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Juliette Benzoni: Haute-Savane

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Juliette Benzoni Haute-Savane

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Gilles de Tournemine croit enfin connaître les délices de l'amour en repartant pour l'Amérique avec sa jeune femme Judith. Au cours d'une escale, il gagne au jeu une plantation - “Haute-Savane” - située sur une île des Caraïbes. En prenant possession du lieu, il pense avoir trouvé le Paradis… mais il découvre l'Enfer. Le maître du prestigieux domaine, Simon Legros, est un homme cupide et sans scrupule, prêt à tout pour conserver la plantation. Face à ce nouveau revers du destin, qui met sa vie en péril, le Gerfaut se bat avec bravoure. Mais il cherche avant tout à reconquérir Judith qui refuse d'être sa femme depuis qu'elle sait Gilles attirée par une autre.Arriveront-ils à s'unir dans ce désir qui les lie depuis l'aube de leur jeunesse ?

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Fanchon, néanmoins, tenta de discuter :

— Pourquoi ne continuerions-nous pas ? fit-elle en retenant ses larmes. Madame ne saura jamais rien et je jure sur la tombe de ma mère de ne plus jamais prononcer le nom qui… que M. le chevalier n’aime pas.

— De toute façon, il fallait que cela cesse avant la fin du voyage. L’Amérique est une terre vertueuse, voire puritaine. J’entends y installer une famille honorable et certainement pas les mœurs d’un sultan. Cela n’empêchera nullement que je ne garde de toi un charmant souvenir et que je n’essaie de te trouver un bon mari.

— J’aurais bien préféré que vous gardiez mes caresses, soupira Fanchon, mais puisque ce n’est pas possible, essayez seulement, s’il vous plaît, que le mari en question ne soit point trop laid…

Et sur une très protocolaire révérence qui rétablissait d’un seul coup les distances, elle quitta la cabine dont elle ne devait plus franchir le seuil, gardant seulement l’arrière-pensée qu’un jour, peut-être, son trop séduisant maître trouverait quelque plaisir à changer d’avis. Comment pourrait-il en être autrement dans un pays de sauvages où les femmes avaient la peau rouge et se parfumaient à la graisse d’ours ? Cette dernière réflexion étant due tout entière à une distante mais attentive observation de Pongo, l’écuyer iroquois de Tournemine, pour lequel Fanchon éprouvait une aversion fortement mélangée de crainte.

Ainsi, le Gerfaut poursuivit sa route avec des fortunes diverses et, après quatre semaines d’une navigation somme toute assez satisfaisante pour la saison, l’élégant navire pénétrait, toutes voiles dehors, dans le port de New York élevé depuis environ deux années au rang de capitale fédérale des États-Unis de l’Amérique septentrionale.

Pour Judith, il était grand temps que l’on touchât terre. La jeune femme, dont l’estomac révulsé n’avait toléré aucune nourriture solide depuis de longs jours, était à peu près à bout de forces.

Gilles ne l’avait pas revue depuis qu’elle était montée à bord et, après les confidences de Rozenn, il ne s’était plus présenté à sa porte, se contentant de prendre de ses nouvelles auprès de sa vieille nourrice ou auprès de Fanchon. C’était, en effet, avec une Judith en pleine possession de ses moyens qu’il entendait discuter de leur avenir commun et des dispositions qui pouvaient rendre supportable l’existence future de leur ménage. Il n’avait jamais aimé affronter un adversaire désarmé et la première chose à faire était de lui faire retrouver ses forces.

Aussi, à peine les voiles carguées, se fit-il conduire à terre afin de s’y mettre en quête d’un logis convenable où il soit possible d’installer une malade ; donc une maison particulière car les auberges, dans cette ville en pleine expansion, ne présentaient peut-être pas un confort extrême.

Comptant alors environ trente mille habitants, New York n’offrait qu’une ressemblance lointaine avec une ville européenne. Toute son activité était centrée sur le port qui grandissait à vue d’œil et sur les nombreuses voies fluviales qui y aboutissaient et servaient de moyen de pénétration avec l’arrière-pays. En dehors des quelques rues avoisinant le port, à la pointe de l’île de Manhattan, rues étroites et sales pour la plupart, le reste du paysage était résolument campagnard. Quelques belles demeures s’élevaient en face de marécages, de champs et de bois qui entouraient des fermes. Des magasins regorgeant de marchandises bordaient des rues sans pavés et souvent sans trottoirs. Des planches étaient jetées sur les fossés bordant les chemins et, pour ce qui constituait le centre nerveux de la ville, Broad Street ou Wall Street, la saleté qui y régnait était de nature à dégoûter les nez les plus délicats. Mais les alentours formaient une campagne agréable avec de petits étangs, de beaux arbres, des collines et, surtout, les rives du fleuve Hudson étaient d’une étonnante beauté. En fait, New York c’était un morceau de cette grande île de Manhattan traversée en écharpe par une ancienne voie indienne que l’on appelait Broadway, auquel il fallait ajouter les collines de Brooklyn, sorte de quartier résidentiel situé de l’autre côté de l’East River et que l’on atteignait au moyen des barques d’un passeur.

Tournemine connaissait déjà New York où il avait combattu aux côtés de La Fayette lorsque avec une poignée d’hommes tous deux3 avaient monté un audacieux coup de main contre le Fort Constitution où s’était réfugié, après sa trahison de West Point, le général traître Benedict Arnold. Mais, s’il reconnut aisément, au passage, le fort qui commandait la baie, il eut bien de la peine à reconnaître la ville elle-même. Elle poussait comme un champignon, quelque peu vénéneux d’ailleurs. Quant au port, l’un des meilleurs du monde, sans doute, au fond de sa profonde baie si bien défendue, il regorgeait tellement de navires de toutes sortes que le Gerfaut ne réussit pas à trouver place à quai. Il s’était contenté de se mettre au mouillage à l’abri d’une petite île couverte de noyers, Nutten’s Island4. Il n’était d’ailleurs pas le seul car aussi bien près de cet îlot que de son voisin, Bedloe’s Island5, nombreux étaient les bateaux qui avaient choisi, par force, cette solution.

Sans qu’il s’en doutât la chance attendait Gilles à terre. Lorsqu’il sauta de sa chaloupe sur ce qui était plutôt une cale qu’un véritable quai, au flanc est de Manhattan, la première personne qu’il aperçut, sortant d’une des nombreuses tavernes qui illustraient l’endroit, fut un homme de grande taille, habillé de daim vert et coiffé d’un bonnet de castor : son ami Tim Thocker en personne. Lequel d’ailleurs ne montra aucune surprise de la rencontre.

— À la Noël, tu m’as écrit que tu allais venir ici. Alors tous les matins, depuis que j’ai reçu ta lettre, je suis venu faire mon tour de port.

— Tous les matins ? Quelle idée ? Je t’avais dit que je comptais aller te voir chez toi…

— J’avais bien compris mais, pour le moment, chez moi, c’est ici.

— Comment ça, ici ? Et Stillborough ? Et miss Martha, la fille du shipchandler de New Port, ta fiancée ?

— Elle est toujours ma fiancée et elle le sera tant que je ne me serai pas établi solidement quelque part.

— Et ce quelque part c’est New York ?

Tim haussa les épaules.

— Eh oui ! Martha en a assez de New Port. Elle veut vivre dans une grande ville. Alors j’ai décidé de m’associer avec un certain Robert Bowne pour faire avec lui des affaires.

Gilles se mit à rire en désignant l’accoutrement de daim vert de son ami.

— Et tu fais des affaires habillé comme un coureur des bois ?

— Bien sûr puisque nous nous occupons de fourrures. Il faut bien que quelqu’un aille les chercher en territoire indien, ces fourrures…

— Et ce quelqu’un c’est toi ? J’ai compris. Alors, fini la politique ? Tu ne sers plus de courrier au général Washington ?

— Mais si… plus que jamais. Le général, vois-tu, est retiré sur ses terres, à Mount Vernon. Il cultive son jardin comme il dit. N’empêche que la politique l’intéresse toujours autant, même s’il prétend lui fermer sa porte. Il a des yeux et des oreilles dans les treize États… et moi je fais partie de ces yeux et de ces oreilles. Mais si on allait causer de tout ça autour d’un bol de punch ? Il fait un vent du diable sur ce port…

C’est ainsi que Gilles avait repris contact avec l’Amérique. Avec Tim, naturellement, toutes les difficultés s’étaient aplanies comme par magie. En l’espace d’une heure, celui-ci avait avalé un seau d’eau bouillante et un boujaron de rhum, décidé d’accompagner lui-même Tournemine auprès de Washington et trouvé, pour y installer la maisonnée de son ami, une maison convenable et ce qu’il fallait pour en assurer le bon fonctionnement.

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