Lois Bujold - La danse du miroir

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Mark est revenu.
Mark, le clone-jumeau de Miles. Mark le fou errant. Et, pour fêter son retour, il a volé aux Dendariis un navire de guerre ainsi qu’un commando entier, en se faisant passer pour Miles. Armé jusqu’aux dents, il fonce à présent vers l’Ensemble de Jackson.
Miles Naismith se lance à la poursuite de son double. En aveugle, sans savoir ce qui l’attend… En fait, un raid démentiel. Trafic de clones, transplantations de cerveaux… Avec, au bout du voyage, la mort.
La mort pour Miles et la folie pour Mark. Est-ce la fin de l’histoire ?
Non, car la mort, pour un Vorkosigan, n’est pas irréversible : on peut le ramener à la vie. A condition de retrouver son corps…

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— M. Durham et M me Vifian sont à présent en partie guéris de leurs blessures originelles. Ils souffrent tous les deux d’un traumatisme neurologique et d’une cryoamnésie que j’estime normaux. La perte de mémoire de M. Durham est plus profonde, en partie en raison des complications dues à ses implants neuraux de pilote de saut que nous avons dû, hélas, enlever.

— Pourra-t-on lui en implanter d’autres plus tard ?

— Il est trop tôt pour le dire. À mon avis, le diagnostic dans ces deux cas est assez favorable mais ils ne pourront reprendre leurs activités militaires avant au moins un an. Et ils auront besoin d’un réentraînement intensif. Dans les deux cas, je recommanderais qu’ils soient renvoyés dans leur foyer et environnement familial, si cela est possible. Un entourage familier facilitera sans doute le retour de leurs souvenirs.

— Le lieutenant Durham a de la famille sur Terre. Nous veillerons à ce qu’il y retourne. La tech Vifian vient de la Station Kline. Nous verrons ce qu’il est possible de faire.

Quinn hocha vigoureusement la tête et prit d’autres notes.

— Je peux vous les remettre aujourd’hui, si vous le désirez. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir. Des conditions de convalescence normales feront le reste. Bon… nous en arrivons à M. Aziz.

— Le soldat Aziz, acquiesça Miles.

Depuis trois ans avec les Dendariis, il avait demandé avec succès à suivre l’entraînement d’officier. Vingt et un ans.

— M. Aziz est… à nouveau en vie. C’est-à-dire que son corps se subvient à lui-même sans aide artificielle en dehors d’un problème de régulation thermique interne qui semble se régler petit à petit.

— Mais Aziz n’avait pas de blessure à la tête. Que s’est-il passé ? s’enquit Miles. Etes-vous en train de me dire qu’il va être transformé en légume ?

— J’ai bien peur que M. Aziz n’ait été victime d’une mauvaise prép. Son sang a été apparemment hâtivement drainé mais pas complètement, en tout cas pas assez. Son tissu cérébral était rongé d’hémokystes gelés. Nous les avons enlevés. La cicatrisation génétique s’est bien déroulée. Mais sa personnalité est à jamais perdue.

— Tout ?

— Il se peut qu’il garde quelques fragments frustrants de souvenirs. Des rêves. Mais il ne retrouvera pas son ancien moi car les tissus eux-mêmes ont disparu. Le nouveau M. Aziz sera pratiquement un enfant. Il a perdu le langage, entre autres choses.

— Retrouvera-t-il son intelligence, avec le temps ?

Aragones hésita un peu trop avant de répondre.

— Dans quelques années, il devrait être capable d’effectuer des tâches simples qui lui permettront de subsister.

— Je vois, soupira Miles.

— Que voulez-vous faire de lui ?

— Lui non plus n’a pas de parents enregistrés.

(Miles souffla bruyamment.) Transférez-le dans un centre de soins à long terme ici sur Escobar. Un qui possède un bon département de thérapie. Je vous fais confiance pour le choisir. Je vais ouvrir un compte pour couvrir tous les frais jusqu’à ce qu’il puisse se débrouiller seul. Aussi longtemps qu’il le faudra.

Aragones acquiesça.

Ils réglèrent d’autres détails administratifs et financiers et la réunion prit fin. Miles insista pour passer voir Aziz avant d’aller chercher les deux convalescents.

— Il ne vous reconnaîtra pas, le prévint Aragones quand ils pénétrèrent dans la petite chambre.

— Ça ira.

Au premier regard, et malgré l’ingrate chemise d’hôpital, Aziz ne paraissait nullement avoir vu la mort de près. Son visage avait des couleurs et de la chaleur et son teint naturel lui évitait la pâleur des pensionnaires d’hôpital. Mais il gisait tordu dans ses couvertures, apathique et décharné. Les côtés du lit étaient remontés, évoquant un cercueil. Quinn s’adossa au mur et croisa les bras. Elle aussi avait trop bien connu les hôpitaux et les cliniques et ne les supportait pas.

— Azzie, appela doucement Miles en se penchant vers lui. Azzie, tu m’entends ?

Les yeux d’Aziz se fixèrent un moment puis se remirent à errer dans le vague.

— Je sais que tu ne me connais pas mais tu te souviendras peut-être de ceci, plus tard. Tu étais un bon soldat, intelligent et fort. Tu possédais cette discipline qui sauve des vies. ( Celles des autres, pas la tienne.) Demain, tu iras dans un autre établissement où on t’aidera à t’en sortir. Ne t’inquiète pas pour l’argent. Je m’en occupe. Tu en auras tant que tu en auras besoin. ( Il ne sait pas ce qu’est l’argent.) Je repasserai te voir de temps en temps dès que j’en aurai l’occasion, promit-il.

À qui s’adressait cette promesse ? À Aziz ? Aziz n’existait plus. À lui-même ? Il se tut.

Cette stimulation auditive fit qu’Aziz se tordit dans son lit et émit des gémissements informes et assourdissants. Il ne contrôlait pas encore le volume de sa voix, apparemment. Cela n’avait rien d’une tentative de communication. Il s’agissait plutôt d’une sorte de réflexe animal.

— Soigne-toi bien, chuchota Miles avant de se retirer.

Dans le couloir, il s’immobilisa, tremblant.

— Pourquoi t’infliges-tu ça ? demanda Quinn.

Ses bras qu’elle n’avait pas encore décroisés ajoutaient silencieusement : Et à moi ?

— Primo, il est mort pour moi, littéralement, et deuxièmement, ajouta-t-il d’une voix trop légère, ça me fascine de me retrouver face à ce que je crains le plus.

— C’est la mort que tu crains le plus ? s’enquit-elle, curieuse.

— Non. Pas la mort. (Il se massa le front, hésita.) La perte d’esprit. Toute la vie, il a fallu que je me batte pour faire accepter ça… (D’un geste vague, il engloba son corps difforme.) Et parce que je suis un petit salopard assez malin, j’y suis parvenu. Mais il faut sans cesse que je fasse mes preuves. Si ma cervelle me lâche…

Sans ma cervelle, je ne suis plus rien. Il se redressa, haussa les épaules et crispa les joues pour faire semblant de sourire.

— Allons-y, Quinn.

Durham et Vifian étaient nettement en meilleur état qu’Aziz. Ils pouvaient marcher et parler et Vifian reconnut même Quinn. Ils les emmenèrent au port dans la voiture de sol louée et, par égard pour leur condition, Quinn évita de conduire comme une folle comme à son habitude. Dans la navette, Miles envoya Durham s’asseoir aux côtés du pilote, un ancien compagnon d’armes. En arrivant au Triumph, Durham se souvenait non seulement du nom de son collègue mais aussi de quelques procédures de pilotage.

Un méd-tech les attendait derrière le sas et conduisit immédiatement les deux convalescents épuisés par ce court voyage à l’infirmerie. Après leur départ, Miles se sentit un peu mieux.

— Ça va coûter cher, remarqua Quinn.

— Oui, soupira Miles. Les programmes de réhabilitation commencent à engloutir une grosse part du budget médical. Je vais demander au comptable de les transférer sur le compte général de la Flotte, pour éviter que les méds ne manquent d’argent. Il n’y a pas d’autre moyen. Que veux-tu ? Mes troupes me sont plus que loyales, je ne peux pas les trahir. D’ailleurs… (Un bref sourire.) C’est Barrayar qui paie.

— Je croyais que ton patron de la SecImp t’avait fait un petit laïus à propos de tes factures ?

— Illyan doit expliquer chaque année pourquoi une somme assez importante pour financer une véritable petite armée privée disparaît sans jamais révéler l’existence de cette armée. C’est un exercice de haute voltige. Certains bureaucrates de l’Empire l’accusent de légèreté dans sa gestion, ce qui le fait beaucoup souffrir…

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