Juliette Benzoni - La dague au lys rouge

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Orpheline élevée au couvent mais héritière d’une grande fortune et filleule de la reine de France Marie de Médicis, Lorenza Davansati vient de perdre à la veille du mariage son charmant fiancé, Vittotio Strozzi, assassiné au moyen de la dague accompagnée d’un billet : Quiconque prétendra épouser la jeune fille mourra de la même façon. Peu tentée par un retour chez les nonnes, Lorenza accepte de servir la politique du Grand-Duc Ferdinand, son parent par voie bâtarde et allié de la France dont la reine appelle au secours : en dépit de ses quatre enfants, Henri IV, excédé par son sale caractère et ses folles dépenses, veut la répudier. Elle demande qu’on lui envoie sa riche filleule afin de gagner à sa cause le plus vieil ami et conseiller de son époux le marquis Hector de Sarrance : il s’agirait d’épouser son fils Antoine. Mais Antoine est amoureux d’une fille d’honneur de la Reine et ne veut pas épouser Lorenza. C’est donc le père qui épousera la belle florentine puisque son fils n’est pas libre… jusqu’au jour où Lorenza est présentée à la Cour et qu’Antoine, en la voyant, est victime d’un coup de foudre. Alors, les passions, les intrigues et les meurtres vont se déchainer.

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— Alors ? reprit la comtesse qui s’efforçait de deviner ce qui se passait dans cette jeune tête. Ne me répétez pas vos scrupules d’un autre âge qui prouvent seulement votre qualité d’âme. Thomas ne s’attend pas à ce que vous preniez feu pour lui. Ce qu’il souhaite, c’est seulement le droit de vous protéger, de vous rendre ce que l’on vous a arraché sans pitié ni scrupules, de procurer un havre de paix à un petit navire courageux démâté par un ouragan. En échange, il ne demande rien... que votre confiance !

— Il l’a déjà ! Comment pourrait-il en être autrement ?

— Bon ! Alors ? Vous ne pourrez pas végéter ici indéfiniment ! Si bonne que soit Mme d’Entragues, elle n’y est pas chez elle et la générosité n’est pas la vertu dominante de sa fille. Un jour viendra où votre jeunesse et votre beauté l’insupporteront.

Elle se leva sur ce dernier mot, s’approcha de Lorenza et posa sur son épaule une main potelée singulièrement chaude :

— Vous pouvez, certes, attendre que ce jour vienne ! J’ajoute qu’au cas où vous tiendriez essentiellement à retourner en Toscane, nous sommes prêts à vous en offrir les moyens...

— Madame ! Mais à quel titre ?

— Celui de l’amour. Thomas vous aime suffisamment pour ne vouloir que votre bonheur. Il est ainsi, que voulez-vous !... Allons, je vais vous laisser réfléchir ! Si vous désirez me revoir, faites-moi tenir un mot ! Nous poumons... faire quelques promenades ensemble !

Et comme la jeune fille levait sur elle un regard interrogateur, elle sourit :

— Pour vous montrer le pays, vous faire connaître Courcy et son maître ! A lui tout seul, mon frère mérite le déplacement ! C’est un original ! Cela lui vaut d’être parfois exaspérant mais jamais ennuyeux ! Un aspect de la question à considérer au cas où vous accepteriez d’entrer dans notre famille !

Elle caressa d’un doigt léger la joue de la jeune fille :

— A y repenser, je ne vois pas pourquoi vous devriez m’écrire pour que je vienne vous chercher. Laissons de côté le mariage et essayons de nous connaître mieux ! Vous êtes charmante et quelques moments en votre compagnie me plairaient beaucoup ! Et vous ?

— Oh, à moi aussi ! s’écria spontanément Lorenza avec le sourire joyeux qu’elle n’avait plus depuis longtemps.

— Alors, c’est entendu ! Je viens vous chercher... dans une semaine pour vous montrer un peu de notre vallée !... Soyons au moins amies ! C’est de cela, je pense, que vous avez le plus besoin...

Tandis qu’elle la raccompagnait à son carrosse – un véhicule sans faste mais élégant avec sa caisse bleue sobrement frappée d’armoiries, attelé de magnifiques chevaux ! – Lorenza éprouvait une sorte de regret de voir partir cette femme dont elle ignorait encore l’existence deux heures plus tôt, et quand l’équipage franchit le pavillon où s’abritait le porche, elle eut l’impression qu’il lui manquait quelque chose !

En disant qu’elle avait besoin d’une amie, Mme de Royancourt avait émis une vérité première car des amies, Lorenza n’en avait aucune depuis les Murate, où elle s’était séparée de Chiara Albizzi, un peu plus jeune qu’elle mais qui lui avait inspiré une véritable affection. Payée de retour d’ailleurs mais à laquelle il avait bien fallu renoncer : Chiara, appartenant à une nombreuse famille, était destinée à passer sa vie dans le couvent des bords de l’Arno. Depuis, aucune jeune fille n’avait cherché à attirer sa sympathie. Il est vrai qu’on l’avait précipitée de but en blanc, dans un monde peuplé surtout d’hommes, dans lequel aucune femme – à la seule exception de Marie d’Entragues, mais celle-ci demeurait sous la coupe de sa fille – ne lui avait tendu la main. La tante de Thomas n’était plus jeune, elle non plus, mais il se dégageait d’elle une chaleur, une ardeur à vivre, une vitalité communicative telle qu’on n’en rencontrait guère même chez les adolescentes. Quant à Bibiena qui lui manquait tellement, on ne pouvait l’assimiler à une amie : c’était presque une mère mais au moment du plus grand péril, on l’avait éloignée d’elle et Dieu seul savait si elle la reverrait un jour !

— Eh bien ? fit Marie d’Entragues qui l’attendait sur le seuil du salon où la visiteuse l’avait saluée en partant. Qu’en pensez-vous ? J’ai l’impression que vous avez sympathisé toutes les deux ! C’est une femme étonnante, n’est-ce pas ?

— Tout à fait, et combien charmante !

— Pourtant ma fille Henriette ne l’aime pas mais, ajouta-t-elle avec une pointe de tristesse, il faut avouer qu’elle déteste les autres femmes en général ! Sauf moi, quoique cela dépende si elle est bien ou mal lunée !

— Elle a une sœur pourtant ?

— Marie ? Elles s’associent volontiers pour faire face à ce qu’elles considèrent comme leurs rivales et la chance veut qu’elles n’aient encore jamais aimé le même homme. Le Roi a certes fait une ou deux incursions dans le lit de ma cadette mais cela n’a pas tiré à conséquence d’autant qu’elle est tombée amoureuse de Bassompierre dès son apparition à la Cour. Mais pour en revenir à la comtesse, je suis ravie qu’elle vous plaise et, plus encore je crois, qu’elle vous attire.

— Vous avez dit qu’elle est étonnante. Pourquoi ?

— Parce qu’elle l’est vraiment ! Tous les Courcy d’ailleurs et vous en serez convaincue lorsque vous aurez rencontré son frère, le vieux baron ! Mais je préfère vous en laisser la surprise car un jour ou l’autre on vous emmènera au château. Quant à la comtesse Clarisse, elle devait avoir seize ans lorsqu’elle s’est fait enlever de son couvent par le cadet des Royancourt. Tous deux s’aimaient passionnément. Tellement qu’il a fallu les marier malgré les réticences de son père qui trouvait l’alliance un peu mince : un cadet, en général, est destiné à l’Eglise mais il aimait sa fille et ne voulait pas la voir malheureuse... Ils ont eu sept ans de bonheur jusqu’à ce que le vicomte se fasse tuer à la bataille d’Arques. Malheureusement, il n’y avait pas d’enfants. Clarisse est rentrée chez son frère, veuf depuis peu lui aussi, mais il avait Thomas sur lequel ils ont concentré l’amour qu’ils ne pouvaient plus donner à leurs défunts.

— C’est en effet assez surprenant. A l’époque où nous vivons, l’amour n’a guère de chance de durer longtemps...

— Et pourtant ils en sont l’exemple ! J’ajoute que leur château est sans conteste le plus beau de la région après Chantilly, qu’ils sont follement riches et que, s’ils accueillent volontiers leurs amis chez eux – le Roi les a visités à plusieurs reprises ! –, ils ne mettent jamais les pieds à la Cour... En revanche, ils entretiennent des liens étroits avec le connétable de Montmorency... et donc avec Chantilly. C’est plutôt drôle parce que Montmorency est quasi illettré et Courcy considéré comme un savant, mais il paraît qu’ils s’entendent tout de même à merveille ! Pourquoi pas après tout ?... Si je vous parle de tout cela, ma chère, c’est pour que vous sachiez vers quoi vous vous dirigeriez si vous acceptiez d’entrer dans la famille.

— Est-ce un conseil ?

L’ancienne favorite royale resta songeuse un court instant puis sourit avec un soupçon de mélancolie et baissa la voix :

— C’en est un ! Le meilleur sans doute que je puisse vous donner... à moins que votre cœur ne soit pris ailleurs, mais après la tempête que vous venez d’essuyer, je ne vois pas de havre plus sûr !

— Même ici ?

— Je ne dirai pas « surtout ici ! » mais je crains fort que les jours à venir ne soient pas aussi sereins que l’on peut le souhaiter...

Henriette rentra deux jours plus tard et la sérénité ne fut plus en effet qu’une métaphore. Elle soufflait le feu et la fureur presque sans discontinuer. Elle ne jugea pas utile de s’en expliquer, sinon à sa mère lors d’un bref entretien toutes portes closes dans son cabinet d’où ne filtrèrent que deux ou trois éclats de voix... Et qui fut bref. En revanche, elle passa des heures dans ledit cabinet à rédiger des lettres qu’elle confiait à des messagers à cheval – pour les longues distances certainement ! – ou à la seule Escoman qui, plus bossue que jamais, semblait courber le dos en filant comme une souris poursuivie par le chat, porter quelque billet dans un lieu mystérieux.

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