Kim Robinson - Mars la bleue

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Mars la bleue: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vert a triomphé, Mars est « terraformée ». Ceux qui espéraient préserver la planète rouge dans sa terrible beauté ont perdu la bataille. Leur objectif, désormais : empêcher l’invasion de Mars par les Terriens. La tentation isolationniste est forte : c’est la position que défendent les partisans de Mars Libre. Ces derniers ne veulent pas comprendre que, sur la planète mère, la situation est désespérée : un déluge cataclysmique a fait monter l’eau des océans, aggravant un problème de surpopulation déjà crucial. Et l’administration du traitement de longévité ne va pas arrager les choses… On ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Terriens, poussés par le désespoir, n’ayant plus rien à perdre, de déclarer la guerre à Mars.
L’enjeu est maintenant la conquête des autres planètes du système solaire. Les premiers colons s’embarquent dans des astéroïdes évidés, pour des voyages de plusieurs dizaines d’années qui les emmèneront vers les étoiles les plus proches.
Qu’importe la durée du voyage, ils vivront longtemps. C’est peut-être le nouveau départ dont l’humanité avait besoin…

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Je savais que ce câble reviendrait nous hanter, je l’avais toujours dit. Mais non, tu l’adorais, toi, ce câble. Tu ne lui reprochais que d’être trop lent. Tu disais qu’on avait plus vite fait d’aller sur Terre que sur Clarke, voilà ce que tu disais. C’est vrai, c’était ridicule. Mais moi je disais que le câble reviendrait nous hanter, et ce n’est pas la même chose, tu dois bien l’admettre. Garçon, hé, garçon ! Remettez-nous ça, de la tequila et des quartiers de citron. On travaillait au Socle quand ils sont arrivés, la salle centrale, c’était sans espoir, mais le Socle est un grand bâtiment. Je ne sais pas s’ils avaient un plan et s’il a foiré ou s’ils n’en avaient pas du tout, mais le temps que leur troisième cabine descende, le Socle était coupé du reste du monde et ils étaient les maîtres arrogants d’un cul-de-sac de trente-sept mille kilomètres de long. C’était stupide. Un vrai cauchemar, ces renards qui venaient toujours la nuit, rien que la nuit. On aurait dit des loups, mais en plus rapides. Ils vous sautaient à la gorge. Une horde de renards enragés, mon vieux, un vrai cauchemar. Comme en 2128, exactement pareil. Je ne sais pas si c’est vrai ou non, mais ils étaient là, la police terrienne à Sheffield, et quand les gens ont appris ça, ils sont tous sortis dans la rue, les rues grouillaient de monde, il en venait de partout. Je suis petit, et, des fois, j’avais la figure écrasée contre le dos des gens, ou les seins des femmes. J’en ai entendu parler par une voisine cinq minutes seulement après le début, elle l’avait appris par une amie qui habitait pas loin du Socle. La réaction à la prise des installations du câble a été rapide et tumultueuse. Ces commandos de l’ONU ne savaient pas quoi faire de nous, un détachement a essayé de prendre Hartz Plaza et nous les avons simplement encerclés, en fuyant devant eux et en nous refermant sur leurs flancs, créant un effet d’aspiration. Ce démon enragé, aux babines écumantes, qui m’avait pris à la gorge, quel putain de cauchemar ! On les a emmenés au parc du bord de la caldeira. Ces satanés commandos des étoiles ne pouvaient plus bouger d’un centimètre, ou alors c’était le massacre. La seule chose qui peut faire peur aux gouvernements, c’est que les gens descendent dans les rues. Enfin, ça et les ultimatums. Ou des élections libres ! L’assassinat. Ou qu’on se foute d’eux, ah, ah, ah, ah ! Toutes les villes étaient en liaison entre elles. Il y avait des fêtes gigantesques partout. On était à Lasswitz. Tout le monde est descendu vers le parc, le long de la rivière, et on est restés là, des bougies à la main pour que les caméras plongeant du belvédère cadrent cette mer de chandelles, c’était génial. Sax et Ann étaient là, ensemble, c’était stupéfiant. Stupéfiant. Incroyable. L’ONU a dû crever de trouille en entendant chacun tenir le discours de l’autre comme ça ! Ils ont dû se dire qu’on avait des trucs à zapper le cerveau braqués sur eux. Ce que j’ai préféré, c’est plus tard, quand Peter a demandé de nouvelles élections à la direction du parti Rouge et a mis Irishka au défi d’organiser ça tout de suite, au bloc-poignet. Ces histoires de partis se ramènent toujours à des combats de chefs, au fond, à un mano a mano. Si Irishka avait refusé de faire procéder au vote, elle était cuite, de toute façon, alors elle a bien été obligée d’y passer. J’aurais voulu que tu voies sa tête. On était à Sabishii quand on a entendu l’appel à voter des Rouges, et quand Peter a gagné, ça a été du délire. Sabishii a été instantanément changé en festival. Comme Senzeni Na, Nilokeras et Hell’s Gate. Et à la gare d’Argyre, il fallait voir ça. Enfin, bon : il ne l’avait emporté que par soixante à quarante, et à la gare d’Argyre c’est devenu dingue parce qu’il y avait beaucoup de supporters d’Irishka prêts à en découdre. C’est elle qui a sauvé le bassin d’Argyre, et toutes les basses terres encore au sec de cette planète, si tu veux mon avis, Peter Clayborne n’est qu’un vieux nisei, il n’a jamais rien fait. Garçon, garçon ! De la bière pour tout le monde, de la bière blanche, bitte. Il a servi la soupe à tous ces petits Terriens, et pas une seule idée dans le crâne. Nirgal serrant la main à tous ces types. Alors le docteur dit, comment vous savez que vous êtes atteint de déclin subit ? C’était un putain de cauchemar. Sacrée surprise, Ann travaillant avec Sax, ça ressemblait à de la récupération. Pas si on regardait bien, ils avaient voyagé ensemble, tu devais être sur Vénus ou je ne sais où. Je ne sais plus. Les Bruns, les Bleus, c’est de la connerie, tout ça. Il y a longtemps qu’on aurait dû faire quelque chose dans ce goût-là. Enfin, pourquoi se mettre la rate au court-bouillon ? Ils sont cuits, il n’en restera pas un seul d’ici dix ans. À ta place, je n’en serais pas si sûr. Ne te réjouis pas trop vite, tu n’as que quelques années de moins, espèce d’imbécile. Oh, c’était une semaine sensationnelle, on dormait dans les parcs, tout le monde était très gentil. Werteswandel, c’est comme ça que disent les Allemands. Ils ont des noms pour tout. Ça devait arriver, c’est l’évolution. On est tous des mutants, à ce stade. Parle pour toi, mon pote. Parle plutôt au garçon. Six ans : c’est génial, je m’étonne que tu ne boives plus. Moi ? ah, ah, ah ! Tu parles ! Le petit peuple rouge chargeant sur des fourmis rouges, tu crois qu’ils vont nous aider, oups ! Par-dessus le bord du cratère, t’as intérêt à ce que ce soient des fourmis volantes. Pas étonnant que j’aie tant de fourmis. Comme disait l’autre : Eh bien, toubib… Bon, et alors ? Alors, c’est tout, trouduc, le type n’a que le temps de dire : Eh bien, toubib, et il tombe raide mort, le déclin subit, tu piges ? Très drôle. C’est vrai que c’est drôle ! Ça va, ça va, ha, ha, t’énerve pas. Si tu dois engueuler les gens pour qu’ils rient de tes blagues, c’est qu’elles sont plutôt foireuses, tu ne crois pas ? Va te faire foutre. Oh, très malin. Enfin, on était là quand les troupes ont fait mine de vouloir regagner le Socle. Ils y sont allés bien gentiment, en rang d’oignons derrière une petite voiture électrique d’hôtel sur laquelle ils avaient fait main basse, et tout le monde s’est écarté un peu et les a laissés partir. Ils sont passés entre nous, l’air un peu nerveux, et les gens leur serraient la main comme s’il n’y avait que des Nirgal à la porte, et ils leur demandaient de rester, ils les laissaient tranquilles s’ils ne tenaient pas le coup, les autres ils les embrassaient sur les deux joues, les enfouissaient sous des colliers de fleurs jusqu’à ce qu’ils n’y voient plus rien. Tout droit dans le Socle. Et pourquoi pas, puisqu’ils avaient dit ce qu’ils avaient à dire et qu’ils nous avaient assez fichu la trouille pour que ce putain de gouvernement de traîtres batte en retraite sans livrer combat ? Ce farceur n’a pas l’air de comprendre les règles fondamentales du judo. Du quoi ? Hein ? Hé, qui tu es, toi ? Je ne suis pas du coin. Quoi ? Hein ? excusez-moi, mam’selle, vous pourriez nous apporter une nouvelle tournée de kava ? Ben oui, on essaie encore d’arriver à quelques parties par milliard, mais ce n’est pas joué. Me parle pas de Fassnacht, je déteste Fassnacht, c’est le pire jour de l’année pour moi, c’est à Fassnacht qu’ils ont tué Boone. C’est ce jour-là que Dresde a été bombardée. Une journée de malheur. Ils faisaient voile vers Chryse quand une tempête a emporté leur bateau et l’a projeté jusqu’aux montagnes de Cydonia. C’est le genre d’expérience qui vous rapproche. Mais qui c’est, ce type ? Il n’y a pas de quoi en faire un plat. Toutes les semaines des ULM sont un peu chahutés par le vent, la belle affaire ! On a été pris dans la même tourmente, mais on était juste au large de Santorini, et je peux te dire que l’eau bouillonnait comme dans une lessiveuse sur dix mètres de profondeur, sans rire. L’IA du bateau sur lequel on était a perdu les pédales et on est rentrés dans un autre bateau, boum, comme ça, on a bien cru que c’était la fin des haricots, on était complètement dans le cirage, l’IA est devenue dingue, morte de trouille, si tu veux mon avis. Elle a lâché, c’est tout. Bref, je me suis cassé la clavicule. Ça fait dix sequins, s’il vous plaît. Merci. Ces ouragans sont meurtriers. J’en ai essuyé un à Echus, on a dû rester assis sur notre cul et même comme ça, on s’en est tirés tout juste. J’ai dû me cramponner à mes lunettes, ou le vent les aurait emportées. Les voitures voltigeaient comme des fétus de paille. Plus un seul bateau dans la marina, tous emportés. On aurait dit une maquette de port qu’un gamin aurait balancée à l’autre bout de la pièce. Moi aussi j’ai vu cette tempête au summum de la fureur : j’étais sur une ville flottante, l’ Ascension, dans la mer du Nord, près de l’île de Korolev. Hé, c’est là que Will Fort fait du surf. Oui, si j’ai bien compris, c’est le coin de Mars où les vagues sont les plus hautes, eh bien, ce jour-là, elles faisaient cent mètres du creux à la crête. Non, je ne plaisante pas. Elles étaient plus hautes que les parois de la ville flottante. De monstrueuses collines noires qui bougeaient comme de la gelée. On se serait crus dans un canot de sauvetage. Ballottés comme un bouchon, on était. Les animaux n’étaient pas heureux. Et pour tout arranger, on a été projetés vers la pointe sud de Korolev. Les vagues se brisaient sur le dernier cap. Elles passaient par-dessus et retombaient de l’autre côté. Chaque fois qu’on escaladait une de ces immenses vagues, le pilote de l’ Ascension tournait le bâtiment vers le sud, et on glissait un moment sur la paroi de la vague avant de retomber dans le creux suivant. On allait un peu plus vite, un peu plus loin à chaque vague, parce qu’elles devenaient plus abruptes et plus grosses au fur et à mesure qu’on approchait de la pointe de l’île. Au bout, elle s’incurve vers l’est, de sorte que les vagues retombaient de gauche à droite quand on regardait vers l’avant. Elles s’écrasaient sur les roches puis sur les écueils, au large. Pour la dernière vague, l’ Ascension s’est retrouvé coincé au pied de la paroi abrupte, tout en bas. Le pilote a fait pivoter le bâtiment vers la droite, il a coupé la vague par le travers et est remonté à une vitesse vertigineuse. On a cru qu’il allait s’envoler. Oui, on a surfé sur la crête d’une vague de cent mètres de haut, avec une planche grande comme un village, juste au-dessus des récifs. L’espace d’une seconde, on a volé dans le tube de la vague qui déferlait. Quand on est ressortis on était sur l’épaule de la vague, par grand fond, et l’eau ne se brisait plus. On avait passé l’île. Alors, dit le docteur, comment le savez-vous ? Hein ? Joli. Oui, c’était un moment inoubliable. Je vais récupérer mon capital et prendre ma retraite, ce n’est plus la même chose. Ces gens sont des tueurs. J’ai entendu dire qu’elle avait pris un de ces vaisseaux interstellaires, c’est ce que j’ai entendu dire. Vous l’avez vraiment vue ? Vous devriez vous payer un traducteur correct, je n’ai pas dit Ça ne fait rien, docteur, je me sens mieux. Qu’est-ce que c’est que cette putain de machine ? Garçon ! Des villages comme chez moi, sauf qu’il n’y a pas de castes. S’ils veulent des castes, faudra qu’ils se les trimbalent dans la tête. Il y a des issei qui ont essayé, mais les nisei ont tourné farouches. Si j’ai bien compris, le petit peuple rouge a fini par en avoir marre de ce merdier, et ils avaient hâte de faire quelque chose, alors après avoir domestiqué les fourmis rouges ils ont démarré toute cette campagne afin de pouvoir charger à fond la caisse quand les Terriens ont débarqué. On peut penser qu’ils étaient un peu trop sûrs d’eux, mais il faut se souvenir que la biomasse des fourmis rouges sur cette planète ne fait pas loin d’un mètre de haut en moyenne, une sacrée putain de biomasse qu’ils vont nous balancer dans l’espace. Ils devraient essayer les fourmis sur Mercure, chaque fourmi a une tribu entière du petit peuple rouge sur le dos, de vraies villes dans des trucs comme des selles d’éléphant ou je ne sais quoi, alors ils ne sont peut-être pas trop sûrs d’eux, en fin de compte. On dit que l’union fait la force. Bref, ils ont délibérément poussé le gouvernement à la faute pour provoquer la confrontation. Je me demande quel prétexte ils avaient, ces salauds, il leur en fallait bien un. Je me demande pourquoi les gens qui vont à Mangala se changent immédiatement en crétins rapaces et corrompus, c’est un mystère pour moi. Ils nous sont tombés dessus. Pourquoi c’est toujours le petit peuple rouge, qu’est-il arrivé au Grand Homme, je déteste ce petit peuple rouge et leurs petits contes de fées, faut vraiment être débile pour raconter des contes de fées, la vérité est beaucoup plus intéressante. Si seulement c’étaient des grands contes de fées, avec des titans, des gorgones qui s’enverraient des galaxies spirales à la gueule comme des boomerangs, zip, zip, zip ! Hé, attention, mon vieux, doucement. Doucement, pépère. Garçon, apportez un peu de kava à ce moulin à paroles, s’il vous plaît. Ça va le calmer. Du calme, l’agité, là ! Du calme ! Qui se balanceraient des novas comme des bombes ! Boum ! Pan ! Badaboum ! Holà, calmos, l’agité ! J’en ai marre de ces petits bonshommes. Enlève tes sales pattes de là. Tu parles d’une excuse pour un gouvernement, n’importe comment, on en revient toujours là, des vampires avides de pouvoir. Je leur ai dit d’en rester aux tentes, pas de gouvernement global, ça ferait moins de pouvoir à sucer, mais tu crois qu’ils m’auraient écouté ? Tu parles ! Dis-le-leur, toi, ouais. Je leur ai dit. J’y étais. Pour sûr, Nirgal. On en a fait du chemin, Nirgal et moi. Que voulez-vous dire, honorable vieillard, vous n’êtes pas le Passager Clandestin ? Ben si, c’est moi. Alors si vous êtes le père de Nirgal, vous avez fait du chemin, comme vous dites. Ouais, eh bien, à Zygote, ça ne marchait pas toujours comme ça. Je vous le dis, cette salope vous aurait jeté de la poudre aux yeux toute votre vie si vous l’aviez laissée faire. Vous avez jamais vécu des années d’affilée dans un placard. Allez, ça va, vous n’êtes pas Coyote. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Y a pas beaucoup de gens qui me reconnaissent. Et pourquoi devraient-ils me reconnaître. Je parie que c’est lui. Ce n’est pas possible. Si vous êtes le papa de Nirgal, alors pourquoi est-il si grand et vous si petit ? Je ne suis pas petit. Pourquoi vous riez ? Je fais cinq pieds cinq pouces. Des pieds ? Des pieds ? Ka tout-puissant, ce bonhomme se mesure en pieds ! En pieds ! Mon Dieu, vous voulez rire, cinq pieds ? Des pieds ? Hé, pour moi, il faudrait plus de pieds que ça, combien ça faisait, un pied ? Un tiers de mètre, un peu moins. C’est comme ça qu’on comptait, dans le temps ? Un peu moins d’un tiers de mètre ? Pas étonnant que ce soit le foutoir sur Terre. Hé, qu’est-ce qui vous fait penser que votre précieux mètre est tellement génial, c’est qu’une fraction de la distance du pôle Nord à l’équateur terrestre. C’est Napoléon qui a choisi ça, sur un coup de tête. C’est une barre de métal, à Paris, en France, sa longueur a été déterminée par un dingue, sur un coup de tête ? Vous croyez pas plus rationnel que dans le temps, surtout. Arrêtez, par pitié, vous allez me faire crever de rire ! C’est pas le respect pour les anciens qui vous étouffe, ça me plaît. Hé, donnez encore à boire au vieux Coyote. Qu’est-ce que ça sera ? Une tequila, merci. Et du kava. Oh, oh ! Ce type sait vivre. C’est vrai, je sais vivre. Ces farouches l’ont compris, tant qu’on ne pousse pas le bouchon trop loin. Ils m’ont copié, mais ils sont allés trop loin. Ne marchez pas, conduisez, ne chassez pas, achetez. Dormez toutes les nuits sur un lit de gel et essayez de vous trouver deux jeunes indigènes nues en guise de couverture. Oh, oh, oh ! Wahou ! Espèce de vieillard lubrique ! Oh, honorable monsieur. Indécent ! Ben, je le prends pour moi. Je ne dors pas très bien, mais je suis heureux. Merci, vous en faites pas pour moi, merci. J’apprécie. À la vôtre. À Mars.

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