand il la sut malade il n'y tint plus. Il fallait qu'il sache ; il fallait qu'il la voie. Sans plus réfléchir, il prit un cheval et partit pour Sorel. Il ne put même pas franchir l'entrée du château. On l'en chassa sans trop de précautions oratoires : le mal était grave et personne n'approchait la petite malade sauf sa mère et ses femmes. C'est ainsi que François, plus inquiet que jamais, se retrouva dans la forêt avec les perspectives de retour que l'on sait.

Le temps ne s'améliorait pas. Il fit tout à coup si sombre sous le couvert que la nuit semblait s'avancer. Le cheval du jeune garçon devenait nerveux et quand, soudain, un violent coup de tonnerre éclata, l'animal partit d'un hennissement qui ressemblait à un éclat de rire, se cabra et envoya son cavalier dans les broussailles avant de partir à fond de train en direction d'Anet.

Meurtri plus encore dans sa vanité que dans son corps qui s'en tirait sans dommages, François se demanda comment M. d'Estrades, qui s'efforçait d'inculquer aux jeunes Vendôme les grands principes équestres édictés par feu M. de Pluvinel, prendrait le retour au château d'un cheval sans cavalier et, plus tard, d'un cavalier sans son cheval.

Pestant, maugréant, jurant même, il se tirait des broussailles pour se mettre en marche vers son destin quand il aperçut la petite fille.

Seulement vêtue d'une chemise tachée, une poupée serrée contre son cour, elle se tenait debout au milieu du sentier sur ses minuscules pieds nus et pleurait sans rien dire, reniflant de temps en temps tout en gardant son pouce dans sa bouche. Elle ne devait pas avoir plus de trois ou quatre ans, elle était menue et fragile. En dépit de sa tenue sommaire, ce n'était pas une paysanne : la masse de cheveux châtains moussant sur sa tête gardait la trace d'un peigne soigneux sous la forme de quelques boucles bien rondes et d'un bout de ruban bleu qui s'y accrochait. En outre, son unique vêtement était fait de toile fine et brodée. Cependant, en s'approchant, François vit aussi que les taches étaient du sang. Comprenant qu'il y avait là un problème plus grave que les siens, il se jeta à genoux et prit l'enfant entre ses mains pour palper son petit corps rondelet.

- Que t'est-il arrivé ? Tu es blessée ?

Elle ne répondit pas, continua de pleurer sans bruit mais sans manifester la moindre douleur à la palpation. D'ailleurs, le sang était presque sec.

- Non. Tu n'as pas l'air d'avoir mal mais d'où viens-tu comme ça ? Qui es-tu ?

Tout en le fixant de ses yeux noisette rougis par les larmes, la petite ôta son doigt de sa bouche pour émettre deux sons :

- Vi... laine.

Et elle remit son pouce d'où elle l'avait tiré.

- Vilaine ? Ce n'est pas un nom ! Et puis tu n'en es pas une ! Les vilaines n'ont pas de si belles poupées, ajouta-t-il en essayant de prendre le jouet que sa minuscule propriétaire défendit farouchement. C'était en effet un objet assez coûteux, en bois bien sculpté avec des cheveux en filasse et une robe de velours à la mode avec une fraise autour du cou.

Les points d'interrogation s'alignaient dans l'esprit du jeune garçon. D'où pouvait venir cette enfant ? Il devait y avoir eu un malheur quelque part, mais où ? Il essaya de le savoir en prononçant le nom de deux ou trois manoirs ou riches demeures des environs dont certains appartenaient à des vassaux de la principauté d'Anet, mais au lieu de répondre la petite fille se mit à pousser des cris en appelant sa nounou.

Pour comble de malchance, l'orage que François avait fini par oublier se manifestait par un coup de tonnerre plus violent que le précédent, et d'un seul coup le ciel creva...

- On ne peut pas rester ici. Il faut que je te ramène chez nous. Quelqu'un saura peut-être qui tues ?

Comme par enchantement, elle se tut et tendit vers lui une menotte sale aux minuscules doigts écartés qui ressemblait à une étoile de mer. En un instant, elle fut trempée et François presque autant qu'elle. Apitoyé, il ôta son pourpoint pour l'en envelopper avant de prendre la petite main.

- Viens ! Il faut nous dépêcher !

Il s'inquiétait : comment la faire marcher encore sur ses pieds blessés et, en outre, elle ne pourrait jamais suivre son pas ?

- Il va falloir que je te porte, soupira-t-il, un peu effrayé par cette nouvelle responsabilité, mais elle était à peine plus grande qu'un bébé et plus légère qu'il ne l'aurait cru quand il l'enleva. Alors, toujours sans lâcher sa précieuse poupée, elle passa son bras libre autour du cou de son sauveur et laissa aller sa tête sur son épaule avec un soupir de bonheur. Elle ne savait pas qui était ce garçon mais il était si beau avec ses longs cheveux blonds, tout raides, et ses yeux clairs ! Un ange peut-être ? De toute façon, elle était bien avec lui.

- Ne t'endors pas et tiens-toi ferme, conseilla le jeune héros. Je vais essayer de courir...

C'était tout de même trop préjuger de ses forces et il reprit le pas en maudissant ce sacré cheval qui l'avait planté là juste au moment où il en avait le plus besoin. Quant à ce qui arriverait quand il se présenterait au château avec sa trouvaille, il n'essayait même pas de l'imaginer.

On parcourut ainsi un grand quart de lieue, en s'arrêtant de temps en temps pour laisser souffler le porteur. Grâce à Dieu, la pluie aussi s'était arrêtée. Il n'empêche que François était épuisé quand il atteignit enfin les abords d'Anet, se demandant tout de même pourquoi, en voyant revenir son cheval sans lui, on n'avait pas envoyé à sa recherche. Et, bien sûr, il était affreusement tard ! L'immense cerf de bronze entouré de quatre chiens qui ornait le dessus du grand portail et servait d'horloge frappait huit coups de son pied mécanique.

- Miséricorde ! gémit François en déposant son fardeau sur les dalles de la cour d'honneur. J'entends déjà siffler les étrivières !

Cependant, le château n'était pas dans son état normal. Les gardes causaient entre eux par petits groupes sur le mode animé et personne ne fit attention à lui. L'agitation se situait surtout autour d'un grand carrosse de voyage, tellement couvert de boue et de poussière qu'il était impossible d'en déchiffrer les armoiries. Des valets couraient dans tous les sens. On dételait les chevaux et quand le jeune garçon arrêta quelqu'un pour savoir ce qui se passait, l'homme prit juste le temps de lui lancer :

- Je ne sais pas au juste ! Mgr l'évêque de Nantes est arrivé il n'y a pas une heure et tout le monde est au salon des Muses...

Surpris, François leva les sourcils. L'évêque en question, Philippe de Cospéan, était un vieil arm de la famille, un intime et le plus fidèle conseiller de la duchesse, mais c'était la première fois que son arrivée déclenchait un tel tohu-bohu. François, alors, voulut prendre la main de sa petite compagne pour l'emmener à sa mère mais il vit qu'elle pleurait de nouveau, sans bruit cette fois, et qu'elle tremblait dans sa chemise mouillée. Elle ne lui dit rien mais son regard implorait. Il comprit et la reprit dans ses bras :

- Allons toujours rejoindre la famille ! Nous verrons bien, soupira-t-il.

Jamais le beau château rebâti au siècle précédent par Diane, duchesse de Valentinois, ne lui avait paru aussi vaste ni le salon des Muses si imposant avec ses panneaux peints et dorés, ses chambranles de marbre et son mobilier somptueux. Il y avait là beaucoup de monde mais le regard de François alla droit à sa mère, assise auprès d'un évêque visiblement harassé et lui parlant avec animation. Elle semblait sous le coup d'une grande émotion. Il y avait des traces de larmes sur son beau visage blond, presque aussi pâle que l'énorme fraise " en meule de moulin " qui avait l'air d'offrir sa tête sur un plateau de mousseline empesée. Son fils aîné s'accoudait, l'air grave, au dossier de son fauteuil et sa fille, assise à ses pieds sur un carreau de velours, tenait l'une de ses mains. Tout autour, dames et officiers composant la maison ducale semblaient frappés de stupeur, aussi peu vivants que des personnages de tapisserie.

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