William Gibson - Neuromancien

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« Science-fiction à court terme qui explore les retombées des technologies de pointe, notamment l’informatique, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ambiance marquée par la culture rock et flirt fréquent avec le polar. »
Cette citation tirée du catalogue
illustre parfaitement l’univers cyberpunk dont
, premier livre de Gibson, est l’oeuvre fondatrice.
Récompensé dès sa sortie par les prix Hugo, Nébula et P K Dick, ce roman se passe entre Hong Kong, Atlanta et Londres.
Chase est un ancien pirate de la matrice, cet univers qu’il définit comme « une hallucination consensuelle ». Après la destruction de son système nerveux par un de ses employeurs, il survit désormais grâce à l’alcool et aux drogues et trempe dans plusieurs trafics d’organes et de matériel informatique. Alors qu’il s’apprête à franchir le point de non retour dans cette spirale d’autodestruction, il se voit offrir une nouvelle naissance : la possibilité de retourner dans la matrice « pour l’exultation désincarnée » qu’elle procure, « le corps, c’est de la viande ».

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La tête avait disparu. Allongé sous la console, Case compta jusqu’à vingt avant de se relever. Il avait toujours le cobra d’acier dans la main et il lui fallut quelques secondes pour se rappeler de quoi il s’agissait. Il descendit la ruelle en boitillant, ménageant sa cheville gauche douloureuse.

Le pistolet de Shin était une imitation vietnamienne, vieille d’un demi-siècle, d’une copie sud-américaine de Walther PPK, à double action sur le premier coup, avec une détente très dure. Il était chambré pour des balles de 22 long rifle, et Case aurait préféré des balles explosives au plomb aux simples charges creuses chinoises que Shin lui avait fourguées. Néanmoins, c’était toujours un pistolet avec chargeurs, et tandis qu’il descendait Shiga après avoir quitté l’étal du vendeur de sushi, il le fourra dans sa poche de veste. La crosse en plastique rouge vif s’ornait d’un motif de dragon dressé, le genre de truc à parcourir du pouce pour se réconforter dans le noir. Il avait mis le cobra en consigne dans une poubelle sur Ninsei puis avalé un nouvel octogone.

La pilule alluma ses circuits et il repartit, fendant la foule de Shiga à Ninsei puis à Baiitsu. Il estima que son poursuivant avait cessé de le filer, ce qui était parfait. Il avait des appels à passer, des transactions à régler, et tout cela ne pouvait attendre. Un pâté de maisons plus bas sur Baiitsu, du côté du port, se dressait un immeuble de bureaux anonyme, dix étages d’affreuses briques jaunes. Ses fenêtres étaient obscures à cette heure-ci, mais en se démontant le cou, on pouvait apercevoir une vague lueur émanant du toit. Un néon éteint près de l’entrée principale annonçait HOTEL ECO sous un paquet d’idéogrammes. Si l’endroit avait un autre nom, Case l’ignorait ; on appelait toujours le coin l’hôtel Eco. On y accédait par une ruelle perpendiculaire à Baiitsu, au bout de laquelle un ascenseur attendait, au pied d’une cage transparente. L’ascenseur, comme l’hôtel lui-même, était un rajout de dernière heure, rattaché à l’édifice à grand renfort de bambou et d’époxy. Case entra dans la cage de plastique et fit usage de sa clé, un bout de carte magnétique sans aucune marque.

Case louait un cercueil, à la semaine, depuis son arrivée à Chiba, mais il n’avait jamais dormi à l’hôtel Eco. Il dormait dans des endroits encore plus économiques.

L’ascenseur sentait le parfum et la cigarette ; les flancs de la cage étaient rayés et pleins de marques de pouce. Au niveau du cinquième étage, il vit les lumières de Ninsei. Il pianota des doigts sur la crosse de son pistolet tandis que la cage ralentissait avec un sifflement dégradé. Comme toujours, elle s’immobilisa avec une violente secousse mais il y était paré. Il sortit dans la cour, à la fois hall et pelouse.

Au milieu d’un tapis carré de gazon plastique vert, un adolescent japonais était assis derrière une console en arc de cercle ; il lisait un livre imprimé. Les cercueils en fibre de verre blanche s’alignaient sur des échafaudages tubulaires. Six rangées de cercueils, dix cercueils par rangée. Case salua le garçon d’un signe de tête et traversa en boitillant la pelouse de plastique pour se diriger vers l’échelle la plus proche. L’enceinte était simplement recouverte d’une toiture en plaques de stratifié qui claquaient dans le vent et laissaient passer la pluie, mais les cercueils étaient raisonnablement difficiles à ouvrir sans l’aide d’une clé.

La passerelle en nid d’abeilles du troisième niveau vibra sous son poids tandis qu’il se faufilait jusqu’au numéro 92. Les cercueils faisaient trois mètres de long, avec une écoutille d’accès d’un mètre de large sur un peu moins d’un mètre cinquante de haut. Il inséra sa clé dans la fente et attendit la vérification par l’ordinateur de l’établissement. Des verrous magnétiques claquèrent avec un bruit rassurant et la porte d’accès coulissa vers le haut dans un couinement de ressorts. Des tubes s’allumèrent en clignotant alors qu’il se glissait à l’intérieur, refermait la porte derrière lui et pressait le panneau qui activait le verrou manuel.

Le numéro 92 était vide, hormis un ordinateur de poche Hitachi, modèle standard, et une petite glacière blanche en polystyrène expansé. La glacière contenait les restes de trois pains de dix kilos de glace sèche, soigneusement emballés de papier pour retarder l’évaporation, ainsi qu’une bouteille de laboratoire en aluminium tourné. Accroupi sur la plaque de mousse brune qui tenait lieu de sol en même temps que de lit, Case sortit de sa poche le 22 de Shin et le posa sur la glacière. Puis il retira sa veste. Le terminal du cercueil était intégré dans une paroi concave, à l’opposé d’un panneau énonçant en sept langues le règlement intérieur. Case décrocha le combiné rose de sa fourche et pianota de mémoire un numéro à Hong Kong. Il laissa sonner cinq fois avant de raccrocher. Son acheteur pour trois mégabytes de RAM au Hitachi ne prenait jamais les appels.

Il pianota un numéro à Tokyo, dans Shinjuku.

Une femme répondit quelque chose en japonais.

— Le Serpent est là ?

— Ravi de vous entendre, répondit le Serpent, intervenant sur la ligne depuis son poste. J’attendais votre appel.

— J’ai la musique que vous cherchiez.

Coup d’œil à la glacière.

— Très bonne nouvelle. Mais nous avons en ce moment un problème de liquidités… Pouvez-vous l’affronter ?

— Écoute, mec, j’ai vraiment besoin de ce fric…

Le Serpent raccrocha.

— Sale connard, dit Case à l’écouteur qui bourdonnait. (Il fixa son petit pistolet de quatre sous.) Dur, dur, dit-il. C’est vraiment galère, ce soir.

Case entra au Tchat une heure avant l’aube, les deux mains fourrées dans les poches de sa veste ; l’une serrait le pistolet loué, l’autre la bouteille d’alu.

Ratz était à une table du fond, buvant de l’Apollinaris dans une chope de bière, ses cent vingt kilos de chair flasque appuyés contre le mur sur une chaise branlante. Un jeune Brésilien du nom de Kurt officiait au bar, servant une maigre foule de pochards pratiquement silencieux. Le bras de plastique de Ratz bourdonna lorsqu’il leva sa chope pour boire. Son crâne rasé était couvert d’une pellicule de sueur.

— Pas l’air de tenir la forme, l’ami l’artiste, dit-il, arborant dans un sourire les ruines humides de ses dents.

— Je tiens une forme du tonnerre, rétorqua Case, sourire tout en dents de squelette. La superforme.

Il se laissa choir dans le fauteuil en face de Ratz, les mains toujours dans les poches.

— Ben tiens, à part que tu te trimbales dans ton abri ambulant blindé à la gnôle et aux amphés. À l’épreuve des émotions les plus vulgaires, c’est ça ?

— Et si tu me foutais un peu la paix, Ratz ? T’as vu Gage ?

— À l’épreuve de la peur et de la solitude, poursuivait le barman. Écoute donc ta peur. C’est peut-être bien ton amie.

— Entendu parler d’une bagarre à la galerie de jeux, ce soir, Ratz ? Du bobo ?

— Un cinglé a saigné un vigile. (Il haussa les épaules.) Une fille, à ce qu’il paraît.

— Faut que je parle à Gage, Ratz, je…

— Ah. (Ratz pinça les lèvres, la bouche réduite à un simple trait. Il regardait au-delà de Case, vers l’entrée.) Je crois qu’tu vas pas tarder.

Case revit en un éclair les shuriken dans leur vitrine. Le speed chantait dans sa tête. La sueur rendait glissante la crosse du pistolet dans sa main.

— Herr Gage, dit Ratz en tendant lentement son manipulateur rose, comme s’il s’attendait qu’on le lui serre. Quel plaisir. Vous ne nous faites que trop rarement l’honneur d’une visite.

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