Lisa Smith - Le reveil

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L’histoire se déroule dans la petite ville de Fell’s Church, calme et sans histoires.
Ce calme apparent est chamboulé le jour de l’arrivée de Stefan Salvadore, un jeune lycéen italien mystérieux.
Une vague de meurtres et d’agressions secoue alors la ville, Stefan est le coupable idéal désigné.
Elena, folle amoureuse du jeune garçon, croit envers et contre tous en l’innocence de ce dernier. En effet, elle seule partage son terrible secret, secret qui risque bien de la mettre en danger.
Quelques siècles plus tôt, Katherine, la femme qu’il aimait et qui ressemble étrangement à Elena, l’avait transformé en vampire. Mais pas lui uniquement, Damon — son frère, aussi…
Depuis la mort de la jeune femme dont Stefan se sent inutilement responsable, les deux frères nourrissent l’un envers l’autre une haine féroce qui les conduit à vouloir se détruire mutuellement.
Insouciante, Elena est loin de se douter qu’elle est l’objet des convoitises des deux frères et que l’amour qu’elle porte à Stefan risque bien de la conduire à sa propre perte…

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C’était une grande cape au tissu souple. Elena la mit sur ses épaules, séduite par son contact sensuel sur sa peau. Pourtant, vexée par l’attitude de Stefan, qui ne l’avait pas regardée en lui parlant, elle décida de ne pas se laisser amadouer. Elle se mit à fureter dans la chambre en espérant l’énerver. Après en avoir fait le tour, elle s’approcha du garçon, examinant la commode en acajou, sous la fenêtre. Une magnifique dague au manche d’ivoire et à la garde sertie d’argent y trônait. À côté se trouvaient une sphère dorée incrustée d’un cadran, ainsi que plusieurs pièces d’or. Elle en saisit une, autant parce que cela l’intriguait que pour agacer Stefan.

— Qu’est-ce que c’est ?

Il ne répondit pas tout de suite.

— Un florin d’or. C’est une pièce qui vient de Florence.

— Et ça ?

— Une montre allemande de la fin du XV esiècle. Écoute, Elena…

— Et ça ? Je peux l’ouvrir ?

— Non !

Avec la rapidité de l’éclair, il avait posé la main sur le petit coffret, le maintenant fermé.

— Ça ne regarde que moi, ajouta-t-il, visiblement nerveux.

Sa main avait évité celle de la jeune fille. Quand elle l’effleura du bout des doigts, il l’ôta aussitôt Alors, la colère d’Elena explosa :

— Tu as raison d’éviter de me toucher, dit-elle d’un ton agressif. Tu pourrais attraper la gale…

Il se détourna vers la fenêtre sans un mot. Elena se mit à arpenter la pièce, mais elle sentait qu’il observait son reflet dans la vitre. Avec ses cheveux clairs lâchés sur les épaules et sa main blanche tenant le manteau fermé, elle devait ressembler à une princesse en détresse faisant les cent pas dans sa tour.

Alors qu’elle remarquait la trappe dans le plafond, un soupir lui fit tourner la tête : Stefan, apparemment troublé, avait les yeux fixés sur son cou. Très vite, pourtant, elle vit ses traits retrouver leur dureté.

— Je ferais mieux de te ramener chez toi, lui dit-il.

À ce moment, elle aurait voulu le faire souffrir, ou du moins le mettre aussi mal à l’aise qu’elle l’était à cause de lui Cependant, elle commençait à être lassée de ses innombrables complots pour percer Stefan à jour. Elle ne désirait plus qu’une chose : affronter la vérité. Elle osa enfin poser la question qui lui trottait dans la tête depuis si longtemps :

— Pourquoi tu me détestes ? Il la regarda, un peu désemparé, puis répondit :

— Je ne te déteste pas.

— Si… je le sais… je ne t’ai pas remercié, tout à l’heure, et je ne le ferai pas davantage maintenant. Tu vois, en plus, je ne connais pas les bonnes manières…

Je n’ai aucune reconnaissance envers toi. Je ne t’ai rien demandé, d’ailleurs : je ne savais pas que tu étais dans le cimetière. En fait, je ne comprends même pas pourquoi tu m’as sauvée, vu la haine que je t’inspire…

— Je ne te déteste pas, répéta-t-il doucement.

— Reconnais-le au moins : depuis le début, tu m’évite comme la peste. J’ai pourtant essayé d’être sympa avec toi… C’est comme ça qu’un gentleman se conduit quand quelqu’un lui souhaite la bienvenue ?

Il voulut l’interrompre, mais elle reprit de plus belle :

— À chaque fois, tu m’as ignorée devant tout le monde… Tu m’as humiliée devant mes amis… Et tu m’as adressé la parole ce soir uniquement parce que j’étais en danger de mort. Il fallait que je me fasse assassiner pour que tu daignes me parler, c’est ça ? Même maintenant, je ne peux pas te frôler sans que tu fasses un bond en arrière… C’est quoi ton problème, à la fin ? Qu’est-ce qui t’empêche de te confier ? Réponds-moi ! Qu’est-ce que tu as ?

Le visage de Stefan était plus fermé que jamais. Elena inspira profondément, essayant de lutter contre les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle ajouta d’un ton moins dur :

— Pourquoi tu ne m’adresses pas un regard alors que tu laisses Caroline te mener par le bout du nez ? J’ai quand même bien le droit de comprendre ça, non ? … Quand tu m’auras répondu, je te laisserai tranquille, promis. Si tu veux, je ne te parlerai plus. Alors, pourquoi tu me détestes à ce point, Stefan ?

Il leva enfin les yeux. La souffrance qu’elle y lut la renversa. Son aveu était-il si difficile ?

— C’est vrai, tu as le droit de savoir, dit-il enfin d’une voix mal assurée, où perçait une vive émotion. Je ne te déteste pas… je ne t’ai jamais détestée… Mais, tu me rappelles… quelqu’un…

Elena était stupéfaite. Elle n’aurait jamais imaginé pareille réponse.

— Je te rappelle quelqu’un ?

— Oui, quelqu’un que j’ai connu. Mais… en fait, tu ne lui ressembles que physiquement. Elle était vulnérable et fragile, ce que tu n’es pas.

— Ah bon ?

— Toi, au contraire, tu es une battante. Tu es… unique.

Pendant un instant, elle chercha en vain une réplique. Sa colère s’était évanouie devant la douleur de Stefan.

— Tu étais très proche d’elle ?

— Oui.

— Et que s’est-il passé ?

Le silence qui suivit fut si long qu’elle crut ne jamais recevoir de réponse. Enfin, il laissa échapper ces mots :

— Elle est morte.

Elena pensa aussitôt à la tombe de ses parents.

— Oh, je suis désolée…

Il resta muet, la même froideur imprimée sur le visage. Perdu dans la contemplation du vide, ses traits trahissaient pas seulement le chagrin : Elena y décela une insupportable culpabilité, qui lui fit oublier tous ses griefs. Elle s’approcha de lui.

— Stefan, murmura-t-elle.

Mais il ne semblait pas l’entendre. Sans y penser, elle lui posa une main sur le bras.

— Stefan, reprit-elle, je comprends ce que tu ressens, tu sais…

— Tu ne peux pas comprendre !

Sa colère avait éclaté avec une violence terrible. Baissant les yeux sur la main d’Elena, il découvrit que la jeune fille avait osé le toucher. Il la repoussa sans ménagement et, à l’aide de son bras levé, il para même une nouvelle tentative d’approche.

Alors, sans comprendre comment la chose s’était produite, il se rendit compte, stupéfait, que leurs doigts s’étaient entrelacés… Sa main serrait maintenant celle d’Elena comme si sa vie en dépendait…

— Elena… , dit-il dans un murmure qui ressemblait à un cri de grâce.

Elle vit une ombre d’angoisse passer dans son regard, comme si elle était un puissant adversaire contre lequel il renonçait à lutter. Vaincu, il approcha ses lèvres des siennes.

— Attends, arrête-toi là, demanda Bonnie. Je crois que j’ai vu quelque chose.

La Ford brinquebalante de Matt se gara sur le bord de la route. Bonnie, Matt et Meredith distinguèrent une silhouette blanche venant vers eux.

— Regardez ! s’exclama Meredith. C’est Vickie.

La jeune fille, trébuchant dans la lumière des phares, agitait les bras. Ses cheveux étaient emmêlés, son regard et son visage barbouillé de mascara et de terre. Elle ne portait plus qu’une très fine combinaison blanche.

— Fais-la monter, dit Matt Meredith était aussitôt sortie de la voiture.

— Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Ça va ? Vickie ne paraissait pas la voir : elle fixait l’obscurité d’un air hébété, laissant échapper un gémissement en guise de réponse.

Tout à coup, elle se tourna vers Meredith, lui saisit le bras et y planta ses ongles.

— Allez-vous-en d’ici, prévint-elle. Si voix était étranglée et son regard rempli d’horreur.

— Partez tous d’ici, vite ! Il arrive !

— Qui ça, Vickie ? Qui arrive ? Où est Elena ?

— Allez-vous-en ! Maintenant !

— Viens avec nous, dit Meredith en l’entraînant dans il voiture. Qu’est-ce qui s’est passé ? «Bonnie, passe-moi l’étole, elle tremble de froid.

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