George Martin - Un festin pour les corbeaux

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Un festin pour les corbeaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Lady Brienne, dite la pucelle de Torth, poursuit la quête désespérée dont l’a chargée Jaime Lannister. Accompagnée du septon Meribal, de Podrick, son fidèle écuyer, et de Ser Hyle, elle arpente sans relâche le royaume à la recherche de Sansa Stark. Mais à défaut de la fille, c’est la mère, Catelyn, qu’elle trouvera… ou du moins ce qu’il en reste.
Car Sansa, depuis le régicide auquel elle a été mêlée à son insu, se cache au Val d’Arryne, sous l’identité d’Alayne Stone, prétendue bâtarde de Lord Petyr Baelish,
. Plus pour longtemps, cependant : ce dernier a concocté un plan qui, s’il fonctionne, devrait faire revenir la jeune fille sur le devant de la scène.
Et pendant que tous les Loups s’agitent, Cersei Lannister tente de maintenir en un seul morceau l’empire qu’a laissé Lord Tywin, son père. N’a-t-elle pas joué une fois de trop avec le feu en réarmant la Foi et ses ecclésiastiques pour le moins radicaux ?
Un festin pour les corbeaux
Trône de Fer

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De l’autre côté de la rivière, des loups hurlaient, et le vent qui soufflait par rafales dans un bosquet de saules faisait se tordre et murmurer leurs branches. Jaime trouva ser Ilyn Payne tout seul devant sa tente, en train de passer et de repasser la pierre à aiguiser sur sa longue épée. « Venez », lui dit-il, et le chevalier muet se leva, non sans un sourire imperceptible. Il aime ça , comprit-il subitement. Ça lui fait plaisir, de m’humilier chaque nuit. Ça lui ferait peut-être encore davantage plaisir de me tuer. Il se complaisait pour sa part à croire qu’il s’améliorait, mais ses progrès étaient lents et n’allaient pas sans lui coûter cher. Sous son acier, ses lainages et ses cuirs bouillis, Jaime Lannister était tapissé d’ecchymoses, de coupures et de croûtes.

Une sentinelle les interpella lorsqu’ils entraînaient leurs chevaux vers la sortie du camp. Jaime lui administra une tape sur l’épaule avec sa main d’or. « Reste vigilant. Il y a des loups dans les environs. » Ils longèrent la Ruffurque jusqu’aux ruines d’un village incendié par lequel ils étaient passés au cours de l’après-midi. C’est là qu’ils dansèrent leur danse de minuit, parmi les pierres noircies et les vieilles cendres refroidies. Pendant un petit moment, Jaime eut le dessus. Peut-être était-ce son adresse antérieure qui lui revenait, se permit-il de supposer. Peut-être que ce serait Payne qui, tout à l’heure, irait se coucher couvert de bleus et d’écorchures.

Or, ser Ilyn parut avoir entendu les pensées de son adversaire. Après avoir nonchalamment paré une dernière taillade, il lança une contre-attaque qui repoussa Jaime jusque dans la rivière, où sa botte se déroba sous lui dans la boue. Il se retrouva finalement à genoux, l’épée du chevalier silencieux pointée sur sa gorge, tandis qu’il avait perdu la sienne dans les roseaux. A la faveur du clair de lune, les marques de petite vérole qui affectaient la trogne de Payne semblaient aussi vastes que des cratères. Il émit l’espèce de cliquetis qui pouvait passer pour un rire et fit remonter la pointe de sa lame de la gorge de Jaime jusqu’entre ses lèvres, où elle s’immobilisa. Ce fut seulement alors qu’il recula d’un pas pour rengainer.

J’aurais mieux fait de défier Raff Tout-miel avec une putain sur mon dos, songea Jaime tout en secouant sa main d’or bourbeuse. Il était passablement tenté de l’arracher du moignon pour la balancer dans la rivière. Elle ne lui était strictement bonne à rien, et la gauche ne valait guère mieux. Ser Ilyn était entre-temps retourné vers les chevaux, le laissant se relever par ses propres moyens. Au moins ai-je encore deux pieds.

Le dernier jour de leur voyage fut froid et venteux. La bise ferraillait parmi les branches dans les bois de plus en plus dénudés et couchait les roseaux le long de la Ruffurque. Malgré les blancs lainages hivernaux de la Garde Royale qui le protégeaient, Jaime en percevait la méchante morsure pendant qu’il chevauchait aux côtés de son cousin. L’après-midi touchait à sa fin quand ils parvinrent en vue de Vivesaigues, fièrement dressé sur l’étroite langue de terre au confluent de la Culbute et de la Ruffurque. La forteresse des Tully ressemblait à un colossal vaisseau de pierre à la proue pointée vers l’aval. Ses murailles de grès baignaient dans une lumière d’or rouge, et elles semblèrent à Jaime plus hautes et plus massives que dans ses souvenirs. Cette noix ne sera pas facile à casser, songea-t-il sombrement. Si le Silure se refusait à entrer dans son système de pourparlers, lui-même n’aurait pas d’autre solution que de rompre le serment qu’il avait fait à lady Catelyn. La foi jurée au roi devait prévaloir.

Sur la berge opposée de la rivière, l’estacade et les trois immenses camps de l’armée assiégeante correspondaient exactement à la description de ser Daven. Pour être le plus important, au nord de la Ruffurque, le campement de ser Ryman Frey était également le plus désordonné. Une impressionnante potence grise dominait les tentes, aussi dégingandée qu’un quelconque trébuchet. En haut de sa plate-forme se tenait une silhouette solitaire, la corde au cou. Edmure Tully. Jaime eut une bouffée de compassion. Plutôt que de le contraindre à rester là debout, jour après jour, la gorge prise dans un nœud coulant, mieux vaudrait lui trancher la tête une fois pour toutes afin d’en finir avec ce supplice.

Au-delà du gibet, tentes et feux de camp s’éparpillaient en tous sens au petit bonheur. Pour assurer leur confort, la noblaille Frey et ses chevaliers avaient dressé leurs pavillons vers l’amont, à l’écart des fosses d’aisances ; l’aval foisonnait en revanche de taudis crottés, de fourgons et de chars à bœufs. « Pour empêcher ses gars de finir par s’emmerder, ser Ryman leur offre des putes, des combats de coqs et des battues de sanglier, déclara ser Daven. Il s’est même dégotté pour son propre usage un putain de chanteur. Crois-le ou pas, notre tante ayant ramené de Port-Lannis Wat Blancherisette, il a jugé indispensable de posséder son baladin personnel. Ne pourrions-nous tout bonnement endiguer la rivière et les noyer tous tant qu’ils sont, cousinet ? »

Jaime distinguait nettement des archers qui circulaient derrière les merlons des remparts du château. Au-dessus de leurs têtes flottaient les bannières de la maison Tully, la provocante truite au bond d’argent sur son champ strié de bleu et de rouge. Mais la plus haute tour arborait un étendard différent, un long étendard blanc frappé du loup-garou, le blason des Stark. « La première fois que j’ai vu Vivesaigues, je n’étais qu’un bleu d’écuyer, novice comme une pucelle, confia Jaime à son cousin. Le vieux Sumner Crakehall m’y envoyait délivrer un message qu’il jurait ses grands dieux ne pouvoir confier à un corbeau. Lord Hoster me retint une quinzaine pendant qu’il ruminait sa réponse, et il me plaçait à chaque repas aux côtés de sa fille Lysa.

— Pas étonnant que tu aies pris le blanc. J’aurais fait la même chose.

— Oh, Lysa n’était pas si épouvantable que ça. » Elle était à l’époque une jolie fille, à la vérité ; elle avait des traits délicats, des fossettes et une longue chevelure auburn. Elle était timide, en revanche. Encline à des silences de vraie muette et à des accès de gloussements, sans une once du feu de Cersei. La sœur aînée lui avait semblé plus intéressante, mais Catelyn était déjà promise à un garçon du Nord, l’héritier de Winterfell en l’occurrence. Seulement, à cet âge, Jaime s’intéressait bien moins, tant s’en fallait, à quelque fille que ce fut qu’au fameux frère d’Hoster, lequel s’était acquis une brillante réputation lors de la bataille des Degrés de Pierre contre les Rois à neuf sous. A table, il avait par conséquent ignoré la pauvre Lysa pour mieux presser Brynden Tully de le régaler d’anecdotes à propos du Prince d’Ebène et de Maelys le Monstrueux. Ser Brynden était alors plus jeune que je ne le suis à présent, se dit-il à la réflexion, et moi j’étais plus jeune que Becq.

Le gué de la Ruffurque le plus proche se trouvait en amont du château. Pour atteindre le camp de ser Daven, ils eurent à traverser celui d’Emmon Frey, à dépasser les pavillons des seigneurs riverains à qui leur soumission avait valu de se voir réintégrer dans la paix du roi. Jaime repéra les bannières de Lychester et de Vance, de Roote et de Bonru, les glands de la maison Smallford et la jouvencelle dansante de lord Piper, mais ce furent les bannières absentes qui le frappèrent par-dessus tout. Nulle part ne s’apercevait l’aigle d’argent Mallister, pas davantage le cheval rouge Bracken, non plus que le saule des Ryger, les serpents jumelés de Paege. Toutes ces maisons avaient eu beau faire nouvel acte de féauté vis-à-vis du Trône de Fer, aucune ne s’était présentée pour participer au siège. Certes, Jaime savait que les Bracken étaient aux prises avec les Nerbosc, ce qui justifiait leur abstention, mais en ce qui concernait les autres…

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