Kim Robinson - Mars la bleue

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Le Vert a triomphé, Mars est « terraformée ». Ceux qui espéraient préserver la planète rouge dans sa terrible beauté ont perdu la bataille. Leur objectif, désormais : empêcher l’invasion de Mars par les Terriens. La tentation isolationniste est forte : c’est la position que défendent les partisans de Mars Libre. Ces derniers ne veulent pas comprendre que, sur la planète mère, la situation est désespérée : un déluge cataclysmique a fait monter l’eau des océans, aggravant un problème de surpopulation déjà crucial. Et l’administration du traitement de longévité ne va pas arrager les choses… On ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Terriens, poussés par le désespoir, n’ayant plus rien à perdre, de déclarer la guerre à Mars.
L’enjeu est maintenant la conquête des autres planètes du système solaire. Les premiers colons s’embarquent dans des astéroïdes évidés, pour des voyages de plusieurs dizaines d’années qui les emmèneront vers les étoiles les plus proches.
Qu’importe la durée du voyage, ils vivront longtemps. C’est peut-être le nouveau départ dont l’humanité avait besoin…

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Elle s’accroupit et défit le bloc-poignet de Kasei. Il avait probablement une fréquence directe avec le Kakaze. Elle regagna l’abri d’un bâtiment d’obsidienne étoilée de grands éclats blancs, composa le code d’appel général et dit : « Ici Ann Clayborne. Appel à tous les Rouges. Tous les Rouges. Ici Ann Clayborne. La prise de Sheffield a échoué. Kasei est mort. Les pertes sont énormes. Toute tentative d’attaque sur la ville est vouée à l’échec. Elle aurait pour seul résultat d’amener les forces de sécurité de l’ATONU à redescendre sur la planète. » Elle se mordit la langue pour ne pas leur dire à quel point le plan était stupide depuis le départ. « Ceux d’entre vous qui le peuvent, quittez la montagne. À tous ceux qui sont à Sheffield : repartez vers l’ouest, sortez de la ville et évacuez la montagne. Ici Ann Clayborne… »

Plusieurs accusés réception arrivèrent et elle les écouta distraitement tout en retournant vers l’ouest et son patrouilleur. Elle retraversa Arsiaview sans faire la moindre tentative pour passer inaperçue. Si elle devait se faire tuer, elle se ferait tuer, mais elle n’y croyait pas. Elle était à l’abri sous les grandes ailes noires d’une espèce d’ange gardien qui la protégeait de la mort, quoi qu’il arrive, l’obligeant à contempler les cadavres de tous ceux qu’elle connaissait et de la planète qu’elle aimait. C’était son destin. Eh oui. Et maintenant Dao et son équipe étaient morts, ils gisaient dans des mares de sang, leur propre sang. Elle les avait ratés de peu.

Puis, dans un large boulevard, sous une rangée de tilleuls, elle tomba sur un autre groupe de cadavres, pas des Rouges, cette fois, ils portaient des bandeaux verts autour du front, et l’un d’eux ressemblait à Peter, c’était son dos – elle s’approcha comme dans un cauchemar, les jambes flageolantes, poussée par elle n’aurait su dire quelle force, et resta un instant debout près du cadavre. Elle finit par en faire le tour. Ce n’était pas lui. Un grand indigène aux épaules larges, comme Peter, le pauvre. Un garçon qui aurait vécu mille ans.

Elle retrouva son petit patrouilleur sans incident, se mit au volant et se dirigea vers la gare, à l’ouest de Sheffield. Une piste descendait le long de la pente sud du volcan, suivant le pli anticlinal séparant Pavonis et Arsia. En la voyant, elle imagina un plan d’une simplicité élémentaire, qui avait une chance de marcher grâce à cette simplicité même. Elle composa la fréquence des Kakaze et leur donna ses instructions, pour ne pas dire ses ordres. Courez, dispersez-vous. Descendez dans la passe, contournez Arsia par l’ouest, en prenant garde à rester au-dessus de la ligne de neige, puis tâchez de gagner l’extrémité supérieure d’Aganippe Fossa, un long canyon rectiligne où se trouve un refuge secret de Rouges, une habitation troglodyte dans la paroi nord. Là, vous pourrez vous terrer et commencer une longue campagne clandestine contre les nouveaux maîtres de la planète. L’AMONU, l’ATONU, les métanats, Dorsa Brevia… Rien que des Verts.

Elle essaya d’appeler Coyote, fut légèrement surprise de l’entendre répondre. Elle comprit alors qu’il était aussi à Sheffield. Soulagé d’être en vie, sans doute, mais son visage sillonné de rides était convulsé de rage.

Ann lui parla de son plan. Il acquiesça.

— Au bout d’un moment, il faudra qu’ils aillent plus loin, dit-il.

Ann ne put se retenir.

— C’était stupide d’attaquer le câble !

— Je sais, acquiesça Coyote avec lassitude.

— Tu n’as pas essayé de les en dissuader ?

— Si, répondit-il en se rembrunissant encore. Kasei est mort ?

— Oui.

Le visage de Coyote se crispa comme s’il allait pleurer.

— Seigneur… Les salauds !

Ann ne savait que dire. Elle ne connaissait pas bien Kasei, ne l’aimait pas beaucoup. Alors que Coyote l’avait vu naître, dans la colonie cachée d’Hiroko. Quand il était petit, il l’emmenait dans ses expéditions furtives, d’un bout à l’autre de Mars. Des larmes dévalaient les joues crevassées de Coyote. Ann serra les dents.

— Tu pourrais les emmener à Aganippe ? demanda-t-elle. Je m’occupe des gens de Pavonis Est.

Coyote hocha la tête.

— Compte sur moi pour les faire descendre en vitesse. On se retrouve à la gare Ouest.

— Je vais les prévenir.

— Les Verts vont t’en vouloir à mort.

— Qu’ils aillent se faire foutre, les Verts !

Une partie du Kakaze se faufila dans la gare Ouest de Sheffield, dans un crépuscule morne, fumeux. De petits groupes de gens aux yeux hagards dans des faces blêmes de colère, portant des combinaisons noires de crasse. Quel gâchis. Ils n’étaient plus que trois ou quatre cents à partager les mauvaises nouvelles du jour. En voyant Coyote se glisser à l’arrière, Ann se leva et parla de façon à être entendue de chacun d’eux, consciente comme elle ne l’avait jamais été de sa position de première Rouge. De ce que ça signifiait à présent. Ces gens avaient cru en elle, et ils étaient là, battus et encore heureux d’être en vie, des amis morts dans tous les coins de la ville, à l’est.

— Qu’est-ce qui vous a pris de donner l’assaut ? s’écria-t-elle, incapable de se retenir plus longtemps. Ça a marché à Burroughs, mais la situation était différente. Ici, c’était une idée déplorable. Des gens qui auraient pu vivre mille ans sont morts. Le câble ne valait pas ça. Nous allons être obligés de retourner dans l’underground et de guetter la prochaine occasion, la prochaine véritable occasion.

Ses paroles suscitèrent des réactions véhémentes, des cris de rage.

— Non, non ! Jamais ! Il faut abattre le câble !

Ann attendit qu’ils se taisent. Puis elle leva la main et le silence revint lentement.

— Attaquer les Verts maintenant se retournerait contre nous à coup sûr. Ça ne servirait qu’à donner aux métanats un prétexte pour revenir. Et ce serait bien pire que de devoir composer avec un gouvernement d’indigènes. Avec les Martiens, au moins, on peut discuter. La partie environnementale des accords de Dorsa Brevia nous donne certains moyens d’action. Nous n’aurons qu’à continuer à faire de notre mieux. Repartir d’un bon pied, ailleurs. Vous avez compris ?

Ce matin, ils n’auraient pas compris. Et ils n’en avaient pas plus envie maintenant. Elle fit taire les protestations d’un regard. Le fameux regard foudroyant d’Ann Clayborne… Beaucoup d’entre eux avaient rejoint la lutte à cause d’elle, à l’époque où l’ennemi était l’ennemi et la lutte souterraine une véritable alliance de travail efficace, souple et non exempte de fissures, mais dont tous les éléments étaient plus ou moins du même côté.

Ils baissèrent la tête, admettant à leur corps défendant que si Clayborne était contre eux, ils n’auraient plus de leader moral. Et sans elle – sans Kasei, sans Dao – face à la masse des Verts indigènes, solidement unis, eux, sous la conduite de Nirgal, de Jackie, et de Peter, le traître…

— Coyote va vous faire quitter Tharsis, reprit Ann, une drôle de sensation au creux de l’estomac.

Elle quitta la pièce, sortit de la gare, franchit le sas et regagna son patrouilleur. Elle prit le bloc-poignet de Kasei resté sur le tableau de bord du véhicule, le lança à l’autre bout de l’habitacle et éclata en sanglots. Elle se glissa derrière le volant et s’efforça de reprendre son calme. Puis elle mit le contact et partit à la recherche de Nadia, de Sax et des autres.

Elle finit par les retrouver à Pavonis Est, dans le labyrinthe de hangars et d’entrepôts. Quand elle passa la porte, ils la regardèrent comme si l’attaque du câble avait été son idée, comme si elle était personnellement responsable de tous les désastres qui avaient pu se produire non seulement ce jour-là mais depuis le début de la révolution. Ils la regardèrent comme ils l’avaient regardée après Burroughs, en fait. Peter était là, le fourbe, et elle se détourna de lui. Elle tenta aussi d’ignorer les autres, Irishka, l’air terrifiée, Jackie, les yeux rouges et folle de rage. Son père avait été tué ce jour-là, après tout, et bien qu’elle soit dans le camp de Peter, et donc en partie responsable de la réaction meurtrière à l’offensive des Rouges, il était clair à la voir qu’on lui paierait ça. Ann les ignora tous, elle alla voir Sax qui était assis devant un écran, dans son cagibi, tout au bout de la grande salle. Il lisait de longues colonnes de chiffres en marmonnant des choses à son IA. Ann passa la main entre son visage et l’écran, et il leva les yeux, surpris.

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