Juliette Benzoni - On a tué la Reine!

Здесь есть возможность читать онлайн «Juliette Benzoni - On a tué la Reine!» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

On a tué la Reine!: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «On a tué la Reine!»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation...
C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine.
Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours...
Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

On a tué la Reine! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «On a tué la Reine!», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ce fut donc avec un aimable sourire que le prince reçut le salut de la nouvelle fille d'honneur que lui présentait la maréchale de Clérambault. Il déclara même :

- Soyez la bienvenue Mademoiselle de Fontenac. Comme à son habitude Madame a fait preuve du plus grand goût en vous choisissant et...

Il s’arrêta soudain, fit un pas en avant pour mieux la considérer et leva haut ses noirs sourcils tandis que son œil s’arrondissait :

- Comme c’est étrange ! Émit-il. Avez-vous de la parenté en Val de Loire ? J’entends de la parenté proche ?

- Non, Monseigneur. La famille de mon père est issue du Périgord, celle de ma mère de Paris.

- Etonnant ! Tout à fait étonnant ! conclut-il en se tournant vers son épouse à laquelle il offrit la main pour la mener à table.

Tandis que le couple s’éloignait d’elle, Charlotte entendit encore :

- Vous avez l’intention de la mener à Saint-Germain lorsque nous nous y rendrons ?

- Naturellement ! Vous y voyez quelque empêchement?

- Oui et non ! Quel âge a-t-elle ?

- Quinze ans selon sa tante. Pourquoi ?

- Elle ressemble à quelqu'un... Pour le moment cela peut aller parce que l’enfance est encore présente mais d’ici deux ou trois ans je crains que ce ne soit plus évident...

Charlotte n’en entendit pas davantage. L’étrange couple prenait place en compagnie de ses intimes. Les filles d’honneur, à l’instar de la majeure partie de la cour des princes, se contentaient d’assister : on souperait ensuite.

N’ayant rien d’autre à faire que de regarder, Charlotte fixa son attention sur une ravissante jeune fille d’environ dix-sept ans, assise auprès de Monsieur qui lui parlait souvent et dont, par moments, la main venait se poser sur la sienne avec une visible affection. Elle était brune, pâle, fragile et infiniment gracieuse avec de jolis yeux sombres mais qui ne reflétaient pas la gaieté. La curieuse n’y résista pas.

- La jeune fille près de Monsieur ? Chuchota-t-elle en se penchant légèrement vers sa voisine qui était Mlle des Adrets.

- C'est Mademoiselle, la fille aînée de Monsieur et de sa première épouse à qui elle ressemble beaucoup. Elle a aussi une sœur cadette.

- Elle paraît si triste...

- Non sans raison : on va lui faire épouser le roi d’Espagne mais elle en aime un autre.

- Qui ?

- Chut ! La musique va s’arrêter.

Les violons, en effet, achevaient un morceau mais ne s’accordèrent qu’une brève respiration avant d’en entamer un autre. Charlotte étouffa un soupir. Elle avait faim comme il était normal à son âge et les odeurs appétissantes qu’elle était bien obligée de respirer ajoutaient une sensation de vide parfaitement désagréable. Si encore il n’y avait pas ces gens qui bâfraient devant elle !

Madame, pour sa part, dévorait. Ce n’était pas difficile de deviner qu’à ce train elle deviendrait rapidement obèse. Elle faisait passer ce qu’elle ingurgitait au moyen de copieuses rasades de bière. Choses que Charlotte considérait d’un œil où la surprise et l’émerveillement devant la beauté du décor laissaient place à une sensation moins agréable. Non seulement elle était affamée, mais elle avait sommeil. La nuit quasi blanche de sa fuite, d’ailleurs amplement récupérée ensuite dans son lit douillet de Prunoy, constituait une exception dans son existence bien réglée de couventine et elle espérait que le repas n’allait pas durer trop longtemps.

Quand les convives quittèrent enfin la place au son des infatigables violons, les portes d'un splendide salon où des tables étaient disposées s’ouvrirent devant eux : cette soirée était consacrée au jeu alors que d’autres pouvaient se continuer par la comédie, un concert, voire un bal, à moins que Monsieur et ses gentilshommes ne partent se distraire ailleurs. Charlotte remarqua que Mme de Clérambault emmenait la jeune princesse et ne put retenir un soupir que Lydie de Theobon saisit au passage :

- Venez, dit-elle avec un sourire compatissant. Nous allons nous restaurer chez nous et vous pourrez vous coucher. Vous êtes fatiguée ?

- Oh oui ! J’ai peine à me tenir sur mes jambes.

- Manque d’habitude, mais cela viendra. Et puis vous êtes très jeune encore et vous avez eu votre compte d’émotions.

Charlotte la suivit avec reconnaissance. Elle était tellement lasse qu’elle en avait même oublié sa faim mais n’en fit pas moins honneur, une fois assise, au petit souper que lui apporta Marie. D’habitude les filles prenaient ce repas ensemble dans leur cabinet mais celui-ci étant occupé par le lit dressé pour la nouvelle venue, chacune fut servie chez elle et Charlotte, après avoir fait un sort au potage, aux tranches de venaison, aux compotes et aux craquelins, se laissa déshabiller puis se glissa dans le lit que la jeune femme de chambre avait pris soin de bassiner avec un énorme soupir de soulagement :

- Dieu que c’est divin ! Exhala-t-elle. Merci Marie !

- Je suis là pour m’occuper de vous ! Faites de beaux rêves, Mademoiselle. Je vais couvrir le feu pour qu’il reprenne demain matin !

Elle fit comme elle avait dit puis quitta la pièce sur la pointe des pieds. Une précaution inutile : après s’être pelotonnée sous ses couvertures à la manière des chats, la nouvelle fille d’honneur de Madame dormait déjà à poings fermés...

Un premier sommeil profond, apaisant comme une plongée dans une eau tiède parfumée mais qui se fit léger au bout de trois heures pour la ramener en surface et lui permettre d’entendre grincer la porte... La chambre où une veilleuse était allumée n’était pas complètement obscure et, dressée sur son séant, elle put voir entrer sans autre précaution une jeune fille armée d’une chandelle et qui s’arrêta net en découvrant le lit et son occupante :

- Oh ! Mais que faites-vous là ?

- Que fait-on dans un lit ? Je dormais...

- C’est ce qui m’étonne. Il n’y a pas de lit à l’accoutumée !

- Je sais. On l’a dressé pour moi. Je suis la nouvelle fille d’honneur de Madame, Charlotte de Fontenac.

- Ah bon !

L’événement sembla plonger l’arrivante dans un étonnement muet... Elle restait plantée là, son bougeoir à la main et sans autre réaction, se contentant de dévisager Charlotte avec d’immenses yeux clairs, d’un gris bleuté, qui s’harmonisaient à la perfection avec ses magnifiques cheveux d’un or rouge que la flamme faisait briller. L’inconnue était d’ailleurs d’une beauté exceptionnelle. Grande et élancée, elle avait un teint éblouissant, un petit visage rond à fossettes, une bouche ravissante, fraîche, pulpeuse et d’un joli corail clair, des traits d’une finesse remarquable et des dents de perle ainsi qu’il était convenu alors de qualifier leur blancheur. Constatant qu’elle restait immobile et ne semblait pas plus décidée à bouger qu’à se faire entendre davantage, Charlotte demanda :

- Puis-je quelque chose pour vous ?

L’apparition tressaillit :

- Je... oui... non ! La voiture qui me ramenait de Clagny a eu un accident, ce qui m’a empêchée de rentrer plus tôt. Je pensais trouver ici de quoi manger !

- Et vous ne trouvez que moi qui ne suis pas comestible. Mais vous avez certainement une femme de chambre ?

- Je... oui, bien sûr !

- Alors appelez-la ! Elle devrait pouvoir vous dénicher un en-cas. Vous êtes Mademoiselle de Fontanges n'est-ce pas? ajouta Charlotte qui se souvenait des paroles de Theobon au sujet de la quatrième fille d’honneur : « Fort belle mais bête à pleurer... !» Il y avait quelque chance qu’elle eût en face d’elle l’original du portrait. Et, en effet, la demoiselle opinait de la tête et s’enquérait :

- Vous me connaissez ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «On a tué la Reine!»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «On a tué la Reine!» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Juliette Benzoni - Les reines du faubourg
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - A templomosok kincse
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - Az átok
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - Le réfugié
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - Princesses des Vandales
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - Haute-Savane
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - La chambre de la Reine
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - Jean de la nuit
Juliette Benzoni
libcat.ru: книга без обложки
Juliette Benzoni
Juliette Benzoni - El Prisionero Enmascarado
Juliette Benzoni
Отзывы о книге «On a tué la Reine!»

Обсуждение, отзывы о книге «On a tué la Reine!» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x