Juliette Benzoni - La dague au lys rouge

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Orpheline élevée au couvent mais héritière d’une grande fortune et filleule de la reine de France Marie de Médicis, Lorenza Davansati vient de perdre à la veille du mariage son charmant fiancé, Vittotio Strozzi, assassiné au moyen de la dague accompagnée d’un billet : Quiconque prétendra épouser la jeune fille mourra de la même façon. Peu tentée par un retour chez les nonnes, Lorenza accepte de servir la politique du Grand-Duc Ferdinand, son parent par voie bâtarde et allié de la France dont la reine appelle au secours : en dépit de ses quatre enfants, Henri IV, excédé par son sale caractère et ses folles dépenses, veut la répudier. Elle demande qu’on lui envoie sa riche filleule afin de gagner à sa cause le plus vieil ami et conseiller de son époux le marquis Hector de Sarrance : il s’agirait d’épouser son fils Antoine. Mais Antoine est amoureux d’une fille d’honneur de la Reine et ne veut pas épouser Lorenza. C’est donc le père qui épousera la belle florentine puisque son fils n’est pas libre… jusqu’au jour où Lorenza est présentée à la Cour et qu’Antoine, en la voyant, est victime d’un coup de foudre. Alors, les passions, les intrigues et les meurtres vont se déchainer.

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Elle s’était approchée, pendant qu’il pérorait, d’une des fenêtres ouvertes :

— Nos jardins si beaux ! Ils débordent de fleurs ; c’est un enchantement alors que ceux de Chantilly sont à peine entretenus ! Quelle pitié !

— Quelle honte, oui ! Je m’échine à chapitrer Montmorency sur le sujet ! Il est loin d’être miséreux pourtant et je suis persuadé qu’il empile les sacs d’écus dans un coin. Enfin, il faut espérer que son fils saura les trouver !

— Il n’a que quatorze ans mais c’est un bien charmant garçon ! Je suis sûre qu’il aura du succès auprès des dames ! affirma Clarisse d’un ton rêveur.

— Ne vous inquiétez pas, il en a déjà ! fit le baron d’un ton moqueur. Allons Clarisse ! Contentez-vous de votre neveu ! Thomas aussi est un charmant garçon !

— Et qui prétend le contraire ? J’aime énormément Thomas et vous le savez ! Je regrette seulement de ne pas le voir plus souvent...

Elle rougit soudain, consciente qu’elle venait de gaffer, mais Lorenza sourit :

— J’espère, dit-elle, que ce n’est pas ma présence à Courcy qui le retient à l’écart. J’en serais sincèrement désolée... et d’autant plus que l’occasion ne m’a pas été donnée de lui exprimer ma profonde gratitude. Il m’a sauvée par deux fois et en prenant des risques inouïs. J’aimerais... j’aimerais pouvoir le lui dire !

— En vérité ?

Le visage de Clarisse venait de s’illuminer :

— En vérité ! Moi aussi je pense qu’il est charmant !

— Alors je vais lui écrire ce soir même !

— Allez plutôt vous coucher ! Conseilla gracieusement son frère. Vous avez dansé comme une folle ! Moi aussi d’ailleurs ! Vous écrirez demain matin !

Pourtant les jours continuèrent de couler sans ramener le jeune homme. En revanche, on vit beaucoup Mme d’Angoulême fort inquiète de la tournure que prenait le mariage de sa nièce. Qu’il eût été consommé ou non était de peu d’importance. Mais le petit Condé développait à l’encontre de sa ravissante épouse une jalousie quasi maladive :

— Une jalousie sans amour ! déplora-t-elle. La pire de toutes car elle ne ménage pas notre

Charlotte ! Refusant toujours de la mener à Fontainebleau, il la tient sous bonne garde à Paris !

— Et elle ? Comment réagit-elle ? demanda la comtesse. Elle pleure ?

— Point du tout ! Elle tient tête et elle écrit ! Des lettres absolument passionnées où elle appelle son soupirant « Astre que j’adore ». Vous vous rendez compte ?

— C’est assez surprenant mais il faut croire qu’elle l’aime. Ce sont des choses qui arrivent. Mais si le prince fait si bonne garde, comment ces missives parviennent-elles à leur destinataire ?

— Par mon entremise, évidemment ! Et par celle d’un ou deux serviteurs fidèles ! A l’exception de la Reine qui enfle à vue d’œil, il n’est personne à la Cour qui ne soit prêt à se dévouer pour favoriser de si belles amours ! Au cas où Henri irait jusqu’au bout de son propos en la faisant reine de France !

— Et lui ? Comment réagit-il ?

— Outre qu’il convoque régulièrement Condé pour l’abreuver d’injures et lui annoncer qu’il ne lui donnera plus un écu, il se comporte comme un amoureux d’une chanson de geste, soigne sa toilette comme il ne l’a jamais fait et se livre à toutes les folies que lui inspire sa passion. Imaginez que voici une semaine il est allé se cacher sous le balcon de Charlotte, afin de l’apercevoir. Prévenue, naturellement, elle s’est montrée audit balcon, ses magnifiques cheveux épars sur les épaules, entre deux femmes portant des chandelles allumées. Il a failli s’évanouir à cette vue.

— Et elle ?

— Elle était ravie et s’est mise à rire. « Mon Dieu qu’il est fou ! » s’est-elle écriée avant de lui envoyer des baisers du bout des doigts et aussi son mouchoir. Lui, de son côté, lui fait tenir des vers que ne cesse de composer son poète Malherbe ! Nous nageons en plein roman, vous dis-je ! Mais moi je trouve cela plutôt amusant...

— Amusant, amusant ! grogna le baron après le départ de la duchesse. Il faut être une femme pour trouver cette situation drôle ! Surtout avec quelqu’un d’aussi teigneux que le petit Condé ! Moi, je n’aime pas beaucoup qu’Henri perde à ce point la raison et joue les damerets pour une jouvencelle sûrement flattée d’être la cause de tout ce tintouin...

— Il en a fait d’autres ces dernières années, plaida sa sœur, indulgente. Et c’est sans doute son dernier amour.

— Peut-être, mais le moment est mal choisi quand des rumeurs de guerre nous arrivent des frontières.

En effet, depuis le mois de mars, la mort sans héritier du duc de Clèves et de Juliers, abandonnant ses riches duchés et comtés de Juliers, Clèves, Berge, La Marck, Ravensberg et Ravenstein, offrait une proie de choix à l’appétit de ses puissants voisins. D’autant plus que ces territoires occupaient une position stratégique idéale entre la France, la Hollande, les Pays-Bas espagnols et l’Allemagne rhénane. L’équilibre entre catholiques et protestants en Allemagne dépendrait du nouveau souverain.

Le catholique empereur Rodolphe – comme il en avait le droit d’ailleurs – avait mis l’héritage sous séquestre mais envoyé un peu trop de troupes pour ne pas inquiéter les princes allemands -protestants – candidats à l’élection. Or, ils étaient les alliés de la France – et de la Hollande ! – et celle-ci diligentait déjà une armée vers lesdites principautés. L’investissement devait être complet à la fin de cette année 1609.

— Cela signifie qu’en attendant l’élection, notre Béarnais va déclarer la guerre aux Habsbourg d’Autriche, d’Espagne et des Pays-Bas, conclut le baron. Une guerre qui sera considérée comme impie par la Reine, Epernon, les Jésuites et tous ceux du parti catholique inféodés au pape !

— C’est entendu, concéda la comtesse sur le mode apaisant, mais je ne vois pas ce que la divine Charlotte et son triste époux viennent fabriquer là-dedans ?

— Oh, c’est simple : Condé songerait à se réfugier aux Pays-Bas avec sa trop séduisante épouse et à se mettre sous la protection de l’archiduc Albert si on ne le laisse pas tranquille. Il va d’un château ami à un autre mais il est toujours surveillé... Et maintenant Lorenza, venez donc avec moi ! Il faut que nous allions à l’orangerie voir où en sont nos derniers greffons !

Thomas arriva le lendemain soir.

Le galop de son cheval fit lever les yeux de Lorenza qui lisait sur le balcon de sa chambre. D’un geste machinal, elle referma son livre pour s’accouder sur l’appui et le regarder approcher. Le soleil à son déclin était encore chaud. Le jeune homme avait ôté son pourpoint et chevauchait tête nue pour mieux profiter du vent de la course. L’ayant aperçue, il leva un bras afin de la saluer et elle lui répondit spontanément, un peu étonnée de se sentir tout à coup plus joyeuse !

Ce n’était pas faute, pourtant, de s’être interrogée à son sujet. Il avait trop fait pour elle et il dégageait trop de joie de vivre pour qu’elle n’éprouve pas pour lui une amitié réelle mais son image, occultée par celle d’Antoine de Sarrance, demeurait un peu floue. Cette fois, elle le voyait nettement et surtout ne voyait que lui : ce « lion », crinière au vent, dont elle pouvait distinguer à présent le grand sourire à belles dents blanches était un magnifique cavalier que plus d’une fille, sans doute, souhaiterait s’attacher. Or c’était elle qu’il aimait et elle le savait...

Sans plus réfléchir, elle s’élança pour le rejoindre, sortit de sa chambre et courut vers l’escalier, mais s’arrêta au moment de s’y engager. Elle n’avait pas le droit de priver ses parents de ce premier instant de retrouvailles ! Clarisse, relevant ses jupes à pleines mains, traversait déjà le vestibule aussi vite que lui permettaient ses pieds menus dont elle était fière et qu’elle chaussait peut-être un peu à l’étroit. Elle disparut dans la cour cependant que tout le château se mettait à bruisser et qu’éclatait au-dehors la voix de basse-taille du baron. La maison entière, relayant le salut allègre des jardiniers, accueillait le jeune maître !

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