Bram Stoker - Dracula
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– Mon ami, le diable est plus malin que certains ne le pensent, et il sait à qui il parle!
Le compliment ne déplut pas à l’autre, qui poursuivit:
– Après le Bosphore, les hommes ont commencé à ronchonner. Les Roumains vinrent me trouver pour me demander d’envoyer par-dessus bord une grande caisse qui avait été chargée par un drôle de vieil homme, juste au moment où nous quittions Londres. Je les avais vu reluquer le gars et lever deux doigts à son approche, pour se garder du mauvais œil. Les superstitions des étrangers, ce qu’elles peuvent être ridicules! Je les ai renvoyés à leur boulot en deux temps trois mouvements. Mais tout juste après, un coup de brouillard nous tombe dessus, et je me demande s’il n’y avait pas quelque chose de vrai dans ce qu’ils disaient, quoique je n’aie rien contre la grande caisse. Bon, on avance, et comme le brouillard ne cesse pas de cinq jours, je laisse le vent nous porter; car si le diable voulait arriver quelque part, eh bien! il n’y avait qu’à le laisser faire. Et s’il ne le voulait pas, de toute façon, nous garderions un œil attentif. Eh bien! nous avons eu bonne route et eau profonde tout le temps. Et, avant-hier, quand le soleil levant a percé le brouillard, nous nous sommes retrouvés sur le fleuve, juste en face de Galatz. Les Roumains étaient furieux et voulaient, ni cric ni crac, que je lance la caisse dans l’eau. J’ai dû discuter avec eux à coups d’anspect, et quand le dernier a débarrassé le plancher en se tenant la tête à deux mains, je les avais persuadés que, mauvais œil ou pas mauvais œil, les biens et la confiance de mes employeurs étaient mieux à leur place dans mes mains qu’au fond du Danube. Remarquez qu’ils avaient amené la caisse sur le pont, tout prêts à l’expédier, et qu’elle portait l’indication: Galatz par Varna. Je voulais la laisser là jusqu’après le déchargement dans le port, pour m’en débarrasser tout d’un coup. Nous n’avons pas beaucoup déblayé ce jour-là et nous avons dû rester toute une nuit à l’ancre. Mais au petit matin, une heure avant le lever du soleil, un homme est venu à bord avec une procuration, envoyée d’Angleterre, pour recevoir une caisse adressée au comte Dracula. Sûr que l’affaire le concernait. Ses papiers étaient en règle. J’étais content de me débarrasser de cette damnée chose, car je commençais moi-même à ne plus me sentir tranquille. Si le diable a embarqué du bagage dans mon bateau, c’est ça et rien d’autre!
– Comment s’appelle celui qui en a pris livraison? demanda Van Helsing dominant son impatience.
– Je vous le dis tout de suite…
Et, descendant dans sa cabine, il en ramena un reçu signé «Emmanuel Hildesheim, Burgenstrasse, 16.»
Nous ne pûmes rien tirer de plus du capitaine, et nous le quittâmes en le remerciant.
Nous avons trouvé Hildesheim à son bureau, un juif avec une trogne de mouton et un fez. Son exposé fut ponctué d’espèces trébuchantes, ces virgules étant apportées par nous, et, avec quelque profit pour lui, il nous dit ce qu’il savait et qui se révéla peu compliqué, mais capital. Il avait reçu une lettre de Mr de Ville, de Londres, le priant de prendre réception, si possible avant le lever du soleil, afin d’éviter la douane, d’une caisse qui arriverait à Galatz sur le Tsarine Catherine ; il devait la donner en charge à un certain Petrof Skinsky, qui était en relation avec des Slovaques, lesquels trafiquaient sur le fleuve et jusqu’au port. Il avait reçu pour sa peine un billet anglais dont la Banque internationale du Danube lui avait donné aussitôt la contre-valeur en or. Il avait conduit Skinsky au bateau et lui avait remis la caisse, afin d’éviter des frais de factage. Il n’en savait pas plus.
Nous voilà en quête de Skinsky, mais sans parvenir à le trouver. Un de ses voisins, qui ne semble pas le porter dans son cœur, déclare qu’il est parti avant-hier, mais on ne sait où; nouvelle confirmée par son logeur, à qui un messager a remis la clef de la maison et le prix du loyer en monnaie anglaise. Cela s’est passé entre dix et onze heures, la nuit dernière. Nous nous retrouvons à un point mort.
Tandis que nous bavardons, arrive en courant, hors d’haleine, quelqu’un qui crie que le corps de Skinsky a été découvert à l’intérieur du cimetière de Saint-Pierre, la gorge ouverte comme par un animal sauvage. Nos interlocuteurs s’élancent pour aller voir ce spectacle d’horreur, tandis que les femmes s’écrient: «C’est un Slovaque qui a fait ça!» Nous nous dérobons, de peur d’être impliqués dans l’affaire, et retardés.
De retour à l’hôtel, nous étions incapables d’arriver à aucune conclusion précise. Nous sommes tous convaincus que le coffre poursuit son chemin, par eau, mais vers où? C’est ce qu’il nous reste à découvrir. C’est le cœur lourd que nous avons retrouvé Mina. Une fois réunis, nous nous sommes demandé s’il fallait lui communiquer les dernières nouvelles. Comme tout semble désespéré, c’est notre dernière chance, si précaire qu’elle soit.
Journal de Mina Harker
30 octobre, au soir
Ils étaient si fatigués, si recrus, si découragés, qu’il n’y avait rien à faire avant qu’ils n’eussent pris un peu de repos. Je les ai donc priés d’aller s’étendre une demi-heure en me laissant consigner tout ce qui s’est passé jusqu’ici. Quelle reconnaissance j’éprouve envers l’homme qui a inventé la machine à écrire transportable et envers Mr Morris qui m’a procuré celle-ci! J’aurais perdu le fil de mes idées si j’avais dû me servir d’une plume…
Tout est fini. Pauvre cher, très cher Jonathan, que n’a-t-il pas souffert, que ne doit-il souffrir à présent! Il est couché sur le sofa, respirant à peine, son corps est comme paralysé, ses sourcils sont froncés, son visage est contracté par la souffrance. Pauvre chéri! Il réfléchit peut-être. Sa figure m’apparaît toute ridée par son effort de concentration. Que je voudrais pouvoir lui être de quelque secours! Je ferai ce que je pourrai.
À ma demande, le Dr Van Helsing m’a remis toutes les notes dont je n’avais pas encore pris connaissance. Pendant qu’ils se reposent, je veux les lire attentivement et peut-être arriver ici à quelque conclusion. J’essayerai de suivre l’exemple du professeur et de réfléchir sur les faits qui sont devant moi, sans aucun préjugé.
Je crois, avec l’aide de Dieu, avoir fait une découverte. Il me faut des cartes que j’examinerai soigneusement. Oui, je suis de plus en plus sûre que je ne me trompe pas. Ma nouvelle solution est prête. Je vais réunir mes amis, et la leur dire. Ils en jugeront. Soyons précise. Chaque minute est précieuse.
Aide-mémoire de Mina Harker inséré dans son journal
Point de départ pour l’enquête. Le problème, pour le comte Dracula, est de revenir chez lui.
a) Il doit y être transporté par quelqu’un. Cela est évident, car s’il avait le pouvoir de se déplacer à son gré, il pourrait le faire sous la forme d’un homme, ou d’un loup, ou d’une chauve-souris, ou autrement. Il redoute évidemment d’être découvert ou gêné, dans l’état vulnérable où il se trouve, enfermé dans son coffre entre le lever et le coucher du soleil.
b) Comment peut-il être transporté? Procédons par éliminations successives.
I. Par la route. Cela comporte d’infinies difficultés, surtout pour sortir des villes.
a) Il y a les gens; les gens sont curieux et cherchent à savoir. Un signe, un soupçon, un doute concernant le contenu du coffre, et le voilà perdu.
b) Il y a ou il peut y avoir des employés de la douane et de l’octroi à affronter.
c) Ses poursuivants peuvent être sur ses traces. C’est là sa crainte majeure; et c’est pour éviter de se trahir qu’il a écarté, dans la mesure où il l’a pu, même sa victime – moi!
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