Iain Banks - Une forme de guerre

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Horza est un Métamorphe, un des derniers sur­vivants de cette variété de l’espèce humaine qui peut modifier
à sa guise. Et il est engagé dans une croisade personnelle contre la Culture.
Son combat, comme celui de Balveda, l’envoyée de la section Circonstances Spéciales de la Culture, n’est qu’une escarmouche insignifiante sur la toile de fond de la guerre qui oppose la Culture et les ldirans.
Une guerre qui embrase la Galaxie. Une guerre inexpiable comme toute guerre de religion. Une guerre où aucun compromis n’est pos­sible, qui se soldera par la victoire d’un seul camp.
Celui des Idirans qui veulent soumettre à leur divinité tous les peuples de la Galaxie.
Ou bien celui de la Culture qui est parfaitement tolérant et qui, à ce titre, ne peut accepter aucune intolérance.
Comme dans
et
, lain Banks décrit ici une immense société galactique, complexe, rusée, bigarrée, baroque et attachante, qui prendra place dans les annales de l’Histoire du Futur aux côtés de
et d’

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Il y eut de mauvais calculs : comme les Idirans pensaient pouvoir gagner seuls, forts de l’appui des Homonda ils se crurent invincibles ; les Homonda, eux, pensaient bien que leur influence ferait pencher la balance en faveur des Idirans (mais n’auraient jamais accepté de mettre en danger leur propre avenir dans le seul but d’écraser la Culture). Quant aux Mentaux de la Culture, ils avaient prévu que les Homonda ne s’allieraient pas aux Idirans, et les estimations portant sur le coût, le bénéfice et la durée de la guerre avaient été fondées sur cette hypothèse.

Durant la phase inaugurale de la guerre, la Culture ne fit pratiquement que se replier devant la sphère d’influence de plus en plus étendue des Idirans, achever sa reconversion désormais orientée vers l’effort de guerre et armer sa flotte. Pendant ces premières années, la bataille de l’espace fut livrée, dans le camp de la Culture, par ses Unités de Contact Générales ; celles-ci n’avaient peut-être pas été conçues dans ce but, mais restaient suffisamment bien équipées et rapides pour rivaliser avec la plupart des vaisseaux idirans. En outre, côté Culture, la technologie des champs avait toujours été en avance sur celle des Idirans, ce qui conférait aux UCG un avantage décisif en termes de résistance et d’autoprotection.

Ces disparités reflétaient, dans une certaine mesure, la vision en vigueur dans chacun des deux camps. Pour les Idirans, un vaisseau était le moyen de se rendre d’une planète à l’autre, ou encore de défendre une planète. Pour la Culture, c’était une mise à l’épreuve de ses capacités, presque une œuvre d’art. Les UCG (ainsi que les cuirassés qui les remplacèrent à terme) étaient le produit d’un talent enthousiaste allié à un pragmatisme orienté machines pour lequel les Idirans n’avaient pas de réplique, même si, en eux-mêmes, les vaisseaux de la Culture n’arrivèrent jamais tout à fait à la hauteur des créations homondanes. Quoi qu’il en fût, durant ces années-là les UCG furent largement écrasées sous le nombre.

Ce fut également pendant cette période initiale qu’on déplora les pertes les plus lourdes de toute la guerre, surtout à l’occasion des attaques surprises lancées par les Idirans contre de multiples Orbitales, appartenant à la Culture mais dépourvues de toute importance stratégique ; une seule de ces offensives pouvait parfois entraîner plusieurs milliards de morts. En tant que tactique de choc, l’échec fut total.

En tant que stratégie guerrière, cela ne fit qu’entamer davantage les ressources déjà restreintes des Premiers Bataillons de la marine idirane, lesquels avaient déjà bien du mal à localiser et neutraliser les lointaines Orbitales, sans parler des Rocs, des unités-usines et des Véhicules Systèmes Généraux, responsables de la production matérielle pour la Culture.

Simultanément, les Idirans tentaient de dominer les gigantesques volumes d’espaces et les innombrables civilisations de moindre ampleur (généralement réticentes et souvent rebelles) que le repli de la Culture avait laissés à leur merci. En 1333, les Accords de Conduite en Temps de Guerre furent amendés afin de prohiber la destruction d’habitats peuplés sans fonction militaire, et le conflit se poursuivit jusqu’à son terme dans un contexte un peu plus limité de ce côté-là.

La guerre entra dans sa deuxième phase en 1335. Les Idirans s’efforçaient toujours de consolider leurs gains ; la Culture était enfin sur le pied de guerre. Une période de lutte prolongée s’ensuivit ; la Culture frappait de plus en plus avant dans la sphère idirane, tandis que la politique pratiquée par les tripèdes oscillait entre la défense de leurs possessions accompagnée d’un raffermissement de leurs forces, et l’organisation d’expéditions considérables dans le reste de la galaxie, excursions qui affaiblissaient leurs défenses mais avaient pour but avoué d’infliger des pertes conséquentes à un ennemi désespérément insaisissable.

Pour se replier discrètement, la Culture disposait de la quasi-totalité de la galaxie. Elle était par essence mobile ; même les Orbitales pouvaient être déplacées, ou simplement abandonnées et leurs populations transférées ailleurs. Les Idirans, eux, étaient voués de par leur religion à faire main basse sur tout ce qu’ils pouvaient puis à conserver précieusement leurs conquêtes, à maintenir des frontières, et à assurer la sécurité des planètes et des lunes ; mais avant tout, ils étaient contraints de défendre Idir à tout prix. Malgré les recommandations des Homonda, les Idirans refusèrent de se replier pour aller occuper des positions plus rationnelles et plus facilement défendables, et ne voulurent pas entendre parler de négociations de paix.

La guerre se poursuivit de-ci, de-là pendant plus de trente ans, avec maintes batailles, accalmies, propositions de trêves émanant d’outsiders ou des Homonda, et avec force campagnes de grande envergure, succès, échecs, victoires retentissantes, erreurs tragiques et actions héroïques, sans parler de la conquête et de la reconquête d’immenses volumes d’espace et d’innombrables systèmes stellaires.

Au bout de ces trois décennies, toutefois, les Homonda en eurent assez. Les Idirans étaient aussi intransigeants dans le rôle d’alliés que dociles dans celui de mercenaires, et les vaisseaux de la Culture faisaient trop de victimes parmi les précieux navires de la flotte homondane. Ils demandèrent donc certaines garanties à la Culture, garanties qui leur furent accordées en échange de leur retrait des hostilités.

À compter de ce jour, les Idirans restèrent seuls à considérer comme incertaine l’issue de la guerre. La Culture avait acquis une puissance colossale pendant la durée du conflit et accumulé lors de ces trente années suffisamment d’expérience (à laquelle il fallait ajouter le savoir-faire engrangé par procuration durant les millénaires précédents) pour ravir aux Idirans toute prééminence réelle ou supposée dans le domaine de la ruse, de la rouerie ou de l’intransigeance féroce.

La guerre dans l’espace s’acheva définitivement en 1367, et les combats menés sur les milliers de planètes encore sous domination idirane – d’ailleurs généralement livrés par des machines côté Culture – prirent officiellement fin en 1375 ; toutefois, pendant presque trois siècles on observa encore sur des planètes reculées des affrontements sporadiques restreints dus à des Idirans et des medjels ignorant ou dédaignant la paix conclue.

Idir ne fit jamais l’objet d’aucune attaque, et ne fut donc concrètement jamais forcée de se rendre. Son réseau informatique fut pris sous contrôle par le biais d’effecteurs et – débarrassé des limitations qu’on lui avait imposées – se perfectionna de lui-même jusqu’à atteindre l’intelligence-conscience, devenant ainsi un Mental digne de la Culture par toutes ses caractéristiques excepté son appellation.

Parmi les Idirans, certains mirent fin à leurs jours tandis que d’autres s’exilaient chez les Homonda (qui acceptèrent de les employer, mais sans les aider à préparer de nouvelles offensives contre la Culture) ; certains allèrent fonder des habitats indépendants officiellement non militarisés au sein d’autres sphères d’influence (sous l’œil vigilant de la Culture) ou s’embarquèrent à bord de vaisseaux fuyards vers des secteurs peu connus des Nuages, ou à destination d’Andromède. Les autres, enfin, reconnurent leur défaite. Quelques-uns intégrèrent la Culture, et de rares éléments jouèrent ensuite pour elle le rôle de mercenaires.

Statistiques

Durée de la guerre : quarante-huit ans et un mois. Somme des pertes, en comptant les machines (classées par échelle logarithmique d’intelligence-conscience), les medjels et les victimes civiles : 851,4 milliards (± 0,3 %). Pertes en vaisseaux (toutes classes au-dessus de la catégorie interplanétaire) : 91 215 660 (± 200) ; en Orbitales : 14 334 ; en planètes et lunes importantes : 53 ; Anneau : 1 ; Sphères : 3 ; étoiles (ayant perdu une quantité significative de leur masse ou subi un déplacement également conséquent sur leur diagramme d’existence) : 6.

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