Kim Robinson - Mars la rouge

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Le 21e siècle. Demain.
Cinquante hommes et cinquante femmes, représentant les nations majeures et toutes les disciplines scientifiques, embarquent à bord de l’Arès, un immence vaisseau spatial, un micro-monde où ils vont vivre pendant plus d’un an avant d’atteinde Mars, à cent millions de kilomètres de là. Un homme, déjà, a posé le pied sur Mars : John Boone. Héros mythique depuis son retour sur Terre, il s’est porté volontaire pour ce second voyage.
Un voyage aller, sans espoir de retour vers la Terre.
Car les hommes et les femmes de l’Arès devront aller au-delà de l’exploration. Il devront survivre dans un monde usé, désolé, hostile. Si l’homme ne peut s’y adapter, il faudra adapter Mars à l’homme. Descendre dans ses canyons immenses pour y chercher de la glace. Il faudra ensemencer les vallées où coulèrent des fleuves, il y a des millions d’années. Il faudra inventer de nouvelles villes, avec des matériaux et des concepts nouveaux. Des cités de rêve greffées sur le désert, au flanc des plus grands volcans du système solaire. Il faudra affronter les diférences politiques, religieuses.
Recommencer l’Histoire dans un décor nouveau.

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Très vite, le froid la gagna. Le ciel était maintenant d’un gris opaque marqué de faibles traces roses. Les flocons se posaient sur sa visière.

Elle ne frissonnait plus. Elle gelait, confortablement, quand une botte heurta violemment son casque. On la remit sur pied si brusquement qu’un tintement résonna dans son crâne. Un casque se pencha jusqu’à heurter le sien. Puis, avec violence, on la jeta sur le sol.

— Hé ! cria-t-elle dans un souffle.

C’est alors qu’on la souleva par les épaules jusqu’à ce qu’elle se retrouve debout. On lui tordit le bras gauche dans le dos. Son assaillant tritura son bloc de poignet, puis la souleva. C’était douloureux, et elle ne pouvait tomber sans avoir le bras cassé. Elle sentait la chaleur de son marcheur se répandre sur sa peau. C’était presque comme une brûlure. À chaque pas, sa tête cognait à l’intérieur de son casque.

L’homme la ramenait droit vers leur patrouilleur, ce qui l’étonna. Il la jeta dans le sas, lui arracha son casque tandis que l’atmosphère se rétablissait. Et elle vit que c’était Simon. Il avait le visage violacé et la secouait en criant et en pleurant.

Simon, son paisible Simon…

— Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ? Merde, tu fais toujours la même chose ! Il n’y a que toi qui comptes dans ton monde ! Ton monde à toi ! Tu es tellement égoïste !

Simon, son Simon qui ne disait jamais rien, la secouait dans un hurlement de chagrin. Furieux et déchiré, criant et crachant dans le même temps, inondé de larmes. Et, brusquement, la colère monta en elle. Pourquoi n’avait-il jamais fait ça avant ? Quand elle avait tellement besoin de quelqu’un dans sa vie ? Pourquoi se réveillait-il maintenant ? Elle lui frappa la poitrine et il tomba en arrière.

— Laisse-moi ! Laisse-moi seule !

La peur et l’angoisse refluaient, avec le froid mortel de Mars.

Pourquoi tu ne me laisses pas seule ?

Il se redressa et la prit par les épaules. Elle n’avait jamais eu conscience que sa poigne pouvait être aussi puissante.

Parce que ! cria-t-il de toutes ses forces avant de passer la langue sur ses lèvres et de retrouver son souffle.

Les yeux écarquillés, le visage encore plus rouge. Comme si un millier de phrases lui bloquaient la gorge. Simon, le timide et tranquille Simon…

Parce que ! Parce que ! Parce que !

3

Il neigeait. C’était le milieu de la matinée mais la lumière était encore terne. Le vent soufflait sur le chaos, brassant des volées d’embruns au-dessus du paysage brisé. Des rochers vastes comme des immeubles étaient affaissés en un champ d’amas, et la terre était maintenant découpée en millions de falaises, de trous, de crêtes, de pics et de mesas – avec en plus des pointes, des tourelles, des entassements précaires des rochers que seuls les kami maintenaient en place. Tout ce qui était vertical était demeuré noir, le reste était blanc de neige. Le paysage était en dominos, mêlé de voiles de brume et de flocons, de tourbillons qui effaçaient les formes.

Puis la neige cessa et le vent tomba. Les verticales noires et les plans blancs donnaient au monde un aspect qu’il n’avait jamais eu. Il n’y avait plus d’ombres et tout brillait comme si une lumière nouvelle montait du sol à travers la couche de neige. Les arêtes étaient acérées, taillées dans du verre.

Des silhouettes en marcheur se dessinaient sur l’horizon. L’une après l’autre, jusqu’à sept, en ligne brisée.

Elles avançaient lentement, les épaules affaissées, leurs casques inclinés. Elles ne semblaient pas avoir de destination précise.

À l’avant, deux silhouettes redressaient parfois la tête, mais elles ne s’arrêtaient jamais, pas plus qu’elles ne tendaient la main pour montrer le chemin.

Les nuages d’orient avaient l’éclat de la nacre, seul indice, dans cette terne journée, du déclin du soleil.

Les silhouettes escaladaient la pente d’une longue crête qui émergeait du paysage bouleversé. De là-haut, la vision portait très loin.

Il fallut un certain temps aux silhouettes pour atteindre la cime. Elles s’approchèrent alors d’une bosse noueuse à partir de laquelle la ligne de crête redescendait. Au sommet, il se trouvait une chose Curieuse : un gros rocher aplati qui semblait suspendu dans l’air, mais qui était en fait soutenu par six frêles piliers de pierre.

Les sept silhouettes s’approchèrent de ce mégalithe et s’arrêtèrent pour le contempler un moment, sous les sombres nuages déchiquetés. Ensuite, elles se groupèrent entre les piliers.

Et le rocher aplati était au-dessus de leurs têtes comme un toit massif.

Le sol, lui, était plat, un cercle fait de pierre polie.

L’une des silhouettes gagna le pilier le plus éloigné et le toucha du doigt. Les autres contemplaient le chaos enneigé. Une trappe glissa dans le sol.

L’une après l’autre, les silhouettes s’y glissèrent et disparurent.

L’instant suivant, les six piliers commencèrent à s’enfoncer dans le sol, et le grand dolmen suivit, jusqu’à ce que les piliers aient entièrement disparu, ne laissant qu’un rocher impressionnant.

Au-delà des nuages, le soleil s’était couché, et la lumière s’évanouit du paysage déserté.

4

Maya commandait leur course. Maya les poussait vers le sud.

Le refuge du dolmen n’était qu’une suite de petites cavernes remplies de rations de secours, de réserves de gaz, sans rien d’autre.

Après quelques jours de repos, passés à manger et à dormir, Maya avait commencé à se plaindre. Ça n’était pas une existence, disait-elle, guère plus qu’un fantôme de survie. Où étaient donc tous les autres ? Où était Hiroko ?

Michel et Kasei lui expliquèrent une fois encore que la colonie était dans le sud, qu’ils avaient depuis longtemps abandonné ce refuge.

— D’accord, dit-elle, alors nous devons aller vers le sud. Dans le garage du refuge, il y avait d’autres patrouilleurs camouflés en rochers. Elle décida qu’ils rouleraient de nuit, comme auparavant, et que dès qu’ils seraient sortis des canyons, ils seraient sauvés. Le refuge n’était plus autonome, de toute façon, et ils devraient repartir tôt ou tard. Mieux valait redémarrer dans les dernières heures de la tempête, sous le couvert de la poussière. Mieux valait redémarrer.

C’est donc Maya qui les remit tous en mouvement. Ils embarquèrent dans deux patrouilleurs et s’engagèrent vers les grandes plaines froissées de Margaritifer Sinus. Libérés des contraintes du dédale de Marineris, ils parcouraient quelques centaines de kilomètres chaque nuit, dormaient durant la journée et, en quelques jours, ils passèrent entre Argyre et Hellas, franchissant l’interminable région de cratères des Highlands du sud. Ils avaient l’impression d’avoir toujours vécu ainsi, roulant sans cesse dans leurs engins, avec la certitude que leur voyage n’aurait jamais de terme.

Et puis, un soir, ils parvinrent à la région polaire. L’horizon devint lumineux avant de se changer en une barre blanche et diffuse qui s’épaissit au fur et à mesure de leur avance, et se transforma en une grande falaise en travers de leur route. La calotte polaire. Michel et Kasei reprirent les commandes et conversèrent à voix basse. Ils roulèrent vers la base de la falaise jusqu’à rencontrer une croûte de sable gelé. Un tunnel avait été creusé au bas de la falaise. Une silhouette en marcheur venait d’apparaître et les guidait. Une femme.

Ils parcoururent au moins un kilomètre sous la glace. Le tunnel était suffisamment large pour deux ou trois patrouilleurs, mais la voûte était basse. La glace était d’un blanc pur, marquée par endroits par les strates. Ils passèrent devant deux sas et, au troisième, Michel et Kasei s’arrêtèrent et descendirent, laissant les sas des véhicules ouverts. Maya, Nadia, Sax, Simon et Ann les suivirent. Ils franchirent une porte et continuèrent en silence dans le tunnel. À l’autre extrémité, ils s’arrêtèrent, pétrifiés par ce qu’ils découvraient.

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