Iain Banks - Une forme de guerre

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks - Une forme de guerre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1993, ISBN: 1993, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Космическая фантастика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Une forme de guerre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une forme de guerre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Horza est un Métamorphe, un des derniers sur­vivants de cette variété de l’espèce humaine qui peut modifier
à sa guise. Et il est engagé dans une croisade personnelle contre la Culture.
Son combat, comme celui de Balveda, l’envoyée de la section Circonstances Spéciales de la Culture, n’est qu’une escarmouche insignifiante sur la toile de fond de la guerre qui oppose la Culture et les ldirans.
Une guerre qui embrase la Galaxie. Une guerre inexpiable comme toute guerre de religion. Une guerre où aucun compromis n’est pos­sible, qui se soldera par la victoire d’un seul camp.
Celui des Idirans qui veulent soumettre à leur divinité tous les peuples de la Galaxie.
Ou bien celui de la Culture qui est parfaitement tolérant et qui, à ce titre, ne peut accepter aucune intolérance.
Comme dans
et
, lain Banks décrit ici une immense société galactique, complexe, rusée, bigarrée, baroque et attachante, qui prendra place dans les annales de l’Histoire du Futur aux côtés de
et d’

Une forme de guerre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une forme de guerre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Une fois qu’ils furent installés dans la petite capsule prévue pour transporter du fret, le trajet ne dura qu’une demi-heure. Balvéda ne s’était pas arrêtée pour ramasser les morts.

Elle avait posé des attelles sur son bras, qu’elle portait à présent en écharpe. Pendant le voyage en capsule, elle avait transe-dormi un petit moment, puis transporté sa cargaison et retraversé tout le secteur habitation dévasté jusqu’à la sortie des tunnels, où gisait maintenant le Métamorphe, dont on aurait juré qu’il était mort de froid. Elle prit quelques instants de repos, assise par terre dans la pénombre du tunnel, au milieu de la neige amassée là par le vent, avant de se diriger vers le vaisseau.

Elle se sentait des élancements sourds dans le dos, une pulsation douloureuse dans la tête, et son bras était tout engourdi. Elle portait au doigt la bague prise à Horza ; restait à espérer qu’en repérant la combinaison du blessé et les circuits du drone, le vaisseau les identifierait et les laisserait approcher.

Sinon, tout simplement, ce serait la mort pour tous.

Elle reporta son regard sur Horza.

Son visage était blanc comme la neige, et tout aussi vide d’expression. Les traits étaient les mêmes, bien reconnaissables, mais semblaient en un sens déconnectés les uns des autres, conférant ainsi un aspect anonyme à un visage qui manquait déjà de caractère, d’animation, de substance. On aurait dit que chacun des rôles joués par cet homme tout au long de sa vie était sorti de lui en profitant de son coma, emportant avec lui une petite part de la véritable personnalité du Métamorphe et le laissant vide, entièrement dépouillé.

Sous la civière, le drone se mit à déblatérer un court instant dans une langue que Balvéda ne reconnut pas, et sa voix se répercuta dans le tunnel. Puis le silence revint. Quant au Mental, il se contentait de flotter sur place, immobile ; sa coque ellipsoïdale au revêtement argenté, terni mais réfléchissant et irisé par endroits, renvoyait à Balvéda sa propre image ; s’y reflétaient aussi l’obscurité du dehors, ainsi que l’homme et le drone.

Elle se releva péniblement et, d’une main, orienta la civière vers le vaisseau, par-dessus le tapis de neige qui scintillait au clair de lune, où elle s’enfonça jusqu’à mi-cuisses. Dans le silence, l’ombre bleu acier de la jeune femme absorbée dans son effort se dessinait du côté opposé à la lune, pointant vers les montagnes lointaines et noires où une masse de nuages orageux planait telle une seconde nuit, encore plus impénétrable. Elle laissait derrière elle une trace qui repartait, profonde et inégale, vers l’entrée de la grotte. Elle pleurait sans bruit tant l’épreuve était dure et tant ses blessures la faisaient souffrir.

Une ou deux fois elle leva la tête vers la silhouette sombre du vaisseau, et sur son visage se peignit un mélange de crainte et d’espoir : elle attendait le tir de sommation, l’explosion et le jaillissement de lumière laser signifiant que les autogardes du vaisseau ne les reconnaissaient pas, que le drone et la combinaison de Horza étaient tous deux trop endommagés pour être encore identifiés, que c’était fini, qu’elle était condamnée à mourir là, à cent mètres à peine du salut – mais un ensemble de circuits fidèles, automatiques, inconscients l’empêcha de se laisser aller…

… Le monte-charge s’ouvrit d’un coup lorsqu’elle introduisit la bague de Horza dans le panneau de contrôle. Elle fit monter le drone et le blessé dans la soute. La machine dissertait à voix basse ; l’homme était aussi immobile et muet qu’une statue tombée.

Son intention était de couper les autogardes du vaisseau et de retourner aussitôt chercher le Mental, mais la rigidité glacée de l’homme l’effraya. Elle partit en quête du médikit d’urgence et alluma le chauffage de la soute, mais lorsqu’elle revint auprès de la civière, le Métamorphe glacé dont le visage n’exprimait plus rien était mort.

Appendices

LA GUERRE IDIRANS-CULTURE

[Les trois passages qui vont suivre sont extraits de l’ouvrage Une brève histoire de la guerre idirane (version en langue anglaise/calendrier chrétien, texte original daté de l’an de grâce 2110, texte intégral), sous la direction de Parharengyisa Listach Ja’andeesih Pétrain dam Kotosklo. L’œuvre fait partie d’un Abrégé d’Extro-Information destiné à la Terre, Abrégé indépendant et non commandité, mais approuvé par Contact.]

Causes : la Culture

Ce fut, ainsi que la Culture le comprit dès le départ, une guerre de religion au sens le plus complet du terme. La Culture entra en guerre afin de sauvegarder sa propre tranquillité d’esprit ; rien de plus. Mais cette sérénité était la caractéristique la plus précieuse de la Culture, peut-être même son seul et authentique trésor.

En théorie comme en pratique, la Culture avait dépassé les concepts de richesse ou d’empire. La notion même de monnaie – considérée par elle comme une forme de rationnement rudimentaire, inefficace et exagérément complexe – n’avait pas sa place dans sa société proprement dite, puisque la capacité de ses moyens de production dépassait globalement ce que pouvait exiger tout citoyen raisonnable (voire déraisonnable) non dépourvu d’imagination. À une exception près, ces exigences étaient donc satisfaites dans le contexte de la Culture.

L’espace vital ne manquait pas, principalement concentré sur des Orbitales qui ne coûtaient pas cher en matière première ; les minerais existaient en quantité pratiquement illimitée, aussi bien entre les étoiles qu’à l’intérieur des systèmes stellaires. Et l’énergie était encore plus abondante, par le biais de la fusion ou de l’annihilation, quand elle ne provenait pas du Réseau lui-même ou encore des étoiles, soit qu’on se l’approprie indirectement par le biais du rayonnement absorbé dans l’espace, soit qu’on aille directement la chercher dans le noyau stellaire. La Culture n’avait donc nul besoin de coloniser, d’exploiter ou d’asservir.

L’unique désir que la Culture ne pût assouvir en son sein était commun à ses citoyens de souche humaine et aux machines à qui ceux-ci avaient donné le jour (aussi ténu que fût entre eux le degré de parenté) : le besoin impérieux de ne pas se sentir inutile. La Culture n’apportait qu’une seule justification à l’existence relativement sereine et hédoniste dont jouissait sa population : ses « bonnes œuvres », l’évangélisme séculaire de la Section Contact, qui ne se contentait pas de découvrir, cataloguer, étudier et analyser d’autres civilisations moins avancées mais – lorsque, à ses yeux, les circonstances s’y prêtaient – intervenait (ouvertement ou non) dans le processus historique de ces cultures étrangères.

Avec une espèce de suffisance contrite, Contact – et donc la Culture – prouvait statistiquement que cet usage bienveillant et mesuré de la « technologie de la compassion » (pour employer une expression alors en vogue) débouchait sur des résultats concrets : les techniques mises au point pour influencer le cours des civilisations amélioraient de manière significative la qualité de la vie de leurs sujets, sans pour autant nuire à ladite société dans son ensemble en lui imposant un contact avec une culture plus avancée.

Confrontée à une société d’inspiration religieuse bien décidée à étendre son influence sur toute civilisation technologiquement inférieure qui se trouverait sur son chemin, sans se préoccuper ni du nombre de vies sacrifiées au cours de la conquête, ni de l’usure résultant de l’occupation de ces mondes, la Section Contact avait deux possibilités : soit elle se dégageait et admettait sa défaite – contredisant ainsi non seulement sa propre raison d’être, mais aussi l’unique démarche justificative permettant aux sujets fortunés, mais culpabilisés, de la Culture, de profiter de la vie en gardant la conscience tranquille –, soit elle décidait de se battre. Ayant préparé et cuirassé sa propre structure, mais aussi l’opinion publique, pendant des décennies, au temps où elle se cantonnait dans l’attitude décrite plus haut, elle finit inévitablement, ainsi que l’aurait fait tout organisme qui voit son existence menacée, par se rabattre sur la seconde solution.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Une forme de guerre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une forme de guerre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Iain Banks - Der Algebraist
Iain Banks
Iain Banks - L'Algébriste
Iain Banks
Iain Banks - Matter
Iain Banks
Iain Banks - A barlovento
Iain Banks
Iain Banks - Inversiones
Iain Banks
Iain Banks - El jugador
Iain Banks
Iain Banks - The Algebraist
Iain Banks
Отзывы о книге «Une forme de guerre»

Обсуждение, отзывы о книге «Une forme de guerre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x