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Juliette Benzoni: On a tué la Reine!

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Juliette Benzoni On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation... C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine. Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours... Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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Agrippée à la muraille lépreuse, Charlotte regardait pétrifiée d’épouvante. Le rituel de la messe, elle le connaissait par cœur, aussi pouvait-elle se rendre compte de l’étendue du sacrilège... Mais elle n’avait pas encore subi le pire. Au moment de la consécration, l’une des suivantes de la femme, sortie un instant, revint portant un bébé qui ne devait pas avoir un mois et le remit au prêtre qui le saisit, l'éleva au-dessus du calice et prononça :

- Astaroth prince de l’amitié, je vous conjure d’accepter le sacrifice que je vous fais de cet enfant pour que soit réalisé ce que je vous demande...

D’un coup rapide, en habitué, il égorgea le petit dont le sang coula dans le calice. C’en fut trop pour Charlotte ! Oubliant toute notion de sécurité, elle ouvrit la bouche pour crier, mais à ce moment précis une main gantée s’abattit sur sa bouche, l'étouffant à moitié. En même temps une voix chuchotait à son oreille :

- Pour l’amour de Dieu, taisez-vous !

- Hmmm !...

- Chut ! Vous dis-je. Vous voulez nous perdre tous les deux ? Vous n’avez rien à craindre de moi.

Elle signifia quelle avait compris en hochant la tête. Cependant, à l'intérieur une autre voix - un peu tremblante il est vrai ! - se faisait entendre : celle de la femme dont le corps servait d’autel. Abasourdie, Charlotte ne comprit pas tout sinon quelques mots, tant la voix était faible. Elle requérait « l’amour du Roi... mort à la Scarron... épouser le Roi... ».

A ce moment Charlotte sentit qu’on la tirait en arrière :

- Si vous en avez assez vu, partons d'ici !

Elle était trop bouleversée pour opposer la moindre résistance. D’ailleurs, on l’emportait plus qu’on ne l’entraînait et elle en éprouva une sorte de gratitude. C’était comme si quelqu’un venait de la retenir alors qu’elle se penchait imprudemment au-dessus de l’enfer. Glacée jusqu’à l’âme, tétanisée, elle ne reprit une conscience claire que lorsqu’elle se retrouva assise sur une souche d'arbre au milieu d'une clairière où un cheval était attaché. A la lumière d'une lanterne sourde dont on avait ouvert le volet, elle vit qu’un homme se tenait debout devant elle, les bras croisés sur la poitrine, et qu’il la regardait avec sévérité.

- Ce n’est évidemment pas un spectacle pour une jeune dame ! Voulez-vous me dire ce que vous faites dans ce coin à une heure pareille ? Et d’abord essuyez vos yeux ! ajouta-t-il en lui tendant un mouchoir. En effet, elle ne s’apercevait même pas qu’elle pleurait.

De même, sa vie en eût-elle dépendu, elle eût été incapable de décrire son compagnon. Lui restait présente à l’esprit l’horrible vision de l'enfant égorgé, du couteau, du sang dont une partie avait coulé sur le ventre blanc de la femme...

- Quelle horreur ! Souffla-t-elle. Comment peut-on commettre de tels crimes !...

Puis retournant son indignation contre l'inconnu :

- Et vous ? Pourquoi avez-vous laissé faire cette abomination ? Vous êtes jeune, solide... du moins vous le paraissez, et vous portez une épée. Il n'y avait là que des femmes, des gamins et un vieux démon déguisé en prêtre ! Alors...

A mesure qu’elle parlait, sa colère augmentait et sa voix s’élevait. A nouveau, il lui appliqua sa main sur la bouche :

- Taisez-vous ou je vous bâillonne ! Intima-t-il en lui reprenant le mouchoir. Vous n’êtes pas un peu folle ?

Une telle autorité émanait de ce jeune homme

- il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans ! -que Charlotte baissa le ton :

- Je ne crois pas mais, vous, comprenez que...

- C’est à vous de comprendre ! Révéler notre présence c’était signer notre arrêt de mort... ou alors il me fallait tuer ce joli monde.

- Mais pourquoi ?

- Savez-vous qui est la femme dont le corps servait d’autel ?

- Non.

- Eh bien ne cherchez pas à le savoir ! Et maintenant revenons à ma première question : que faites-vous ici, seule et à pareille heure ? Et ne me dites pas que vous vous promeniez!

- J’ai... j’ai perdu mon chemin ! Je me rends au château de Prunoy. Enfin je voudrais y aller. Je... j'y suis servante !

Sans répondre, l'homme prit la lanterne et l'éleva de façon à mieux examiner sa trouvaille, qui, du coup, ne le vit plus du tout mais l'entendit rire doucement.

- Qu'ai-je dit de si drôle ?

- J'ignorais que Mme la comtesse de Brécourt recrutât son personnel féminin parmi les pensionnaires des dames de sainte Ursule. N’est-ce pas leur costume que vous portez ou ne serait-ce qu'une illusion ? Allons, ne faites pas cette figure ! Je ne vous veux aucun mal. Au contraire, je ne songe qu’à vous aider !

- Vous en êtes sûr ?

- Absolument. Vous voulez aller à Prunoy ?

- Oh oui !

- Pas difficile ! Je vais vous y conduire. Venez ! Le chemin qui longe la chapelle vous en éloignerait de plus en plus...

Sans attendre la réponse, il éteignit sa lanterne, rejoignit son cheval qu'il détacha de l'arbre, se mit en selle avec l'aisance d'un cavalier confirmé puis, se penchant, tendit la main pour aider sa découverte à monter en croupe. Ce qu'elle fit avec la légèreté de ses quinze ans.

- Tenez-vous à moi et tenez bon ! Conseilla-t-il. Et surtout pas de bruit !

En silence, elle lui passa ses bras autour de la taille. Le cheval partit au pas, guidé par son maître qui choisissait les bas-côtés herbeux de préférence aux sentiers empierrés. Le compagnon de Charlotte s'assura d’un pistolet qu’il garda contre sa cuisse... Mais, au bout d’un moment, on emprunta un sentier suffisamment large pour prendre le galop et d’où l’on pouvait percevoir les moirures de la Seine, et l’arme réintégra sa place dans les fontes.

Une demi-heure plus tard, passé le charmant village de Marly, on s'arrêtait devant la grille d'un petit château niché dans la verdure. De jour, le site était charmant mais, par cette nuit noire, on n'en distinguait pas grand-chose. En revanche, la cloche du portail était nettement visible :

- Que faisons-nous ? interrogea l’inconnu. Je vous fais la courte échelle pour franchir le mur ou je sonne la cloche ?

- La cloche voyons ! Pourquoi le mur ?

- Bah, je me disais que pour une servante...

- Sonnez, vous dis-je !

Il s'exécuta. Une lumière s'alluma dans le pavillon du garde et, peu après, celui-ci émergeait de l’obscurité, enfonçant d’une main sa chemise dans ses chausses et brandissant de l'autre un pistolet :

- Qui va là ?... Qu'est-ce que c'est ? Brailla-t-il d'une voix ensommeillée.

- C'est moi, Gratien ! Charlotte de Fontenac ! Ma tante est au château ?

- Pas ce soir, Mademoiselle Charlotte. Il y a bal chez le Roi en l'honneur d'une princesse de je ne sais plus quoi ! Mme la comtesse ne rentrera qu’au matin !

- Vous pouvez peut-être m'ouvrir et prévenir au logis. Je suis lasse, j'ai froid et j'ai faim !

- Pour sûr, Mademoiselle ! On s'en occupe !... Et votre compagnon ?

- Oh, moi je ne rentre pas. Je vous confie Mlle de... Fontenac et je repars. J'ai encore à faire par ici.

Tandis que le gardien allait chercher les clefs, Charlotte sauta à terre :

- Me direz-vous au moins qui je dois remercier ?

- Est-ce bien nécessaire ? Vous avez seulement besoin de savoir ceci : jamais, à personne et à aucun prix, vous ne devez raconter ce que vous avez vu ! Je ne le répéterai jamais assez : il y va de votre vie !

- Et de la vôtre aussi ? C’est pour cela que vous ne voulez pas me dire qui vous êtes ?

- Peut-être ! Une précaution est toujours bonne à prendre !

- Autrement dit, je ne vous inspire pas confiance !

- Non. Parce que vous êtes trop jeune et qu’à votre âge on parle volontiers à tort et à travers !

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