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William Gibson: Neuromancien

Здесь есть возможность читать онлайн «William Gibson: Neuromancien» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1985, ISBN: 2-7071-1562-2, издательство: La Découverte, категория: Киберпанк / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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  • Название:
    Neuromancien
  • Автор:
  • Издательство:
    La Découverte
  • Жанр:
  • Год:
    1985
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7071-1562-2
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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« Science-fiction à court terme qui explore les retombées des technologies de pointe, notamment l’informatique, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ambiance marquée par la culture rock et flirt fréquent avec le polar. » Cette citation tirée du catalogue illustre parfaitement l’univers cyberpunk dont , premier livre de Gibson, est l’oeuvre fondatrice. Récompensé dès sa sortie par les prix Hugo, Nébula et P K Dick, ce roman se passe entre Hong Kong, Atlanta et Londres. Chase est un ancien pirate de la matrice, cet univers qu’il définit comme « une hallucination consensuelle ». Après la destruction de son système nerveux par un de ses employeurs, il survit désormais grâce à l’alcool et aux drogues et trempe dans plusieurs trafics d’organes et de matériel informatique. Alors qu’il s’apprête à franchir le point de non retour dans cette spirale d’autodestruction, il se voit offrir une nouvelle naissance : la possibilité de retourner dans la matrice « pour l’exultation désincarnée » qu’elle procure, « le corps, c’est de la viande ».

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William Gibson

Neuromancien

Pour Deb, qui l’a rendu possible.

Affectueusement.

Tous mes remerciements à Bruce Sterling, Lewis Shiner, John Shirley, Helden Et à Tom Maddox, l’inventeur de la GLACE. Ainsi qu’à tous les autres, qui savent pourquoi.

PREMIÈRE PARTIE

LE BLUES DE CHIBA

1

Le ciel au-dessus du port était couleur télé calée sur un émetteur hors service.

« Faudrait pas m’prendre pour un camé, entendit dire Case tandis qu’il se frayait un passage dans la foule pour gagner la porte du Tchat. C’est juste que mon organisme souffre d’une énorme carence en drogue. » C’était un accent de la Conurb et une vanne de la Conurb. Le Tchatsubo était un bar pour expatriés de profession ; vous pouviez y zoner une semaine sans jamais entendre deux mots de japonais.

Ratz officiait au comptoir, avec son bras artificiel qui tressautait sur un rythme monotone pour remplir les chopes de Kirin-pression. Il vit Case et lui sourit de toutes ses dents, treillis d’acier est-européen et de caries brunâtres. Case se trouva une place près du bar, entre le bronzage improbable d’une pute à Lonny Zone et l’uniforme impeccable d’un grand marin africain dont les pommettes s’ornaient des balafres régulières de marques tribales.

— Gage était ici tout à l’heure, avec deux mignons, dit Ratz en faisant, de sa main valide, glisser une chope sur le comptoir. P’t-être que c’est à toi qu’ils en ont, Case ?

Case haussa les épaules. La fille sur sa droite lui donna un coup de coude en gloussant.

Le sourire du barman s’élargit. Sa laideur était épique. En un temps où la beauté était devenue denrée accessible, il y avait quelque chose de chevaleresque dans sa façon de la refuser. Le bras antique grinça lorsqu’il le tendit pour servir une autre chope. C’était une prothèse militaire russe, un manipulateur à sept degrés de liberté et rétroaction sensorielle, sous une enveloppe de plastique rose sale.

— On joue trop l’artiste, Herr Case, maugréa Ratz. (Le grognement lui tenait lieu de rire. Il gratta d’une pince rose le surplomb de bedaine qui saillait sous la chemise blanche.) L’artiste des coups un peu rigolos.

— Ben voyons, fit Case en sirotant sa bière. Faut bien qu’y ait un p’tit rigolo dans le coin. Sûr que t’es mal barré pour ça.

Le gloussement de la pute grimpa d’une octave.

— Toi aussi, fillette. Alors, tu disparais, vite fait, vu ? Zone, c’est un pote à moi.

Elle regarda Case dans les yeux tout en esquissant à peine un bruit de crachement, lèvres presque immobiles. Mais elle s’en alla.

— Bon Dieu, fit Case. Qu’est-ce que c’est que ce trou à rats ? Même pas moyen de boire un verre.

— Ah, dit Ratz en épongeant avec un vieux chiffon le bois rayé. Zone prend son pourcentage, toi, je te laisse bosser ici pour amuser la galerie.

Case saisissait son verre de bière lorsque tomba l’un de ces étranges instants de silence, comme si une centaine de conversations sans rapport étaient soudain simultanément parvenues à la même pause. Le rire de la pute s’éteignit, sur une dernière note un rien hystérique.

— Un ange passe, grogna Ratz.

— Les Chinois, beugla un Australien soûl. Ces putains de Chinois qu’ont inventé la neuronnexion. Pour vous couper les nerfs en quatre, ils s’y entendent pour t’arranger, mec…

— Et allons donc, dit Case, en lorgnant son verre, toute son amertume remontant soudain en lui comme un flot de bile. Qu’est-ce qu’y faut pas entendre comme conneries.

Les Japonais en avaient déjà plus oublié en neurochirurgie que les Chinois n’en avaient jamais su. Les cliniques au noir de Chiba avaient beau être à la pointe de la technologie, avec des pans entiers de la technique remplacés mensuellement, elles n’avaient pas pu malgré tout réparer les dégâts qu’il avait subis dans cet hôtel de Memphis.

Une année ici, et il rêvait toujours de cyberspace, même si l’espoir s’effaçait de soir en soir. Malgré le speed, malgré les virages et les virées, les raccourcis et les courts-jus qu’il s’était pris dans la Cité de la nuit, il continuait de voir la matrice dans son sommeil, éclatant treillis de logique qui se dévidait à travers un vide incolore… La Conurb était bien loin, maintenant, au bout d’une sacrée trotte de l’autre côté du Pacifique, et il n’était plus un consoliste, plus un cow-boy du cyberspace. Rien qu’un pirate comme un autre, qu’essayait de faire sa pelote. Mais les rêves revenaient dans la nuit japonaise comme autant de zombis câblés, et il chialait pour les ravoir, il en chialait dans son sommeil pour s’éveiller tout seul dans le noir, roulé en boule dans sa capsule dans quelque hôtel à cercueils, les mains crochées dans le matelas, la mousse pressée contre ses doigts, à essayer d’atteindre la console qui n’était pas là.

— J’ai vu ta nana, l’autre soir, dit Ratz en passant à Case sa seconde Kirin.

— J’en ai pas, fit-il, et il but.

— Miss Linda Lee.

Case hocha la tête.

— Pas de fille ? Rien ? Rien qu’le boulot, mon pote l’artiste ? Complètement polar ? (Les petits yeux bruns du barman étaient profondément nichés dans la chair ridée.) J’crois bien que j’t’aimais encore mieux avec elle. Tu riais plus. Maintenant, y a des soirs, t’aurais p’t-être tendance à devenir trop artiste ; tu vas finir en cuve dans une clinique ; en pièces détachées.

— Ratz, tu me fends le cœur.

Il finit sa bière, paya et sortit, haute silhouette aux épaules étroites voûtées sous le nylon kaki taché de pluie de son coupe-vent. Se faufilant parmi la foule de Ninsei, il pouvait sentir sa propre odeur de sueur rance.

Case avait vingt-quatre ans. À vingt-deux, il était un cow-boy, un braqueur, l’un des tout bons de Zone. Sa formation, il la tenait des meilleurs, les McCoy Pauley et autres Bobby Quine, des légendes dans le métier. Il avait opéré en trip d’adrénaline pratiquement permanent, un sous-produit de la jeunesse et de la compétence, branché sur une platine de cyberspace maison qui projetait sa conscience désincarnée au sein de l’hallucination consensuelle qu’était la matrice. Voleur, il avait travaillé pour d’autres voleurs plus riches, des employeurs qui lui fourguaient le logiciel bien particulier requis pour pénétrer les murs brillants des réseaux de grosses sociétés, pour tailler des ouvertures dans de riches champs de données.

Il avait commis l’erreur classique, celle qu’il s’était juré de ne jamais faire. Il avait piqué à ses employeurs. Il avait étouffé une bricole et cherché à la sortir par un fourgue à Amsterdam. Il ne savait pas encore au juste comment ils l’avaient chopé, non que cela eût de l’importance à présent. Il s’était alors attendu à mourir, mais ils s’étaient contentés de sourire. Bien sûr, qu’il était libre d’entrer, lui avaient-ils dit, libre de taper dans le fric. Surtout qu’il allait en avoir besoin. Parce que – et ils souriaient toujours – ils allaient bien veiller à ce qu’il ne travaille plus jamais.

Ils lui endommagèrent le système nerveux avec une mycotoxine russe héritée de la guerre.

Ficelé sur un lit dans un hôtel de Memphis, il hallucina pendant trente heures tandis que son talent se consumait micron par micron.

Le dommage fut minime, subtil et parfaitement efficace.

Pour Case, qui n’avait vécu que pour l’exultation désincarnée du cyberspace, ce fut la Chute. Dans les bars qu’il fréquentait du temps de sa gloire, l’attitude élitiste exigeait un certain mépris pour la chair. Le corps, c’était de la viande. Case était tombé dans la prison de sa propre chair.

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