Иван Ефремов - L’heure du taureau

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L’heure du taureau: краткое содержание, описание и аннотация

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« La Terre naquit à l’heure du taureau, c’est-à-dire à l’heure du démon », dit un vieux proverbe chinois, cité au début du roman.
Et ce sont en effet des visions de souffrances et d’enfer qui se déroulent devant les yeux incrédules – et innocents – des citoyens d’Utopie, descendants des héros de La Nébuleuse d’Andromède, qui réussissent à atteindre la planète Ian-Iah après un long et difficile voyage dans l’espace.
Cette planète – surnommée la planète des Tourments – est peuplée par des Terriens, leurs « frères », mais dont le régime est loin d’être « utopique » : les tyrans s’appuient sur la violence, la corruption, la censure, la délation et le mensonge pour gouverner. La juxtaposition utopie-dystopie permet à Efrémov d’émettre un certain nombre de critiques plus ou moins voilées sur les sociétés du XXe siècle et sur la société soviétique en particulier.
Œuvre critique certes, mais aussi essai philosophique, L’Heure du taureau est également un passionnant roman d’aventures spatiales qui permettra au lecteur français de se familiariser avec l’un des grands écrivains de la science-fiction soviétique jusqu’ici assez peu connu en France.

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Kimi rougit et secoua la tête, désemparé par les rires de ses camarades.

— C’est une bien mauvaise manière de remercier Kimi, dit le maître mécontent en levant la main. Dans la nouvelle représentation de l’univers, beaucoup de choses sont accessibles uniquement par un « tâtonnement » mathématique des phénomènes isolés.

» Vous oubliez que, dans les ténèbres des profondeurs inconnues du monde, la science est comme un aveugle qui tend les mains pour palper de vagues contours. Ce n’est qu’après un travail colossal que l’on a construit les appareils de recherche susceptibles d’éclairer l’inconnu et de l’associer au connu.

Le maître regarda les élèves qui s’étaient calmés, et termina :

— Kimi n’a pas encore parlé de l’essentiel. Il y a longtemps que les zones de gravitation négative du cosmos ont été découvertes, mais ce n’est que depuis trois siècles que l’on a pu les interpréter comme des failles entre notre monde et Tamas ou espace-zéro. Des astronefs d’autres civilisations y ont parfois disparu sans laisser de trace, car ils n’étaient pas aptes à se déplacer dans l’espace-zéro. Un plus grand danger menace encore l’astronef à rayon direct : à la moindre erreur de l’équilibre du champ, il risque de glisser soit dans l’espace de Shakti – le nôtre –, soit dans celui de Tamas. On ne peut revenir de Tamas. Nous ignorons tout simplement ce qu’il advient de nos appareils. Y a-t-il annihilation instantanée, ou alors les processus actifs s’éteignent-ils tous instantanément, réduisant, par exemple, l’astronef à un bloc de matière absolument inerte (cette nouvelle compréhension de la matière apparut également à la suite de la découverte de Tamas) ? Maintenant, vous pouvez imaginer les dangers auxquels furent exposés les premiers ARD – astronefs à rayon direct – et parmi eux, « La Flamme sombre ». Mais les gens ont encouru ce risque effroyable. La possibilité de pénétrer instantanément en un point choisi de l’espace valait bien ce risque. Tout récemment, la conquête de l’infini du cosmos semblait totalement impossible et on ne voyait aucun moyen susceptible de détruire cette menace présente à toutes les époques et dans toutes les civilisations du Cosmos liées au Grand Anneau, mais qui ne pouvaient se voir mutuellement que sur les Écrans des Stations Externes.

» Trois cents ans se sont écoulés, l’humanité est entrée dans une nouvelle ère, l’EMT. Le rêve hardi des hommes s’est réalisé et les mondes éloignés se trouvent dans le temps à la distance d’une main tendue.

» Certes, pratiquement, le déplacement des ARD ne s’effectue pas instantanément. Il faut du temps pour s’éloigner dans l’espace-zéro, pour effectuer le calcul très complexe du point de sortie et pour que l’astronef passe du point approximatif au but précis. On utilise pour cela des moteurs à anaméson qui atteignent une vitesse subluminique. Mais que sont deux ou trois mois d’un tel travail comparé aux millions d’années-lumière de distance de la voie normale en spirale que suit la lumière dans notre espace ? Même si une tortue atteignait la vitesse d’un astronef ordinaire, ce ne serait rien par comparaison avec l’ARD.

Comme pour illustrer les paroles du maître, le train s’enfonça dans un profond tunnel. La lumière opale qui éclairait le wagon accentua l’obscurité totale du dehors. Soudain, une plaine immense, couverte d’herbe argentée surgit et se déploya. La course impétueuse des wagons souleva des rafales qui se mirent à tourbillonner et à se disperser sur les côtés. Au loin, une bande bleu-vif signalait de vieilles montagnes en terrasses, parmi lesquelles se trouvait, du côté de l’Océan Indien, le plateau du Revat. Il était situé non loin de la gare et, pour l’atteindre, les jeunes voyageurs n’eurent besoin que de leurs jambes suffisamment entraînées à la marche et à la course.

Le versant opposé se distinguait vaguement du ciel et du soleil couchant. L’herbe cingla les jambes nues des voyageurs provoquant des démangeaisons brûlantes. Le vent enveloppa leur dos d’une chaleur sèche. Les courants ascendants de l’air entourèrent d’un mur scintillant la chaîne annelée des plates collines. Les jeunes gens gravirent un col et s’arrêtèrent. Un fourré insolite de séquoias énormes dissimulait le centre du plateau. Trente-quatre allées larges – d’après le nombre des vecteurs principaux du Grand Anneau – partaient du fourré vers les pentes des collines environnantes de basalte marron abruptement taillées et couvertes de bas-reliefs. Les élèves ne les regardèrent pas, mais se dirigèrent vers le fourré, par la route principale de pierre blanche. Seules deux colonnes rondes de granit noir indiquaient l’entrée. Sous les branches très hautes et étalées des séquoias, le soleil aveuglant devenait moins violent et le murmure du vent s’apaisait. La puissance sévère des troncs majestueux incita les élèves à ralentir l’allure et à baisser la voix, comme s’ils pénétraient dans une retraite secrète, loin du monde. Ils se regardèrent avec émotion et curiosité dans l’attente d’un événement inhabituel. Mais lorsqu’ils arrivèrent au centre de la clairière, sous l’éclat implacable du soleil, il leur sembla que le monument élevé en hommage à l’astronef « La Flamme sombre » était un peu trop simple.

Le vaisseau reproduit – une coupole hémisphérique en métal vert foncé – portait une grossière fente rectiligne, comme s’il avait été fendu par une épée colossale. Des statues étaient disposées autour de son socle, sous le rebord annelé. La plate-forme – le piédestal du monument – était composée d’une spirale étroitement torsadée d’un métal clair et poli comme un miroir qui était encastré dans une pierre mate et noire.

Le nombre de sculptures ornant chaque demi-cercle de la fente était inégal : il y en avait cinq à l’est et huit à l’ouest. Les élèves devinèrent le symbole facile.

— La mort a séparé ceux qui ont été tués sur la planète Tormans et ceux qui sont revenus sur Terre, dit doucement Aïoda, pâlissant légèrement.

Le maître inclina la tête silencieusement.

Chapitre I

LE MYTHE DE LA PLANÈTE TORMANS

— Pour terminer, laissez-moi vous dire d’où vient ce nom. Pendant la 5e période de l’EMD, le mécontentement envers la civilisation de type capitaliste s’accrut dans la sphère occidentale de la culture mondiale. De nombreux écrivains et savants essayèrent de pressentir l’avenir, et ce qu’ils prévoyaient pénétra de terreur les esprits d’avant-garde qui sentaient l’imminence de la crise dans ces années où les contradictions mûrissantes se terminèrent par des conflits armés. Mais l’invention des fusées à longue portée et de l’arme atomique généralisa les craintes pour le destin futur de l’humanité et se répercuta tout naturellement sur les arts. On a conservé un tableau de cette époque à la Maison de la Culture. Au bas de ce tableau, un titre parfaitement clair : « La dernière minute ». Sur un vaste champ sont alignées des fusées gigantesques, elles ressemblent aux grandes croix des anciens cimetières ; un ciel bas, terne, sans soleil fait ressortir – en piques aiguës – les têtes porteuses de ces terrifiants engins destructeurs thermo-nucléaires. Les gens se regardent peureusement, en proie à la terreur devant le fait accompli, et courent à la queue-leu-leu vers l’antre noir d’un abri profond. Ceux qui périront ne sont pas ceux qui courent vers l’abri, mais un homme et une femme, jeunes et sympathiques, dessinés sur une autre partie du diptyque. La femme serre contre elle un jeune enfant, tandis qu’un garçon un peu plus âgé étreint son père de toute la force de ses petites mains. L’homme enlace sa femme et ses enfants, la tête tournée vers l’arrière là où, du nuage déferlant de l’explosion atomique, surgit un glaive immense suspendu au-dessus des malheureux. La femme ne tourne pas la tête, elle regarde le spectacle et le chagrin infini de sa perte irrémédiable qui se lit sur son visage accable celui qui voit ce tableau. L’impuissance du mari est tout aussi fortement exprimée : il sait que c’est la fin et ne souhaite qu’une chose, que cela s’achève le plus vite possible.

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