Kim Robinson - Mars la bleue

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Le Vert a triomphé, Mars est « terraformée ». Ceux qui espéraient préserver la planète rouge dans sa terrible beauté ont perdu la bataille. Leur objectif, désormais : empêcher l’invasion de Mars par les Terriens. La tentation isolationniste est forte : c’est la position que défendent les partisans de Mars Libre. Ces derniers ne veulent pas comprendre que, sur la planète mère, la situation est désespérée : un déluge cataclysmique a fait monter l’eau des océans, aggravant un problème de surpopulation déjà crucial. Et l’administration du traitement de longévité ne va pas arrager les choses… On ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Terriens, poussés par le désespoir, n’ayant plus rien à perdre, de déclarer la guerre à Mars.
L’enjeu est maintenant la conquête des autres planètes du système solaire. Les premiers colons s’embarquent dans des astéroïdes évidés, pour des voyages de plusieurs dizaines d’années qui les emmèneront vers les étoiles les plus proches.
Qu’importe la durée du voyage, ils vivront longtemps. C’est peut-être le nouveau départ dont l’humanité avait besoin…

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— Ann, Ann, Ann !

C’était Nadia. Encore une surprise. Ann se redressa, désorientée.

— Où sommes-nous ?

— À Pavonis, Ann. La révolution. Je suis venue te réveiller parce que le combat a éclaté entre les Rouges de Kasei et les Verts de Sheffield.

Le présent lui tomba dessus comme le glissement de terrain de son rêve. Elle arracha son bras à la poigne de Nadia, tendit la main pour attraper sa chemise.

— J’avais oublié de verrouiller mon patrouilleur ?

— J’ai forcé la serrure.

— Ah !

Ann se leva, encore hébétée mais de plus en plus contrariée au fur et à mesure qu’elle prenait la mesure de la situation.

— Bon, que s’est-il passé ?

— Ils ont lancé des missiles sur le câble.

— Ils ont fait ça ! s’exclama-t-elle, le choc achevant de la réveiller. Et alors ?

— Ça n’a pas marché. Le système de défense du câble les a interceptés. Ils ont pas mal de matériel là-haut, maintenant, et ils devaient être ravis d’avoir l’occasion de s’en servir. Les Rouges entrent actuellement à Sheffield par l’ouest, sans cesser d’envoyer des missiles. Les forces de l’ONU basées sur Clarke bombardent les premiers sites de lancement d’Ascraeus et menacent de frapper les forces armées au sol sans distinction. Ils n’attendaient que ça. Les Rouges pensent manifestement s’en sortir comme à Burroughs. Ils essaient de les pousser à se battre. C’est pour ça que je suis venue te voir. Écoute, Ann, je sais que nous nous sommes beaucoup opposées. Je n’ai pas été très… patiente, je le reconnais, mais cette fois, ça va trop loin. Ça risque de mal finir. Si l’ONU décide que la situation est devenue anarchique et envoie des forces de la Terre dans le but de reprendre la situation en main…

— Où sont-ils ? croassa Ann.

Elle enfila une culotte, alla aux toilettes, Nadia sur les talons. Encore une surprise. À Underhill, ç’aurait été normal, mais il y avait longtemps que Nadia ne l’avait pas suivie aux toilettes, parlant de façon obsessionnelle pendant qu’Ann se débarbouillait et urinait.

— Ils sont encore basés à Lastflow, mais ils ont coupé la piste qui fait le tour du volcan et celle qui mène au Caire. Ça se bagarre à Sheffield Ouest et autour du Socle. Les Rouges contre les Verts.

— Je vois.

— Alors tu vas parler aux Rouges, tu vas les arrêter ?

Une soudaine rage s’empara d’Ann.

— C’est toi qui les as poussés à faire ça ! lui hurla-t-elle en pleine face, si bien que Nadia se heurta au chambranle de la porte en reculant.

Ann se leva, fit un pas vers Nadia en remontant sa culotte et continua à hurler :

— Toi, avec ton terraforming de merde ! Tu n’avais que ce mot à la bouche : vert, vert, vert, et il n’y avait pas à en démordre ! C’est autant ta faute que la leur, puisque c’est toi qui leur as ôté tout espoir !

— Admettons, fit Nadia du bout des lèvres, en écartant l’objection d’un geste éloquent : c’était le passé, ça n’avait plus d’importance et elle n’entendait pas laisser dévier la conversation. Mais tu vas essayer ?

Ann regarda cette vieille tête de mule, presque rajeunie par la peur, intensément motivée – vivante.

— Je ferai de mon mieux, répondit Ann d’un ton morne. Mais d’après ce que tu me dis, j’ai bien peur qu’il ne soit trop tard.

Il était trop tard, en effet. Le campement de patrouilleurs où s’était installée Ann était désert, et quand elle lança un appel général sur son bloc-poignet, elle n’obtint aucune réponse. Alors elle laissa Nadia et les autres mariner dans leur jus à Pavonis Est et partit avec son patrouilleur pour Lastflow, dans l’espoir d’y trouver certains leaders rouges. Ils avaient malheureusement évacué Lastflow et personne, sur place, ne savait où ils étaient allés. Les gens regardaient la télé dans les stations et les cafés, mais aucun réseau ne donnait d’infos sur les combats, même pas Mangalavid. Sa mauvaise humeur se teinta de désespoir. Elle aurait voulu faire quelque chose mais elle ne savait ni quoi ni comment. Elle lança une fois de plus un appel général et, à sa grande surprise, Kasei répondit sur sa longueur d’onde privée. Son visage, sur le minuscule écran, ressemblait tant à celui de John Boone, de façon si frappante que, déconcertée, Ann n’entendit pas tout de suite ce qu’il lui disait. Il avait l’air si heureux ! C’était John tout craché !

— … devions le faire, lui disait-il, et Ann se demanda si elle l’avait interrogé à ce sujet. Si nous ne faisons rien, ils vont mettre ce monde en pièces. Ils vont le cultiver jusqu’au sommet des quatre grands.

Cela faisait tellement écho à ce qu’elle s’était dit au bord de la caldeira qu’elle éprouva une nouvelle secousse, mais elle reprit son empire sur elle-même et dit :

— Nous devons agir dans le cadre des discussions, Kasei, sinon nous allons déclencher une guerre civile !

— Nous sommes une minorité, Ann. Les cadres se fichent des minorités.

— Je n’en suis pas si sûre. C’est à ça que nous devons travailler. Et même si nous optons pour la résistance active, ça n’a pas besoin d’être ici et maintenant. Inutile que des Martiens tuent d’autres Martiens.

— Ce ne sont pas des Martiens.

Cette lueur dans son regard… Quelque chose dans son expression lui rappelait Hiroko, son éloignement par rapport au monde ordinaire. En cela, il ne ressemblait pas du tout à John. Le pire des deux parents… Ils avaient donc un nouveau prophète, qui parlait une nouvelle langue.

— Où es-tu, à présent ?

— À Sheffield Ouest.

— Et que vas-tu faire ?

— Prendre le Socle et détruire le câble. C’est nous qui avons les armes et l’expérience. Je ne pense pas que ça nous pose beaucoup de problèmes.

— Vous ne l’avez pas abattu au premier essai.

— Trop sophistiqué. Cette fois, nous nous contenterons de le sectionner.

— Je pensais que ce n’était pas comme cela qu’il fallait s’y prendre.

— Ça va marcher.

— Kasei, je pense que nous devrions négocier avec les Verts.

Il secoua la tête d’un air excédé, révolté de la voir se dégonfler au moment de passer à l’action.

— Nous négocierons quand le câble sera tombé. Écoute, Ann, il faut que j’y aille. Ne reste pas dans la trajectoire.

— Kasei !

Mais il était parti. Personne ne l’écoutait plus, ni ses ennemis, ni ses amis, ni sa famille. Elle allait quand même être obligée d’appeler Peter. Il faudrait qu’elle tente à nouveau de raisonner Kasei. Il vaudrait mieux qu’elle soit sur place si elle voulait se faire entendre de lui comme elle avait réussi à le faire avec Nadia. Oui, elle en était là : pour qu’ils l’écoutent, elle devait maintenant leur crier sous le nez.

La crainte de rester coincée autour de Pavonis Est l’incita à poursuivre vers l’ouest à partir de Lastflow, en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, comme la veille, afin de prendre les forces rouges à revers, ce qui, tout bien considéré, était probablement la meilleure approche. Lastflow était à cent cinquante kilomètres environ de la limite ouest de Sheffield, et tout en faisant rapidement le tour du cratère, juste en marge de la piste, elle tenta de joindre les diverses unités basées sur la montagne, en vain. La fréquence était brouillée par des parasites explosifs sans doute dus aux combats qui faisaient rage à Sheffield, et ces brutales éruptions de bruit blanc lui remirent en mémoire des souvenirs terrifiants de 61. Elle grimpa sur l’étroite banquette extérieure de la piste, plus lisse et qui permettait d’aller plus vite, et poussa le patrouilleur au maximum de sa vitesse – cent kilomètres heure, puis davantage. Elle roulait à tombeau ouvert, tiraillée entre l’espoir d’empêcher le désastre d’une guerre civile, l’impression que tout cela n’était qu’un terrible rêve et, par-dessus tout, l’angoisse d’arriver trop tard, trop tard. Elle arrivait toujours trop tard dans les situations de ce genre. Des champignons de vapeur blanche piquetés d’étoiles apparurent subitement dans le ciel, au-dessus de la caldeira. Des explosions dues, de toute évidence, à l’interception des missiles visant le câble et qui éclataient comme des fusées de feu d’artifice mouillées. Leur concentration était plus forte au-dessus de Sheffield et spécialement dans la région du câble, mais ces nuages planaient sur tout le sommet du volcan, puis dérivaient vers l’est, emportés par le jet-stream. Certains de ces missiles étaient abattus très loin de leur cible.

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