Iain Banks - Une forme de guerre

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Horza est un Métamorphe, un des derniers sur­vivants de cette variété de l’espèce humaine qui peut modifier
à sa guise. Et il est engagé dans une croisade personnelle contre la Culture.
Son combat, comme celui de Balveda, l’envoyée de la section Circonstances Spéciales de la Culture, n’est qu’une escarmouche insignifiante sur la toile de fond de la guerre qui oppose la Culture et les ldirans.
Une guerre qui embrase la Galaxie. Une guerre inexpiable comme toute guerre de religion. Une guerre où aucun compromis n’est pos­sible, qui se soldera par la victoire d’un seul camp.
Celui des Idirans qui veulent soumettre à leur divinité tous les peuples de la Galaxie.
Ou bien celui de la Culture qui est parfaitement tolérant et qui, à ce titre, ne peut accepter aucune intolérance.
Comme dans
et
, lain Banks décrit ici une immense société galactique, complexe, rusée, bigarrée, baroque et attachante, qui prendra place dans les annales de l’Histoire du Futur aux côtés de
et d’

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Nonobstant la vision profondément matérialiste et utilitariste de la Culture, le fait qu’Idir n’ait pas eu la moindre intention malveillante à l’égard d’aucune de ses provinces n’entra guère en ligne de compte. Indirectement, mais indéniablement, la Culture se sentait réellement et dangereusement menacée… non qu’elle redoutât des pertes en vies humaines, en vaisseaux, en ressources ou en territoires ; non, le risque était d’une autre sorte : ce qu’elle redoutait, c’était la perte de sa vocation, de la clarté qui caractérisait sa conscience ; l’extinction de son essence propre, la faillite de son âme.

Malgré les apparences, ce fut la Culture, et non Idir, qui fut contrainte de se battre ; et sous la pression de cette ultime nécessité, elle finit par rassembler des forces qui, à supposer qu’il y ait jamais eu le moindre doute quant à l’issue du conflit, excluaient tout compromis.

Causes : les Idirans

Les Idirans étaient d’ores et déjà en guerre ; ils conquéraient les espèces qu’ils tenaient pour inférieures et les asservissaient sous le joug d’un empire essentiellement religieux, qui n’était qu’accessoirement un empire commercial. À leurs yeux, il était clair dès le départ que leur jihad, qui consistait à « pacifier, intégrer et instruire » ces espèces et à les amener tout droit sous l’œil de leur Dieu, devait se poursuivre et prendre de l’expansion sous peine de perdre son sens. S’il était concevable qu’une halte ou un moratoire s’avèrent au moins aussi justifiés – en termes militaires, commerciaux et administratifs – que l’expansion perpétuelle, ils n’en constitueraient pas moins une négation de l’hégémonisme militant en tant que concept religieux. Le zèle pieux eut raison du pragmatisme et l’éclipsa tout à fait ; comme chez la Culture, c’était le principe qui comptait.

Bien avant qu’on se décide à la déclarer, la guerre était déjà considérée par le haut commandement idiran comme le prolongement des hostilités constantes qu’exigeait la colonisation théologique et disciplinaire ; elle ne représentait par ailleurs qu’une escalade limitée – tant quantitative que qualitative – des conflits armés face au niveau technologique quasi équivalent au leur qu’avait atteint la Culture.

S’il était universellement admis, chez les Idirans, qu’après avoir tapé une bonne fois sur la table les gens de la Culture battraient en retraite, quelques rares décideurs idirans prédirent que, si la Culture s’avérait aussi déterminée que l’envisageait le « pire scénario possible », on parviendrait peut-être à un accord politiquement judicieux qui sauverait la face et comporterait des avantages pour les deux camps. Cela impliquerait un pacte ou un traité par lesquels les Idirans accepteraient effectivement de ralentir ou de stopper quelque temps leur expansion, autorisant par là la Culture à se prévaloir d’un certain succès (toutefois limité) ; ce traité leur fournirait en même temps : a) l’occasion – religieusement justifiée – de consolider leurs positions et, donc, de laisser la machine de guerre idirane reprendre son souffle, et de couper l’herbe sous les pieds à ceux qui, parmi les Idirans, critiquaient le rythme et la cruauté de l’expansion idirane ; b) une raison de plus pour accroître les dépenses militaires, histoire de s’assurer que, lors du conflit suivant, la Culture – ou tout autre adversaire – serait sans nul doute écrasée. Seules les factions les plus ferventes, les plus fanatiques de la société idirane envisageaient ou exigeaient que les guerres fussent menées à leur terme ; et même ainsi, elles se contentaient de prôner la poursuite du combat contre la Culture après (et malgré) son repli, en dépit des offres de paix qu’elles entendaient fermement lui voir formuler.

Une fois posées ces hypothèses, dans lesquelles ils se voyaient déjà vainqueurs, les Idirans affrontèrent la Culture sans la moindre appréhension.

Au pis, ils considérèrent que la guerre s’inaugurait à la rigueur dans une ambiance d’incompréhension réciproque. Comment auraient-ils pu imaginer que leur ennemi les avait au contraire presque trop bien compris, mais qu’eux-mêmes avaient grandement méjugé le poids de la conviction, de la nécessité – voire de la crainte – et de l’enthousiasme qui régnaient au sein de la Culture ?

La guerre en bref

(résumé du corpus principal)

La première discorde Culture-Idirans intervint en l’an 1267 de l’ère chrétienne, et la deuxième en 1288 ; en 1289, la Culture arma le premier cuirassé digne de ce nom qu’elle eût possédé depuis cinq siècles, mais sous forme de prototype seulement (le prétexte officiel fut que, peu à peu, les générations successives de maquettes de cuirassés conçues par les Mentaux s’étaient tellement éloignées du dernier vaisseau spatial offensif effectivement construit qu’il devenait nécessaire de mettre la théorie à l’épreuve de la pratique). En 1307, le troisième conflit entraîna des pertes (mécaniques). Pour la première fois, la guerre fut envisagée à titre de possibilité à l’intérieur de la Culture. En 1310, la faction pacifique fit sécession tandis que la Conférence d’Anchramin aboutissait au retrait concerté des forces armées, initiative respectivement condamnée et applaudie chez les moins prévoyants des citoyens d’Idir d’un côté, de la Culture de l’autre.

Le quatrième affrontement survint en 1323 et (la Culture employant seulement des forces auxiliaires) se prolongea jusqu’en 1327, date à laquelle la guerre fut officiellement déclarée ; à partir de ce moment, les troupes et les vaisseaux de la Culture prirent directement part aux combats. Le Conseil de Guerre de 1326 se conclut par la sécession de plusieurs factions à l’intérieur de la Culture, factions qui refusaient le recours à la violence quelles que soient les circonstances.

Les Accords de Conduite en Temps de Guerre passés entre les Idirans et la Culture furent ratifiés en 1327. En 1332, les Homonda entrèrent en guerre du côté idiran. Cette autre espèce tripède – dont la maturité galactique était supérieure à celle des Idirans comme à celle de la Culture – avait donné refuge aux Idirans des Saints Survivants pendant le Second Exil Majeur (1345-991 avant l’ère chrétienne) qui suivit la guerre Idirans-Skankatriens. Les Survivants et leurs descendants en étaient venus à constituer les troupes d’infanterie d’élite des Homonda et, après le retour surprise des Idirans et la reconquête par eux de la planète Idir, en l’an 990 avant l’ère chrétienne, les deux espèces tripèdes avaient renouvelé leur coopération en se rapprochant de plus en plus de l’égalité à mesure que croissait la puissance des Idirans.

Les Homonda s’allièrent aux Idirans parce qu’ils se méfiaient du pouvoir grandissant de la Culture (ils étaient d’ailleurs loin d’être les seuls, bien que les autres se soient gardés de réagir ouvertement).

S’ils entraient assez rarement en conflit avec les humains, conflits qui, de fait, n’étaient jamais bien graves, les Homonda avaient un principe, et cela depuis des dizaines de milliers d’années : empêcher tout groupe de même niveau technologique qu’eux de prendre trop d’importance dans la galaxie. Or, à leurs yeux la Culture ne tarderait plus à atteindre ce stade. À aucun moment les Homonda ne consacrèrent la totalité de leurs ressources à la cause des Idirans ; ils employèrent une partie de leur flotte spatiale, puissante et efficace, à combler les lacunes qualitatives de la marine idirane. On fit bien comprendre à la Culture que, si les humains s’en prenaient aux planètes homondanes, alors seulement la guerre deviendrait totale (car, en effet, malgré la guerre, on avait maintenu des relations diplomatiques et culturelles minimales, et quelques échanges commerciaux avaient encore lieu entre les Homonda et la Culture).

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