Juliette Benzoni - La fière américaine

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Alexandra adorait les voyages. Son mari les détestait. Elle n'était pas femme à supplier. Alors, un beau jour de 1904, la belle Américaine embarqua sur un paquebot luxueux et fit route vers la France. Elle avait décidé que ce périple serait un enchantement. Elle voulait parfaire sa culture, dévaliser les couturiers, briller dans les bals et les réceptions, flirter "à l'américaine" sans rien accorder aux messieurs trop pressants...
Mais elle ne savait pas que la France est le pays de l'amour et que le destin allait mettre sur son chemin le plus bel homme que la terre ait porté...

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— Qu’est-ce qui vous prend de chanter les louanges de Jonathan sur le mode lyrique ? Je n’avais jamais remarqué que vous lui portiez une telle passion ?

— Je suis de votre avis : cela se saurait. Je continue à penser que le jour où vous l’avez rencontré, vous auriez mieux fait de tomber de cheval et de vous fouler une cheville !

— Tomber de cheval dans un bal ! De toute façon, vous venez de vous conduire en parfaite hypocrite car vous n’avez jamais voulu admettre qu’il est une spl…

— Si vous me ressortez votre splendide créature, je hurle ! Quant à ce que j’en ai dit à ce charmant Laurens, n’y voyez que mon désir de protéger votre ménage, que cela me plaise ou non. C’est une question de loyauté.

— Tony n’a pas la moindre envie de donner l’assaut à mon ménage. Je l’ai connu bien ayant Jonathan.

— Il ne vous a jamais fait la cour ?

— Pas vraiment… Un petit peu tout de même parce qu’il est français mais il a surtout été merveilleux, charmant… je ne sais trop comment dire… mais tout à l’heure, en le rencontrant, j’ai éprouvé une joie d’autant plus grande que j’ai quitté Pékin sans même lui dire adieu.

— Il n’a pas l’air de vous en vouloir et je peux vous prédire qu’il va se montrer des plus galants. J’ai vu la façon dont il vous regardait et je ne peux pas lui donner tort : sept jours en mer auprès d’une femme ravissante que son benêt de mari laisse partir seule à la conquête de l’Europe ! Une véritable aubaine pour un homme séduisant. Car il l’est, l’animal !

— Vous n’oubliez qu’une chose : son âge qui atteint presque celui de Jonathan…

— Du diable si l’on s’en douterait ! Et voilà la raison pour laquelle j’ai jugé de mon devoir de laisser entendre que vous êtes la femme la plus heureuse de tout New York pour avoir épousé un homme exceptionnel.

— Mais il est exceptionnel ! fit Alexandra mécontente. Quant à être seule ici, j’espère que Tony ne s’illusionne plus guère ou bien ne vous a-t-il pas remarqués, vous et oncle Stanley ?

— Alexandra, je ne veux surtout pas gâcher votre beau voyage et je vous ai promis de tenir Stanley en bride. Néanmoins faites un peu attention tant que nous serons sur ce bateau ! Il y a ici une douzaine de personnes qui vous connaissent au moins de vue et la réputation d’une femme est chose fragile…

— Pas la mienne ! J’entends pouvoir bavarder avec un ami sans que l’on écarquille les yeux et que l’on chuchote. Cela dit, si j’avais dû tomber dans les bras de ce cher Tony ce serait fait depuis longtemps.

Miss Forbes se mit à rire :

— Vous appelez cela une raison ? Ce qui ne s’est pas produit un jour peut parfaitement réussir le lendemain. Vous étiez alors une jeune fille. À présent vous êtes une femme mariée. Cela tire beaucoup moins à conséquence.

Alexandra rougit violemment et, pour toute réponse, sortit avec dignité en claquant derrière elle la porte de la cabine. Tout cela était vraiment par trop stupide ! Et même offensant ! De tels soupçons portaient atteinte à son orgueil comme à l’image qu’elle se faisait d’elle-même.

Elle se jugeait en effet avec une certaine lucidité, confessait volontiers sa coquetterie et admettait que rien ne lui plaisait autant que tenir sous son charme une cour d’admirateurs mais cela n’allait pas bien loin car, profondément honnête, elle eût détesté blesser une épouse ou une fiancée et plus encore inspirer de l’inquiétude à Jonathan. Son credo personnel tenait en peu de mots : la Nature l’avait comblée et sa fortune lui permettait d’en mettre les dons précieux en valeur. C’eût été stupide de ne pas en profiter et elle y prenait grand plaisir. D’autant qu’elle joignait à ce raisonnement un brin de patriotisme : fière d’être américaine et d’appartenir à une jeune nation en plein devenir, elle entendait que le vieux monde reconnaisse en elle la suprématie des femmes d’outre-Atlantique. Ce rôle d’aristocrate, de fille « bien née » qu’elle assumait sans peine à New York, elle désirait en développer encore la portée au cours de ce voyage et Antoine tombait à pic pour lui servir de cobaye. Douée, en outre, d’un grand sens pratique, elle voyait dans cette rencontre tellement inattendue un signe favorable pour la suite de son voyage. Qui, mieux que cet homme de goût introduit dans la meilleure société, saurait lui présenter Paris et même la France sous leur jour le plus intéressant ? Elle l’imaginait très bien assumant le double rôle de chevalier servant et de guide hautement autorisé. Les deux Forbes devraient apprendre à considérer les choses sous le même angle.

Néanmoins, pour apaiser un peu leurs inquiétudes et leur infliger de surcroît une légère punition, elle décida de ne pas paraître au déjeuner. Quant à Antoine, cela ne lui ferait pas de mal d’éprouver une petite déception propre à corriger ce que son accueil, un rien trop enthousiaste, avait pu susciter d’espérances téméraires. Comme elle n’aimait pas mentir, elle ne donnerait aucune autre raison que son désir de rester tranquillement chez elle. Son apparition au dîner du commandant n’en aurait que plus d’éclat.

Cette attitude une fois arrêtée, elle échangea son costume du matin contre un élégant déshabillé puis sonna la femme de chambre pour lui demander de lui servir du café et des fruits.

— Madame ne se sent pas bien ? s’inquiéta la jeune fille.

– Si, mais comme il ne fait pas très beau, je préfère rester ici.

Quand miss Forbes, toute bruissante de soie améthyste et chapeautée d’autruche assortie, vint chercher sa nièce, elle la trouva étendue sur son lit dans un flot de batiste blanche et de rubans azurés, croquant une pomme et lisant avec application des poèmes de lord Byron.

— Eh bien, mais que faites-vous ? Est-ce que vous boudez ?

Alexandra posa son livre :

— Pas du tout, fit-elle avec un beau sourire. Simplement je n’ai pas très faim et j’ai eu tout à coup envie de me reposer.

— Et votre ami Tony ? Avez-vous décidé de l’oublier ?

— Non, mais nous avons encore beaucoup de temps devant nous avant d’arriver au Havre. Et puis, je préfère vous laisser vous faire une opinion sans mon concours.

— Et ce soir vous écraserez tout le monde de votre splendeur. Pauvre garçon ! Je ne suis pas certaine qu’il ait mérité cela !… Mais vous n’avez pas peur de vous ennuyer ?

— Jamais avec un livre ! Et vous savez comme j’aime les poètes romantiques anglais, ajouta-t-elle en reprenant l’ouvrage sur lequel tante Amity jeta un œil sceptique :

— Hum !… Ce lord écervelé m’a toujours prodigieusement ennuyée… Il est vrai qu’en le lisant à d’envers comme vous faites, il y a peut-être une expérience à tenter. Il faudra que j’essaie !

La jeune femme éclata d’un rire si joyeux que miss Forbes se sentit honteuse de sa mise en garde. Du coup, elle redoubla d’amabilité envers un Antoine qui s’efforça de ne pas montrer sa déception et que, finalement, ses reparties amusèrent beaucoup. Il la jugea un peu folle sans doute mais tout à fait charmante. Quant à l’oncle Stanley, l’érudition du Français en matière de chevaux anglais et de vins français fit fondre ses préventions et quand tous deux se retirèrent, après le repas, pour fumer leur cigare, ils étaient devenus les meilleurs amis du monde.

Pendant ce temps Alexandra, délaissant les pérégrinations de « Childe Harold » dont elle n’avait que faire, ouvrait pour la première fois depuis bien longtemps le livre de sa mémoire volontairement refermé sur les pages héroïques mais terrifiantes de cet été à Pékin où elle aurait trouvé une mort horrible sans le dévouement d’Antoine Laurens.

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