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Juliette Benzoni: On a tué la Reine!

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Juliette Benzoni On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation... C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine. Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours... Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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Jamais Claire de Brécourt n'avait compris ce qui avait si fort attiré son frère Hubert, bel homme d'une quarantaine d'années qui avait voyagé longtemps en Orient avant de reprendre la survivance de son père comme gouverneur de Saint-Germain, vers cette demoiselle de Chamoiseau rencontrée dans le salon de Mme de Rambouillet où l’avait traîné une parente fière de produire un grand voyageur. Bien que le héros de la soirée, il s’y fût ennuyé copieusement s’il n’y avait eu cette jolie fille qui ne s’amusait pas beaucoup plus que lui mais qui avait pris plaisir à l’écouter évoquer les terres lointaines. Ce fut pour Hubert une sorte de coup de foudre auquel la belle répondit avec un tel enthousiasme qu’il fallut les marier afin d’éviter une conséquence qui ne fut d’ailleurs qu’une fausse alerte.

Devenue baronne de Fontenac, la demoiselle troqua avec délice le logis parisien de son procureur de père pour le bel hôtel de Saint-Germain, proche du château royal et d’une cour que le jeune roi y ramenait le plus souvent possible, ayant, depuis les tumultes de la Fronde, pris Paris en grippe.

Louis XIV, à qui la mort du cardinal Mazarin laissait les mains libres, commençait alors un règne qu’il voulait brillant. Il venait d’épouser l’infante Marie-Thérèse et faisait tout exploser autour de lui. Aimant le faste, le jeu, la chasse, les fêtes, les femmes et bien sûr l’amour, sans oublier la danse et les beaux jardins, il mariait Monsieur son frère à la charmante Henriette d’Angleterre et trouvant également sinistres le vieux Louvre, les Tuileries et même le Palais-Royal, partageait ses résidences entre Saint-Germain et Fontainebleau, envoyait devant ses juges le surintendant Fouquet pour le punir de lui avoir montré une vie de château beaucoup plus fastueuse qu’il l’eût jamais imaginée et, du coup, mettait sur pied le projet d’un palais fabuleux construit à Versailles autour du modeste relais de chasse qu’y avait bâti son père. Son appétit de femmes équivalait celui qu'il déployait à table, proche de la goinfrerie, et s’il avait toujours quelque passion au cœur il lui arrivait de-ci de-là de choisir dans le parterre de jolies femmes qui papillonnaient dans son sillage. Mme de Fontenac fut, un soir, de ces élues fugaces et durant quelques années ne vécut plus que dans l'attente d'un retour de flamme. Qui ne se produisit pas, mais, de cette unique nuit, la jeune femme, y voyant une sorte de sacre secret, devint peu à peu invivable pour son entourage. A commencer par son époux qu'elle rêvait maréchal de France, ou, tout au moins, gouverneur d'une province et qui s'estimait regrettablement satisfait de son sort. Alors, en attendant que lui revienne le souverain, elle trompa Hubert deux ou trois fois jusqu'à ce qu'une mauvaise grippe l'enlève à la fleur de l'âge, fasse de Marie-Jeanne une veuve et chasse Charlotte de la maison paternelle, marquant ainsi la rupture entre les deux belles-sœurs.

Rupture d'autant plus sérieuse que Mme de Brécourt n'avait pu s'empêcher de trouver le trépas de son frère un peu trop rapide. Il était survenu trois mois environ après un événement, considérable en ce qu'il avait frappé bien des esprits. Le 16 juillet 1676, on avait en effet décapité en place de Grève une jeune et jolie femme de la meilleure société parisienne, la marquise de Brinvilliers, convaincue d'avoir empoisonné son père, ses frères puis tenté d'infliger le même régime à son époux et à une de ses sœurs. Sans compter les quelques malades de l’Hôtel-Dieu qui lui avaient servi de cobayes au moyen des douceurs quelle leur portait par charité. Le 16 juillet 1676, donc, elle était exécutée au milieu d'une foule énorme qui s’entassait derrière les cordons de gardes et débordait des fenêtres, des toits et de tout ce à quoi on pouvait s’accrocher pour mieux voir. Claire de Brécourt elle-même y avait assisté depuis le pont Notre-Dame où elle s'était retrouvée coincée avec deux amies, Mme d’Escars et Mme de Sévigné, grande bavarde et grande épistolière qui, dès le lendemain, écrivait à sa fille, Mme de Grignan : « Enfin c’en est fait, la Brinvilliers est en l’air. Son pauvre petit corps a été jeté, après l'exécution, dans un fort grand feu, et les cendres au vent de sorte que nous la respirerons, et par la communication des petits esprits, il nous prendra quelque humeur empoisonnante dont nous serons tous étonnés... » Paroles qui se révélèrent bizarrement prophétiques. Quelques mois après, en effet, un billet anonyme trouvé dans le confessionnal des jésuites de la rue Saint-Antoine dénonçait un complot visant à empoisonner le Roi. En même temps, les pénitenciers de Notre-Dame révélaient, horrifiés, qu'ils voyaient défiler en confession un nombre inquiétant d'hommes et de femmes - dont bien sûr ils ne donnaient pas les noms ! - s'accusant d'avoir éliminé un proche encombrant au moyen de substances vénéneuses à eux procurées par l'un ou l'autre des nombreux sorciers, devineresses, tireuses de cartes, avorteuses, prêtres défroqués ou charlatans divers qui encombraient alors Paris. De là à penser qu’Hubert de Fontenac avait été victime de l'un d’eux pour permettre à sa femme de s'approprier sa fortune, il n’y avait qu’un pas et la comtesse n’hésita pas à le franchir.

Claire s’en ouvrit à un ami de son défunt mari, le lieutenant général de Police Nicolas de La Reynie, sans doute l’homme le plus à même de lui apporter une réponse, mais celui-ci se récusa : - Tant que son nom n’a pas été prononcé par ceux que nous interrogeons, mes mains sont liées. Cependant je crains que de nombreuses arrestations ne suivent les premières et s'il advient qu'un interrogatoire mette cette dame en cause, je m'y attacherai personnellement et vous le ferai savoir. Pour l'instant, je suis débordé de travail. Les dénonciations pleuvent: il va falloir que le Roi prenne une décision...

Elle ne l'avait pas revu depuis des semaines et l’on en était là par ce matin gris d’un mois de mars à son début... Pour l’heure, il y avait le problème que représentait l'arrivée de Charlotte en pleine nuit pour chercher refuge chez elle et qui - cela crevait les yeux ! - mettait en elle toutes ses espérances. Des espérances qu'il ne fallait décevoir à aucun prix. L'enfant était encore trop fragile, même si elle possédait un caractère impétueux et si elle venait de faire preuve d'un courage et d’une détermination au-dessus de son âge...

Inquiète soudain du silence de sa tante, Charlotte demanda :

- Madame ma tante, vous n’allez pas, j'espère, me renvoyer là-bas ?

Mme de Brécourt passa un doigt caressant sur la joue veloutée de la petite. Quelle était donc devenue mignonne depuis leur dernier revoir ! Les angles de poulain nouveau-né qu'elle avait encore deux ans plus tôt s’adoucissaient en dépit du fait que sa minceur était à la limite de la maigreur, mais son visage à fossettes ne s’en ressentait pas. Et qu’elle avait donc de beaux yeux ! Longs, fendus en amande et remontant légèrement vers les tempes, ils étaient d’un vert profond comme la mer et scintillants comme des étoiles. Leur contraste avec les cheveux blonds argentés était frappant. En dépit du peu de soin qu’en prenait Charlotte, assez indifférente à son aspect extérieur, ils avaient la douceur et la souplesse de la soie. Encore inachevée sans doute, elle était déjà ravissante et sa marraine comprit que jamais sa mère ne l’accepterait dans son entourage. La beauté épanouie, un rien clinquante, de ladite mère n’avait rien à y gagner. Elle aurait donc trouvé une solution : un couvent, même si la règle voulait que chaque future épouse du Christ apportât une dot. La pingrerie de la dame en souffrirait mais lui serait moins douloureuse que celle qu’il faudrait donner en mariage. En outre, la trésorière du couvent aurait sans doute quelque peine à en recevoir l’intégralité... Mais il fallait répondre à l’interrogation angoissée de l’adolescente :

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