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Juliette Benzoni: Marie des intrigues

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Juliette Benzoni Marie des intrigues

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Quelle impérieuse raison pousse la jeune veuve du connétable de Luynes à fuir Paris un soir frileux d’avril 1622 ? Quel conseil va-t-elle chercher auprès de l’étrange personnage qu’elle abrite dans son château de Lésigny ? Belle à couper le souffle, riche, intelligente, spirituelle et ambitieuse, Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de Luynes, est poursuivie par la rancune de Louis XIII qu’elle a cru, un moment, asservir à son charme. Il lui faut, à présent, trouver au plus vite un moyen de se protéger d’une disgrâce qui la condamnerait à ce qu’elle redoute le plus : l’obscurité. Celle d’un couvent ou celle d’une prison ? Elle aime la vie fastueuse, les hommes, les joies intenses de l’amour, mais aussi le pouvoir qu’elle cherchera toute sa vie, sans se soucier de ceux qu’elle laisse en chemin. Aussi met-elle en œuvre toutes les ressources de sa séduction afin de reprendre sa place auprès de la reine Anne d’Autriche que, pour se venger du Roi, elle va s’efforcer de pousser dans les bras de l’Anglais Buckingham. Devenue duchesse de Chevreuse, elle trouvera devant elle un redoutable adversaire : le cardinal de Richelieu, dont elle n’ignore pas qu’il la désire. Sous la soie des paroles courtoises, les poignards sont affûtés. C’est le temps des duels, des conspirations, des répressions impitoyables ; celui aussi des Mousquetaires, dont le corps vient d’être créé. Marie collectionnera les amants, mais peut-être n’en aimera-t-elle qu’un seul… Marie des intrigues Marie des passions

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— La colère du Roi ne durera pas. La Reine vous aime. Et aussi la Reine-mère dont vous êtes la filleule…

— C’est vrai. Je suis même leur seul sujet d’accord et il est réconfortant de savoir que deux égoïsmes se rencontrent sur ma tête.

— En outre, notre sire ne pourra faire autrement que pardonner à M lle de Verneuil qui doit épouser dans les mois à venir le fils du duc d’Epernon. Il faudra bien que son pardon s’étende aussi à vous sous peine de se montrer par trop injuste et ne se veut-il pas Louis le Juste ?

— Ça, ma chère, c’est de la littérature ! Je ne suis pas très sûre de la solidité de ses sentiments fraternels envers la jeune Angélique de Verneuil. Il ne faut pas oublier qu’il appelait sa mère la « putain » ! Quoi qu’il en soit, le sang du Béarnais peut inciter Louis à la clémence, mais moi je n’ai pas une goutte de ce sang vénéré et je me retrouve veuve avec trois enfants dont l’un hérite le titre ducal, me laissant celui de douairière… à vingt et un ans. Ma Surintendance va tomber dans les griffes de la vieille Montmorency qui la guette comme un chat une souris dodue, et je ne sais trop ce que va devenir ma fortune puisque c’est mon fils qui hérite.

— N’exagérons rien ! Vous n’êtes pas encore dans la misère. Les frères de feu le Connétable semblent vous être attachés.

— Oui. Nous formons une famille unie mais jusques à quand ? L’air de la disgrâce est le plus difficile à respirer qui soit. Cela dit, je ne suis pas venue jusqu’ici pour me plaindre mais pour réfléchir et prendre conseil.

— De maître Basilio ? J’aurais dû m’en douter…

— Aurait-on besoin de moi ?

A la manière de quelque génie évoqué au prononcé de son nom, un bizarre personnage venait de franchir la porte sans se soucier d’y frapper. C’était, emballé dans une longue robe noire agrémentée d’une fraise un peu fatiguée nouée par un joyeux ruban rouge, un petit homme grisonnant dont la barbe poivre et sel, longue et pointue, projetait lorsqu’il s’agitait une ombre cocasse sur le mur. D’énormes sourcils broussailleux abritaient des yeux vert mousse, vifs et pétillants au-dessus d’un nez retroussé de jouvencelle. Les cheveux gris et raides dépassaient d’une espèce de pot de fleurs renversé en feutre noir surmonté d’un pompon rouge. L’étrange apparition abritait du creux de sa main la flamme d’une bougie que le courant d’air agitait. Elen se précipita pour fermer la porte.

— C’est ce qui s’appelle arriver à point nommé, sourit-elle. Développeriez-vous, par hasard, une tendance à écouter aux portes, maître Basilio ?

Il renifla et lui adressa un regard sévère avant de répondre avec un furieux accent florentin :

— Si… mais seulement pour l’utilité ! L’arrivée du carrosse a fait assez de bruit, sans compter ceux de la cuisine où le maître queux brait comme un âne. Alors voilà Basilio ! Tu ne souhaiterais pas faire appel à ses lumières, Madame la Duchesse ? Parce que tu as des ennuis.

Le langage des cours lui ayant toujours été hermétique, Basilio, arrivé en France dans les bagages de Leonora Galigaï, employait la troisième personne pour lui-même et, universellement, le tutoiement égalitaire des rues de Florence, mais sans jamais oublier le titre qui convenait. Posant sa chandelle sur un coffre, il tira un fauteuil à côté de celui de Marie et s’installa bien au fond, ce qui ne permit plus à ses pieds de toucher le sol.

— Dis-moi, fit-il d’un ton engageant, on t’a mise à la porte ?

— Comment le sais-tu ? bougonna M me de Luynes.

— Basilio sait toujours tout ! fit-il en tournant vers le plafond un doigt doctoral. C’est même grâce à ça qu’il peut continuer à respirer l’air pur du Seigneur et jouir des succulences autant que des douces odeurs de sa divine Création !

Lui-même sentait l’ail à quinze pas, en dépit du vague effluve de jasmin qu’il répandait avec générosité sur lui quand il se montrait en compagnie. Les parfums étaient cependant sa spécialité initiale. Versé depuis l’enfance dans les herbes, arbres, fleurs et autres plantes, il avait appris d’un vieil apothicaire florentin l’art d’en tirer eaux de senteur, cosmétiques et par la même occasion de confectionner baumes, onguents, potions et autres lotions… Cela lui avait valu la faveur de Leonora Galigaï et accessoirement celle de l’épouse d’Henri IV. Très accessoirement même, car la Concini avait choisi de le tenir en son château de Lésigny à l’écart de la Cour, ce qui avait permis à Basilio de laisser s’épanouir en toute discrétion des connaissances en astrologie ainsi que des dons divinatoires toujours appréciés de sa maîtresse.

L’éloignement où on le tenait l’avait sauvé au moment de la tempête qui s’était abattue sur le maréchal d’Ancre et les siens.

Découvrant le bonhomme – qui n’avait pas jugé utile de fuir ! – à l’étage supérieur d’une des tours, le futur connétable avait été « subjugué » par l’avenir mirobolant que Basilio fit briller devant lui d’entrée de jeu. Quant à Marie, ayant quitté depuis peu sa campagne tourangelle pour entrer aux filles d’honneur de la Reine-mère, sa marraine, elle connaissait naturellement les Concini et si elle détestait d’instinct le mari, elle trouvait la femme très amusante, intéressante même car Leonora savait une foule de choses, s’entendait comme personne à distraire la maussade Marie de Médicis et possédait un goût très sûr pour les agencements intérieurs d’une maison, les toilettes et les bijoux dont sa passion avait fait d’elle une sorte d’expert. Basilio ayant été amené par elle au Louvre à deux reprises, Marie se soucia de lui après le drame qui abattit les Concini, fit emprisonner à Nantes le jeune comte de la Penna, leur enfant de quatorze ans, et envoya la Reine-mère contempler la Loire au château de Blois où elle aurait dû normalement l’accompagner. Mais elle était la fille du duc de Montbazon, vieux et fidèle compagnon d’Henri IV assassiné presque dans ses bras, et il ne pouvait être question de l’inclure dans l’ostracisme dont était frappée sa veuve. La jeune Marie resta donc à Paris dans l’hôtel paternel de la rue de Bethisy. Mais elle réclama Basilio et comme on en était aux préparatifs du mariage avec Charles de Luynes, le parfumeur astrologue fut le premier terrain sur lequel les fiancés se rencontrèrent. Et c’est ainsi que celui-ci put couler des jours paisibles et des nuits étoilées dans le joli château neuf qu’avait bâti Leonora.

Depuis la mort de son époux, Marie n’était pas revenue à Lésigny. Etant donné les mauvaises dispositions affichées par Louis XIII à la suite du décès du Connétable, elle s’était bien gardée de s’éloigner de la Reine. Fière et courageuse de nature, elle n’était pas femme à tourner le dos à l’adversité. Mais maintenant l’adversité la rattrapait.

— C’est vrai, soupira-t-elle. Je ne dois plus paraître au Louvre. Pourquoi ne m’avoir pas prévenue ?

— Parce que tu ne m’as rien demandé, Madame la Duchesse ! Et Basilio a pour habitude de laisser les gens agir à leur guise tant qu’ils ne font pas appel à lui. Tu aurais dû venir après la mort de ton seigneur !

— Le temps était affreux et j’étais sur le point d’accoucher. A présent me voilà… et je ne sais plus que faire !

Elle s’interrompit : un valet venait l’avertir que le souper était servi dans la grande salle. Cela lui rappela qu’elle avait faim, les pires soucis ne lui ayant jamais coupé l’appétit. Rabattant ses jupes, elle sauta sur ses pieds :

— Veux-tu souper avec nous ?

— Basilio a déjà pris sa nourriture… et il a autre chose à faire. Va te réconforter ! On se reverra tout à l’heure !

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