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Juliette Benzoni: Marie des intrigues

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Juliette Benzoni Marie des intrigues

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Quelle impérieuse raison pousse la jeune veuve du connétable de Luynes à fuir Paris un soir frileux d’avril 1622 ? Quel conseil va-t-elle chercher auprès de l’étrange personnage qu’elle abrite dans son château de Lésigny ? Belle à couper le souffle, riche, intelligente, spirituelle et ambitieuse, Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de Luynes, est poursuivie par la rancune de Louis XIII qu’elle a cru, un moment, asservir à son charme. Il lui faut, à présent, trouver au plus vite un moyen de se protéger d’une disgrâce qui la condamnerait à ce qu’elle redoute le plus : l’obscurité. Celle d’un couvent ou celle d’une prison ? Elle aime la vie fastueuse, les hommes, les joies intenses de l’amour, mais aussi le pouvoir qu’elle cherchera toute sa vie, sans se soucier de ceux qu’elle laisse en chemin. Aussi met-elle en œuvre toutes les ressources de sa séduction afin de reprendre sa place auprès de la reine Anne d’Autriche que, pour se venger du Roi, elle va s’efforcer de pousser dans les bras de l’Anglais Buckingham. Devenue duchesse de Chevreuse, elle trouvera devant elle un redoutable adversaire : le cardinal de Richelieu, dont elle n’ignore pas qu’il la désire. Sous la soie des paroles courtoises, les poignards sont affûtés. C’est le temps des duels, des conspirations, des répressions impitoyables ; celui aussi des Mousquetaires, dont le corps vient d’être créé. Marie collectionnera les amants, mais peut-être n’en aimera-t-elle qu’un seul… Marie des intrigues Marie des passions

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Concini n’avait guère eu le temps d’en jouir : il était à peine terminé quand le tout jeune Louis XIII, exaspéré de ses insolences répétées et poussé par Luynes, l’avait fait abattre à l’entrée du Louvre par son capitaine des gardes avant que sa femme, Leonora Galigaï, accusée de sorcellerie, ne soit arrêtée et exécutée en place de Grève. En même temps, la Reine-mère dont on chuchotait qu’il était l’amant, se voyait exilée au château de Blois. Ce « nettoyage » permettait à un souverain de seize ans de commencer son règne en rappelant les anciens conseillers de son père écartés par le Florentin.

Pour celui qui en avait été l’instigateur, la récompense fut à la hauteur du service rendu. Les biens de Concini lui furent attribués avec nombre de ses charges et quelques mois après sa disparition, Charles d’Albert de Luynes, de noble mais assez pauvre famille provençale dont les origines se cherchaient justement à Florence, épousait la fille d’un des plus hauts seigneurs de France et de Bretagne, Hercule de Rohan, duc de Montbazon et pair de France. Autrement dit Marie. Elle avait dix-sept ans, il en avait près de quarante… et la lune de miel s’était passée à Lésigny.

Ce n’était pourtant pas pour évoquer ses premières heures d’intimité avec son époux que la jeune veuve se précipitait ainsi vers un manoir où elle se plaisait assez mais sans plus. Luynes s’y était montré pour elle un initiateur plus agréable que nombre de maris, il ne manquait pas non plus de séduction et, durant les cinq années vécues côte à côte, lui et elle s’étaient plutôt bien entendus, unis davantage par un goût commun du faste et de la vie menée à grandes guides que par les enfants – un garçon et deux filles – nés de leur union. Avec son époux, Marie s’était découvert une passion pour l’amour, mais elle savait déjà que le sentiment de camaraderie un peu trouble qu’elle éprouvait pour lui n’avait que de lointains rapports avec celui en majuscules dont rêvent toutes les femmes. Aussi son veuvage ne lui faisait-il éprouver qu’un chagrin d’autant plus mince que, dans les derniers temps, l’orgueil outrancier de Charles, sa folie des grandeurs et ce besoin qu’il avait d’imposer sa loi jusques et y compris au Roi en avaient fait la copie conforme de Concini. Il était mort à la guerre mais de maladie et sans gloire aucune, après avoir ridiculisé au siège de Montauban l’épée de connétable arrachée depuis peu à la lassitude de Louis XIII.

Le carrosse à peine arrêté dans la cour d’honneur éclairée par des lanternes et les lumières de l’intérieur, Marie sauta à terre sans attendre l’aide de qui que ce soit et marcha à pas rapides, Elen sur ses talons, vers l’entrée du logis, passant avec un vague signe de la main devant l’intendant et le quarteron de valets pliés en deux qui lui souhaitaient la bienvenue. Elle alla ainsi jusqu’à sa chambre où un bon feu flambait dans la cheminée de porphyre sculptée comme un lutrin d’église, et là laissa tomber à terre son manteau ourlé de renard noir avant de se jeter dans le plus proche fauteuil, l’œil orageux :

— Mille tonnerres ! s’écria-t-elle. Me faire cela à moi qu’il prétendait aimer il n’y a pas si longtemps !… Mais, dussé-je y passer ma vie, je l’en ferai repentir.

Elle retroussa jusqu’aux genoux ses jupes noires pour offrir à la flamme ses jambes parfaites dans des bas de soie blanche brodés de couleurs vives à la mode espagnole, façon discrète de s’insurger contre la sinistre couleur du deuil, considéra un instant avec tendresse ses pieds emprisonnés dans de hautes chaussures de daim ornées d’un petit chou de ruban rouge, puis soudain éclata de rire et la chambre s’emplit d’éclats joyeux en totale opposition avec la mine tragique arborée durant le voyage. Pourtant cela ressemblait à un orage qui crève et la jeune fille, qui en avait vu d’autres, commença par ramasser le manteau qu’elle expédia sur le lit, passa derrière le fauteuil pour ôter le chapeau qui s’agitait dangereusement et, pour finir, alla prendre dans l’un des deux cabinets florentins en bois précieux, un flacon en verre rouge et bleu de Murano contenant du vin d’Espagne dont elle emplit un verre assorti, et elle revint vers Marie. Le fou rire durait encore mais de façon plus saccadée, comme si des sanglots s’y mêlaient. Le visage était maintenant inondé de larmes. Cependant l’inquiétude de la suivante s’apaisait : cette bizarre crise était salutaire après la longue tension dans laquelle s’était enfermée la Duchesse. Elle porta doucement le vin aux lèvres encore tremblantes :

— Buvez, madame !… Cela vous fera du bien !

Machinalement Marie obéit, avala deux, trois gouttes puis s’emparant du verre, le vida d’un trait :

— Ah ! Ça va mieux ! soupira-t-elle. Ce qui est merveilleux avec toi c’est que tu sais toujours ce dont j’ai besoin ! Même quand tu ignores de quoi il retourne. Donne-m’en encore un peu !

Elen s’exécuta. Comme presque toutes les grandes dames de l’époque, sauf celles qui penchaient vers les austérités de la religion, Madame la Connétable savait boire sans être jamais incommodée. Une deuxième rasade passa plus lentement, puis Marie appuya la tête contre le dossier en velours, posa les pieds sur un chenet et sourit :

— Tu me crois devenue folle ?

— Oh non ! Qu’il vous soit arrivé une mauvaise nouvelle, oui !

— On peut appeler cela ainsi : le Roi m’a fait l’honneur de m’écrire pour me signifier ma disgrâce. Il m’est défendu de reparaître au Louvre. M lle de Verneuil est logée à la même enseigne que moi !

— Sa propre sœur ? Oh !

— Sa demi-sœur[1]. La Reine a tant plaidé notre cause que je croyais cette affaire enterrée. Apparemment il n’en est rien. Nous n’avons pas fini de payer ce malencontreux accident.

Un mois plus tôt, le lundi 14 mars, Anne d’Autriche et ses dames préférées – donc M me de Luynes et sa belle-sœur – s’étaient rendues après souper chez la princesse de Condé qui « tenait le lit » – autrement dit recevait dans sa chambre, ce qui était fort à la mode ! – dans son appartement du Louvre… La soirée avait été brillante : nombre de dames et de gentilshommes faisaient cercle autour de leur hôtesse. On avait écouté de la musique, dégusté une collation et surtout beaucoup ri. Bref on s’était bien amusé jusqu’à ce que la Reine s’aperçût qu’il était minuit et décide de rentrer chez elle par le chemin habituel, c’est-à-dire en traversant la grande salle du Louvre, celle où l’on mettait le trône aux jours de cérémonies. A cette heure de la nuit, elle était déserte et mal éclairée offrant devant les trois jeunes femmes un peu éméchées et qui ne cessaient de rire aux éclats le sombre miroir de ses dalles de marbre soigneusement cirées. L’idée de traverser ce désert brillant en courant et en faisant des glissades naît alors dans l’esprit de Marie. Aussitôt approuvée par les deux autres. Plus mollement peut-être par la petite Reine mais Marie a réponse à tout :

— Nous allons vous tenir par le bras ! Ce sera très amusant.

Elle prend Anne sous l’aisselle tandis qu’Angélique de Verneuil en fait autant et les voilà parties, riant comme des folles avec l’impression de patiner sur la glace. Seulement au fond de la salle il y a l’estrade où l’on place le trône. Elles vont si vite qu’elles vont droit dedans, sans dommages pour les deux soutiens mais la Reine tombe et se plaint aussitôt d’une vive douleur. Or elle est enceinte de six semaines… et le mercredi 16, les espérances du royaume s’envolaient au milieu d’une cour consternée. Ce n’était pas la première fausse couche d’Anne, mais les autres avaient été plus précoces et le Roi fondait de grands espoirs sur cet enfant à venir. On lui cacha d’abord la raison du « malaise » éprouvé par sa femme au moment de son départ pour le Midi de la France, mais il fallut bien en venir à lui dire la vérité. Il entra alors dans une violente colère où se mêlaient chagrin et désillusion. Sa femme reçut de lui une lettre furieuse où il lui ordonnait de chasser M me de Luynes et M lle de Verneuil. Offensée car elle n’avait pas conscience d’avoir commis une faute si grave, pas plus que ses compagnes, Anne envoya plusieurs émissaires plaider une cause qui était aussi la sienne et l’on put, un moment, croire que tout était oublié. Apparemment il n’en était rien. Le couperet venait de tomber sur Marie qui semblait avoir peine à s’en remettre en dépit de son caractère optimiste. Elen avança prudemment :

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