William Gibson - Neuromancien

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« Science-fiction à court terme qui explore les retombées des technologies de pointe, notamment l’informatique, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ambiance marquée par la culture rock et flirt fréquent avec le polar. »
Cette citation tirée du catalogue
illustre parfaitement l’univers cyberpunk dont
, premier livre de Gibson, est l’oeuvre fondatrice.
Récompensé dès sa sortie par les prix Hugo, Nébula et P K Dick, ce roman se passe entre Hong Kong, Atlanta et Londres.
Chase est un ancien pirate de la matrice, cet univers qu’il définit comme « une hallucination consensuelle ». Après la destruction de son système nerveux par un de ses employeurs, il survit désormais grâce à l’alcool et aux drogues et trempe dans plusieurs trafics d’organes et de matériel informatique. Alors qu’il s’apprête à franchir le point de non retour dans cette spirale d’autodestruction, il se voit offrir une nouvelle naissance : la possibilité de retourner dans la matrice « pour l’exultation désincarnée » qu’elle procure, « le corps, c’est de la viande ».

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Elle frissonna contre lui lorsque la branche prit feu, flamme jaillissante qui projeta leurs ombres entrelacées contre le mur du bunker.

Plus tard, alors qu’ils étaient allongés ensemble, lui, ses mains glissées entre ses cuisses, il se souvint d’elle sur la plage, l’écume blanche lui léchant les chevilles, et ses paroles lui revinrent.

— Il t’a dit que j’allais venir, fit-il.

Mais elle se contenta de rouler contre lui, les fesses collées contre ses cuisses, et ramena sa main sur elle, en marmonnant quelque chose dans son rêve.

21

La musique l’éveilla et, au début, ç’aurait pu être le battement de son propre cœur. Il se rassit à côté d’elle, ramena son blouson sur ses épaules dans la fraîcheur du petit jour, lumière grise tombant de l’embrasure et feu depuis longtemps éteint.

Sa vision était envahie d’hiéroglyphes fantômes, de lignes translucides de symboles qui se disposaient sur l’arrière-plan neutre du mur de la casemate. Il contempla le dos de ses mains, y vit de pâles molécules luminescentes ramper sous la peau, coordonnées par le même code inconnaissable. Il éleva la main droite et se hasarda à la bouger. Elle laissa derrière elle une vague traînée rémanente d’images stroboscopiques.

Il avait les poils hérissés sur les bras et la nuque. Il était tapi, montrant les dents, goûtant la musique. Le rythme s’atténua, revint, s’atténua…

— Qu’est-ce qui ne va pas ? (Elle s’était assise sur le lit à son tour, écartant d’une main les cheveux de ses yeux.) Chéri…

— Je me sens… comme sous une drogue… T’en as ici ?

Elle hocha la tête, lui posa les mains sur les bras.

— Linda… qui t’a dit ? Qui t’a dit que j’allais venir ? Qui ?

— Sur la plage, dit-elle, et quelque chose la contraignit à détourner les yeux. Un garçon. Je l’vois sur la plage. Treize ans peut-être. Il vit ici.

— Et qu’a-t-il dit ?

— Il a dit qu’tu viendrais. Il a dit qu’tu n’me haïrais pas. Il a dit qu’on s’entendrait bien, et il m’a indiqué aussi où se trouvait la mare d’eau de pluie. Il a l’air mexicain.

— Brésilien, rectifia Case tandis qu’une nouvelle vague de symboles déferlait sur le mur. Je pense qu’il est de Rio.

Il se leva et entreprit de passer son jean.

— Case, fit-elle, la voix tremblante. Case, où vas-tu ?

— Je crois que je vais aller trouver ce garçon, répondit-il tandis que revenait la musique, toujours la même rythmique simple, régulière, familière bien qu’il fût incapable de la situer dans sa mémoire.

— N’y va pas, Case.

— J’ai cru apercevoir quelque chose, en arrivant ici. Une ville, au bout de la plage. Mais hier, elle n’y était plus. Tu l’as déjà vue ?

Il remonta sa fermeture Éclair puis s’acharna sur les nœuds impossibles de ses lacets pour finalement jeter les chaussures dans un coin de la pièce.

Elle acquiesça, les yeux baissés :

— Ouais. J’la vois, des fois.

— Tu y es déjà allée, Linda ?

Il passa son blouson.

— Non, répondit-elle, mais j’ai essayé. Après mon arrivée ici, et puis je m’ennuyais. En tout cas, j’me suis dit, si c’est une ville, p’t-être que je pourrais y trouver de la dope. (Elle fit la grimace.) J’étais même pas en manque, j’en voulais, c’est tout. Alors, j’me suis pris de la bouffe dans un bidon, j’l’ai bien imbibée, pasque j’avais pas d’autre récipient pour emporter de l’eau. Et j’ai marché toute la journée, et j’pouvais la voir, des fois, la ville, elle avait pas l’air trop loin. Mais elle se rapprochait jamais. Et puis voilà qu’elle était tout près, et j’ai pu voir à quoi elle ressemblait. Par moments ce jour-là, elle m’avait donné l’impression d’être plus ou moins en ruine, ou bien abandonnée, et à d’autres moments, je croyais y voir des lumières se refléter sur une machine, des voitures ou des trucs comme ça…

Sa voix s’éteignit.

— Et qu’est-ce que c’était ?

— Ce machin, et elle indiqua du geste le poêle, les murs sombres, l’aube qui découpait l’embrasure, c’t’endroit où nous vivons. Il devient plus petit, Case, plus petit, plus on s’en approche.

Un dernier arrêt, près du seuil.

— Tu as posé la question à ton gamin ?

— Ouais. Il a dit que j’y comprenais rien et que je perdais mon temps. Y disait que c’était… c’était comme un évènement . Et que c’était notre horizon. L’horizon événementiel , voilà son expression.

Les mots n’évoquaient rien pour lui. Il quitta la casemate et partit à l’aveuglette, s’éloignant – il le savait, d’une certaine manière – de la mer. À présent, les hiéroglyphes défilaient sur le sable, fuyaient sous ses pieds, se retirant devant lui à mesure qu’il avançait.

— Eh là, fit-il, tout part en morceaux. J’parie que tu t’en rends compte, aussi. Qu’est-ce que c’est ? Le Kuang ? Le brise-glace chinois qui te creuse un trou dans le cœur ? P’t-être que Dixie le Trait-plat, c’est pas du gâteau, après tout ?

Il l’entendit crier son nom. Se retourna et la vit le suivre, sans chercher à le rattraper, la fermeture à glissière cassée de son treillis battant son ventre bronzé, tissu déchiré encadrant la toison pubienne. Elle avait l’air d’une fille de ces vieux magazines Métro Holografix du Finnois qui se serait soudain incarnée, sauf qu’elle était lasse et triste, humaine, avec le pathétique de sa tenue déchirée, progressant en titubant sur des paquets d’algues argentés par le sel.

Et puis, brusquement, ils se retrouvèrent dans les vagues, tous les trois, et les gencives du garçon tranchaient, épaisses et rose vif, sur son visage mince et basané. Il portait un short décoloré, en lambeaux, jambes trop maigres face au gris-bleu fuyant du ressac.

— Je te connais, dit Case, Linda à côté de lui.

— Non, dit le garçon, d’une voix aiguë, musicale, tu ne me connais pas.

— Tu es l’autre IA. Tu es Rio. Tu es celui qui veut arrêter Muetdhiver. Quel est ton nom ? Ton code de Turing ? Dis voir un peu ?

Le garçon accomplit une pirouette dans les vagues, en riant. Il marcha sur les mains puis, d’un saut, sortit de l’eau. Ses yeux étaient ceux de Riviera mais il n’y avait dedans nulle malice.

— Pour invoquer un démon, tu dois apprendre son nom. Les hommes en ont rêvé, jadis, mais aujourd’hui, c’est vrai d’une autre manière. Et tu le sais, Case. Ton boulot est d’apprendre les noms des programmes, les longs noms officiels, ces noms que leurs propriétaires cherchent toujours à dissimuler. Les noms véritables…

— Un code de Turing, ce n’est pas ton nom…

— Neuromancien, dit le garçon, plissant ses grands yeux gris face au soleil levant. La voie vers le pays des morts. Où tu te trouves en ce moment, mon ami. Marie-France, ma dame, c’est elle qui a préparé cette route, mais son seigneur l’a étouffée avant que j’aie pu lire le livre de ses jours. Neuro, de nerfs, ces chemins d’argent. Et mancien. Comme nécromancien. J’invoque tes morts. Mais non, mon ami (et le garçon accomplit une petite danse, pieds bruns s’imprimant sur le sable), je suis les morts, les morts et leur territoire. (Il rit. Une mouette cria.) Reste. Si ta compagne est un spectre, elle ne le sait pas. Et toi non plus.

— Tu es en train de craquer. La glace se brise.

— Non, fit-il, soudain triste, ses fragiles épaules brusquement voûtées. (Il frotta ses pieds sur le sable.) C’est plus simple que ça. Mais le choix reste entre tes mains.

Les yeux gris considéraient Case avec gravité. Une nouvelle vague de symboles déferla dans son champ de vision, une ligne à la fois. Derrière eux, le garçon se trémoussait, comme vu au travers d’une couche d’air chaud, l’été au-dessus de l’asphalte. La musique était forte, à présent, et Case pouvait presque en distinguer les paroles.

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