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Juliette Benzoni: On a tué la Reine!

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Juliette Benzoni On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation... C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine. Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours... Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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Larges rues - pas beaucoup d’ailleurs ! - ou venelles étroites, monuments magnifiques, hôtels aristocratiques, boutiques, maisons modestes ou masures croulantes, tout un peuple - environ 500 000 habitants ! - se côtoyait, se bousculait, s'entassait même les Parisiens ayant souvent tendance à considérer la rue comme une dépendance de leur logis. S'y joignaient des petits commerces ambulants proposant à grands cris des herbes, du lait, des fruits, de vieux habits, du sable, des balais, des poissons, de l’eau et une foule d’autres commodités. Sous le léger soleil qui commençait à sécher les boues de l'hiver à peine à son terme, tout cela faisait un joyeux vacarme pour un tableau plein de couleurs, même si, parfois, ces couleurs étaient en loques ! Les passants étaient nombreux, rares étant les gens disposant d’une monture ou d’un équipage. Presque toutes les classes de la société y étaient représentées. Il arrivait aussi qu'un seigneur aille à pied mais alors sa grandeur se comptait au nombre des laquais dont il s'entourait.

Enfin le carrosse franchit des grilles aux pointes dorées où veillaient des gardes aux uniformes rouges, décrivit un demi-cercle et s'arrêta pour déposer ses passagères avant d’aller se ranger sur la place.

Le Palais-Royal était alors la plus neuve des résidences de la Couronne. C’était le cardinal de Richelieu qui, près de cinquante ans plus tôt, avait fait construire cette demeure vraiment princière que, par testament, il avait léguée au Roi et à ses successeurs. Autrement dit, Monsieur en avait la jouissance mais n’était pas propriétaire[1]. Cela ne l’empêchait pas d'y mener grand train. Ainsi que Charlotte s'en convainquit sans peine, c'était la plus somptueuse résidence de Paris. Rénovée par Anne d'Autriche et par Monsieur lui-même, elle occupait un rectangle de trois cents mètres sur cent cinquante entre la rue Saint-Honoré au sud, l'actuelle rue Richelieu à l'ouest et la rue des Bons-Enfants à l’est. C’était presque une ville dans la ville. On y trouvait, outre les appartements, une chapelle - où Monsieur avait été baptisé et où il avait épousé en premières noces la charmante Henriette d’Angleterre -, une bibliothèque, des cabinets d’objets d’art, des salons de réception, des communs, des cuisines, des logements pour les serviteurs, des écuries, une salle de théâtre pour un millier de personnes, une vaste galerie vouée aux « Illustres » contenant une collection de portraits peints par Philippe de Champaigne et Simon Vouet - où le Cardinal ne s’était pas oublié ! -, enfin un jardin de bonnes dimensions agrémenté de deux grands bassins et même d’un petit bois qui en formait le fond. Il est vrai que la maison de Monsieur comptant près de cinq cents personnes et celle de Madame s’élevant à la moitié, il fallait de la place pour loger tout ce monde.

Les appartements de Monsieur et de Madame se trouvaient dans les ailes de la première cour et de la seconde, les uns à l’ouest, les autres à l’est, et tout y était d’une magnificence exceptionnelle grâce au maître de maison. Monsieur possédait en effet un véritable talent de décorateur, beaucoup de goût et, en digne descendant des Médicis[2], un œil infaillible au service de la passion du collectionneur.

Devant l’étonnement émerveillé de sa nièce, qui n’avait jamais rien vu d’autre que l’hôtel paternel, le petit château de sa tante et son couvent, Mme de Brécourt ne put retenir un sourire :

- Vous allez passer pour une campagnarde si vous continuez à regarder avec ces yeux ronds ! Sachez que ce palais est modeste auprès de celui de Saint-Cloud que Monsieur vient de faire construire et dont il a fait les honneurs au Roi l’été passé. Sa Majesté en a même éprouvé quelque aigreur, son immense Versailles n’étant pas encore achevé...

- Mais le Roi a Saint-Germain qui est bien beau !

- Moins que Saint-Cloud ! Et notre Sire déteste n'être pas le premier en toutes choses. Monsieur son frère a de la chance d’être justement son frère !

- Pourquoi ? Aurait-il eu à en souffrir ?

- Je vous raconterai plus tard l’histoire de M. Fouquet, le surintendant des Finances et propriétaire du château de Vaux. Nous arrivons !

On pénétrait en effet dans l’antichambre de Madame où trois valets se tenaient en permanence prêts à acheminer une ou plusieurs des nombreuses lettres que Madame écrivait chaque jour vers des destinations différentes mais le plus souvent l’Allemagne. A cet instant précis d’ailleurs une jeune fille sortait de l’appartement, une épître à la main qu'elle remit à l’un de ces garçons. Elle sourit en reconnaissant Mme de Brécourt et retint l’huissier imposant qui s'apprêtait à annoncer les visiteuses :

- Madame attend Mme la comtesse de Brécourt, Bertrand, et je vais l’introduire moi-même.

- Ah, Mademoiselle de Theobon ! fit l’arrivante.

Je suis heureuse que vous soyez ici. Comment est Madame aujourd'hui ? A l’instant j'ai cru croiser son médecin?

- Vous savez combien elle aime la choucroute et les saucisses de son pays. Elle en a mangé un peu trop à dîner mais le malaise est déjà passé. Venez ! Comme vous venez de le voir, elle est en train d’écrire...

- Nous risquons de la déranger alors ?

- On dirait que vous ne la connaissez pas. Lorsqu’elle ne chasse pas avec Sa Majesté le Roi, elle écrit... Mais vous le savez aussi bien que moi !

Tout en parlant, elle introduisait les visiteuses dans un grand cabinet où des portraits de famille alternaient avec des vitrines d’objets précieux et des cadres dorés comme les sièges recouverts de velours amarante. L’un d’eux, placé près de la cheminée, était occupé par la maîtresse des lieux qui tendait vers le feu ses mains potelées dont l’une était décorée d’une tache d’encre. Et qui somnolait quelque peu...

A vingt-sept ans, Madame - Charlotte-Elisabeth de Bavière, princesse palatine, dite Liselotte, la Palatine et parfois même « le gros Madame » - donnait une extraordinaire impression de fraîcheur et de bonne santé. Retenue sur le chemin de l’obésité absolue par la pratique constante du cheval et de la chasse, elle était loin d’être belle avec ses traits rudes et son nez légèrement de travers mais ses yeux bruns et bien fendus sous ses sourcils épais étaient vifs et pétillaient souvent de gaieté. Ses mains étaient ravissantes. Ses joues rebondies, elles, viraient souvent au rouge après les repas où elle faisait preuve d’un solide appétit. Mariée depuis huit ans- au frère de Louis XIV, Philippe duc d’Orléans, récemment veuf alors de la charmante et fragile Henriette d’Angleterre et dont nul n’ignorait l’homosexualité, elle avait réussi l’exploit de s’entendre à merveille avec lui, justement à cause d’un certain manque de féminité, une bonne humeur quasi inusable et un véritable sens de l’humour. A ce jour, elle lui avait donné trois enfants en dépit de l’exclamation épouvantée du prince quand on lui avait présenté sa fiancée : « Seigneur ! Comment pourrais-je coucher avec elle ? » Apparemment il y était fort bien arrivé et le chagrin les avait encore rapprochés quand, l’automne précédent, le petit duc de Valois, leur fils aîné, leur avait été enlevé à quatre ans. A ce moment d’ailleurs, le couple faisait chambre à part à l’immense soulagement de Madame. L’entrée en scène de Mlle de Chartres, le dernier bébé, avait été dramatique et sa mère n’avait échappé à la mort que de justesse. Aussi accueillit-elle avec joie la proposition de son époux de ne plus cohabiter la nuit. La proposition avait été faite avec infiniment de gentillesse et elle lui avait répondu :

- Oui et de bon cœur, Monsieur ! J’en serais très contente pourvu que vous ne me haïssiez pas et continuiez à avoir un peu de bonté pour moi.

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