Juliette Benzoni - Princesses des Vandales

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Après avoir trouvé son château pillé et dévasté par les troupes du Grand Condé, qu’elle aime depuis l’enfance, Isabelle, duchesse de Châtillon, entend lui faire payer mais ne résistera pas longtemps à l’amour qu’il lui avoue. Ce pourrait être le bonheur. Ce sera la fin d’une paix relative pour Isabelle.
La Fronde du Parlement et des Parisiens s’achève. Celle des Princes commence. Moins pour chasser Mazarin que pour s’emparer du pouvoir, avant que le jeune Louis XIV ne l’assume. Pour Isabelle commence un incessant et épuisant combat où elle ira jusqu’à jouer sa vie pour empêcher le héros de Rocroi de passer à l’ennemi et de retourner ses armes contre la France, entraînant avec lui François, son jeune frère qu’elle aime infiniment.
Quand cette dure bataille prend fin, Isabelle, adorée des uns, détestée des autres, n’en aura pas fini avec l’aventure menée au galop de ses chevaux. Ils la mèneront très loin, très haut sans qu’elle abandonne jamais l’amour de son enfance.

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Ce fut le début d’une période des plus agréables. Dès le lendemain de la réception à Saint- Germain, Condé donnait une fête à sa mesure en l’honneur du couple en son hôtel parisien dont Isabelle fut la reine.

Ce serait mieux encore à la fête que le Roi avait commandée dans les jardins de Versailles pour fêter le carnaval. Isabelle y brilla d’autant plus qu’on la savait volontiers généreuse et l’affaire du manchon avait fait long feu. Toute la Cour souhaitait se parer des fourrures du Mecklembourg. Elle en fit venir beaucoup, réservant les plus belles à la famille royale. Le Roi par exemple reçut un justaucorps dont il se montra enchanté. Se refusant à faire du commerce avec Sa Majesté, Isabelle non seulement n’avait pas réclamé de paiement mais supplia humblement que l’on veuille bien accepter un présent d’une « fidèle servante ». Elle en fut remerciée par un splendide diamant et l’assurance d’avoir part dorénavant à « l’amitié du Roi », le tout via Lionne devenu un ami après avoir échangé avec lui des dizaines de lettres.

Mais ce qui la rendait la plus heureuse était de retrouver sa place auprès de Madame qui appréciait chaque jour davantage sa présence, sa gaieté et une affection qui l’aidait à supporter une vie conjugale de plus en plus difficile, Monsieur subissant sans discontinuer l’influence néfaste du jeune et trop séduisant chevalier de Lorraine qui n’hésitait pas à le malmener jusque sous les yeux de sa femme.

Celle-ci jouait l’indifférence alors qu’elle bouillait intérieurement d’une colère dont elle ne put retenir l’éclat le soir où elle vit son ennemi paré du manchon de zibeline d’Isabelle :

— Il n’est guère encourageant pour qui souhaiterait vous offrir un cadeau précieux de voir le cas que vous en faites ! lança-t-elle à son époux.

— Je ne vois pas pourquoi ? Les plus belles choses ne sont-elles pas destinées naturellement aux êtres les plus beaux ? Et personne n’est plus beau que mon cher chevalier !

Madame pâlit mais, malheureusement pour Monsieur, le Roi arrivait à cet instant. Un coup d’œil lui suffit à juger de la situation.

— Rendez ce manchon à Mme la duchesse de Mecklembourg ! ordonna-t-il au chevalier puis, se tournant vers Monsieur devenu rouge de colère : En vous l’offrant elle n’a certainement pas prévu que vous le galvauderiez !

Celle-ci intervint aussitôt :

— Avec la permission du Roi, je ne reprends jamais ce que je donne.

— En ce cas, je m’en charge ! Saint-Aignan, vous porterez cet objet à certaine vieille dame que je vous dirai. Elle avait les plus belles mains du monde mais l’âge et les rhumatismes les déforment et la font souffrir. Elle saura l’apprécier à sa juste valeur…

Et il alla prendre la main de sa belle-sœur pour l’emmener souper. Mortifié, Monsieur avait disparu. Lorraine regardant s’éloigner Madame, suivie d’Isabelle, se rapprocha de son plus cher ami, le marquis d’Effiat qui, lui aussi, suivait la princesse des yeux avec une expression indéfinissable :

— Que penses-tu de cela, Effiat ? demanda-t-il.

— Que Madame est une femme dangereuse opposant une barrière entre Monsieur et le Roi. Qui semble, entre nous, y tenir particulièrement ! Je sais comme tout un chacun qu’elle est le lien solide entre son frère d’Angleterre et Louis. Sans elle nous serions peut-être déjà en guerre.

— Je n’ai rien contre la guerre mais je pense qu’ici l’on se porterait mieux si elle venait à disparaître. Et… nous savons qu’elle est de santé fragile et que ses dernières couches ont été difficiles…

— Laissons un peu faire le temps et s’il ne se met pas à notre service nous pourrions alors… mais allons d’abord rejoindre Monsieur ! Il n’est jamais bon de le laisser seul trop longtemps…

La guerre ne tarderait guère à venir mais d’où on ne l’attendait pas. A la fin de l’été le Roi Philippe d’Espagne, père de la Reine Marie-Thérèse et frère de la Reine mère, rendait son âme à Dieu. Aussitôt, sous le prétexte de réclamer sa part dans la succession et impatient de gloire militaire, le Roi décida de se mettre lui-même à la tête de ses armées pour conquérir les Flandres.

Rien ne le retenait, Anne d’Autriche ayant quitté ce monde trois mois après. Une mort ô combien douloureuse à la suite d’un cancer du sein aux souffrances duquel la science était impuissante à apporter d’adoucissement à l’exception d’un peu d’opiat.

Ses deux fils, atteints d’une égale douleur, s’étaient retrouvés à son chevet et ne l’avaient quitté qu’une fois la vie éteinte. Mais le Roi – peut-être pour trouver un dérivatif à sa propre douleur – se lança dans cette guerre avec une sorte de soulagement.

A la Cour ce fut une explosion. Toute la jeunesse brûla du désir de se distinguer aux yeux du souverain et ceux qui n’avaient pas de commandement partaient simples volontaires. Christian partit lui aussi :

— Je veux que vous soyez fière de moi ! dit-il à Isabelle.

— Et moi je veux que vous reveniez vivant ! Prenez bien soin de vous ! recommanda-t-elle en l’embrassant.

La campagne de Flandres fut, pour le Roi, une manière de promenade triomphale et un vrai bonheur pour Condé qui retrouvait le commandement en chef avec Luxembourg, fou de joie comme second… En quelques semaines Charleroi, Tournai, Douai, Courtrai et même Lille que l’on disait inexpugnable tombaient : la dernière après seulement vingt jours de siège. Tout était si magnifique que le Roi invita les dames à le rejoindre. Toutes… sauf la « duchesse » de La Vallière dont le pouvoir s’étiolait. A demi folle de douleur, elle se lança sur les routes avec ses équipages, rejoignit la Cour à Tournai au grand déplaisir de Sa Majesté… qui venait, tant qu’il y était, d’investir le lit de l’éblouissante marquise de Montespan. Un règne s’achevait, un autre commençait, qui allait durer longtemps… et donner le jour à plusieurs enfants.

Le retour à Paris fut glorieux. Il y eut fête dans les jardins de Versailles. Isabelle y parut seule, son époux ayant dû retourner à Ratisbonne régler un problème créé par des mécontents – il y en a toujours ! – attirés par les charmes un peu rudes des Suédois… Il est vrai que gouverner le nord de l’Allemagne depuis Paris présentait des difficultés évidentes. Peut-être allait-il falloir que le couple ducal songe à faire acte de présence un peu plus souvent et que les indigènes du pays pussent enfin constater combien leur nouvelle souveraine était charmante. Or, pour l’instant, Isabelle n’en avait pas la moindre envie. La vie à la Cour était tellement agréable !

En outre, les liens d’amitié se resserraient entre elle et Madame. Monsieur, amadoué par un lot de fourrures rares, semblait n’y plus voir d’inconvénient bien qu’il eût entrepris de mener la vie dure à sa femme.

En effet, depuis la reprise des villes du Nord, l’entente semblait moins cordiale entre la France et l’Angleterre. Celle-ci, toujours à court d’argent, paraissait écouter les sirènes hollandaises avec un certain plaisir. Mais, pour Louis XIV, la Hollande c’était l’ennemie dont il espérait fermement venir à bout avec le temps… Que l’Angleterre oublie ce qu’elle devait à la France au bénéfice de ces gens-là ne se pouvait supporter.

Or, dans ce jeu diplomatique, Louis XIV possédait un atout majeur parce que, lié à son frère par une profonde tendresse, celui-ci refusait de lui causer une peine même légère. C’est ainsi que le Roi reprit des relations plus étroites avec sa délicieuse belle-sœur d’autant plus facilement qu’il lui resterait toujours des réminiscences des tendres instants vécus sous les ombrages de Fontainebleau peu après le mariage avec Monsieur. Et Madame devint tout naturellement la conseillère privilégiée de Louis avec qui elle avait de longs et nombreux entretiens. Entretiens dont Monsieur son époux était naturellement exclu. Brouillon, bavard, incapable de garder une confidence, il aurait naufragé le plus solide accord.

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